Soljenitsyne "a été un des premiers à parler à haute voix de l'inhumanité du régime stalinien et des gens qui l'ont expérimenté, mais sans être brisés", a déclaré à la radio Ekho Moskvy l'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui a fermé les dernières prisons politiques de l'ère soviétique dans les années 1980.
Le Premier ministre Vladimir Poutine, ancien membre du KGB qui avait mené une campagne contre Soljenitsyne dans les années 1960 et au début des années 1970, a également salué sa mémoire.
"Nous sommes fiers du fait qu'Alexandre Isaïevitch Soljenitsyne était notre compatriote et notre contemporain", a déclaré l'ancien président russe dans un communiqué, ajoutant que son itinéraire "épineux restera pour nous un exemple de dévotion sincère et de service désintéressé au peuple, à la patrie et aux idéaux de liberté, de justice et d'humanisme".
Natalia, l'épouse du prix Nobel de littérature en 1970 et de l'auteur de "L'Archipel du goulag", a confié à Interfax que son mari était mort comme il le souhaitait. "Il voulait mourir en été, et il est mort en été. Il voulait mourir chez lui, et il est mort chez lui. D'une manière générale, je dirais qu'Alexandre Isaïevitch a eu une vie difficile, mais heureuse".
Les Russes pourront rendre un dernier hommage à Alexandre Soljenitsyne mardi lors d'une cérémonie à l'Académie des sciences de Russie à Moscou. Les funérailles auront lieu mercredi au monastère Donskoi, également dans la capitale russe.
Source: Yahoo News
Le Premier ministre Vladimir Poutine, ancien membre du KGB qui avait mené une campagne contre Soljenitsyne dans les années 1960 et au début des années 1970, a également salué sa mémoire.
"Nous sommes fiers du fait qu'Alexandre Isaïevitch Soljenitsyne était notre compatriote et notre contemporain", a déclaré l'ancien président russe dans un communiqué, ajoutant que son itinéraire "épineux restera pour nous un exemple de dévotion sincère et de service désintéressé au peuple, à la patrie et aux idéaux de liberté, de justice et d'humanisme".
Natalia, l'épouse du prix Nobel de littérature en 1970 et de l'auteur de "L'Archipel du goulag", a confié à Interfax que son mari était mort comme il le souhaitait. "Il voulait mourir en été, et il est mort en été. Il voulait mourir chez lui, et il est mort chez lui. D'une manière générale, je dirais qu'Alexandre Isaïevitch a eu une vie difficile, mais heureuse".
Les Russes pourront rendre un dernier hommage à Alexandre Soljenitsyne mardi lors d'une cérémonie à l'Académie des sciences de Russie à Moscou. Les funérailles auront lieu mercredi au monastère Donskoi, également dans la capitale russe.
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