Asie & Extrême Orient
07/09/2009 19:41

Pékin s'attaque aux rumeurs d'attaques à la seringue au Xinjiang

Les auteurs d'attaques à la seringue comme ceux qui en répandent la rumeur sont passibles de lourdes peines de prison, ont averti les services de sécurité chinois et le parquet d'Urumqi, capitale de la région autonome du Xinjiang.



Les attaques en question, imputées à des séparatistes ouïgours qui viseraient la majorité han, sèment la panique depuis plusieurs jours dans cette ville de l'extrême Ouest en proie à des troubles ethniques qui ont fait cinq morts, jeudi, selon le bilan officiel.

"Ceux ayant blessé des passants avec des seringues contaminées ou contenant des substances toxiques ou nocives et qui sont reconnus coupables pourraient être condamnés à trois ans de prison ou davantage et même à la prison à perpétuité ou à la peine de mort", indiquent le Tribunal intermédiaire, le Bureau de la sécurité publique et le Parquet d'Urumqi, dans un avis repris par l'Agence de presse officielle Chine nouvelle.

"Ceux qui concoctent et répandent de fausses informations au sujet d'innocents agressés à la seringue" sont, quant à eux, passibles de cinq ans de prison, ajoutent-ils.

Le limogeage de deux responsables, samedi, et les explications rassurantes de médecins militaires au sujet de ces attaques à la seringue ont ramené un calme relatif, mais plusieurs dizaines de Hans, ethnie majoritaire dans la ville, sont à nouveau descendus dans la rue dimanche après avoir eu vent d'un nouvelle agression. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser.

La manifestation est restée très modeste au regard de celle de jeudi et des rassemblements du lendemain. Plusieurs dizaines de milliers de Hans avaient alors défilé pour réclamer la démission de Wang Lequan, secrétaire régional du Parti communiste, accusé de ne pas avoir fait le nécessaire pour mettre fin aux agressions à la seringue.


Source:Reuters via Yahoo News

Awa Diakhate








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