Afrique et Moyen-Orient
28/03/2009 15:25

Plus de 15.000 pro-Ravalomanana rassemblés à Antananarivo

Entre 15.000 et 20.000 partisans du président déchu Marc Ravalomanana se sont rassemblés samedi dans le centre de la capitale malgache pour réclamer "le retour à la légalité".



Une foule compacte s'est réunie à la mi-journée sur la "Place de la démocratie", plus nombreuse que lors des rassemblements organisés quotidiennement depuis le début de la semaine au même endroit.

Des représentants de fonctionnaires ont notamment lancé un appel à la grève générale à compter de lundi.

Les manifestants ont ensuite été appelés à rejoindre la Place du 13-Mai, située à quelques centaines de mètres de distance et qui avait accueilli la plupart des rassemblements des partisans de l'ex-opposant et actuel président de la Haute autorité de transition Andry Rajoelina.

Les forces de l'ordre les en ont empêchés, tirant des grenades lacrymogènes et des tirs de sommation nourris, en l'air.

La situation restait tendue en milieu d'après-midi, les manifestants refoulés, chantant et brandissant des portraits de M. Ravalomanana, faisant toujours face aux forces de l'ordre.

Depuis le début de la semaine, des affrontements entre partisans des deux camps ont émaillé la dispersion des rassemblements des pro-Ravalomanana, obligeant les forces de l'ordre à intervenir.

L'ex-président, qui était silencieux depuis sa démission forcée le 17 mars, a adressé mercredi pour la première fois un message à ses partisans dans lequel il qualifie de "coup d'Etat" la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina.

M. Ravalomanana a gagné l'Afrique du sud jeudi depuis Mbabane, capitale du Swaziland, qui accueillera le 30 mars un sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) - dont Madagascar est l'un des pays membres - et qui doit décider de sanctions à l'encontre du régime de M. Rajoelina.

Lâché par l'armée, il a été contraint de démissionner le 17 mars en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition Andry Rajoelina. La Haute Cour constitutionnelle a depuis validé ce transfert des pouvoirs.


Source: Yahoo News

Awa Diakhate








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