France
29/09/2010 13:33

Réforme des retraites

Réforme des retraites - Un effort sans précédent pour réduire le déficit public



Réforme des retraites
Le rapporteur UMP de la commission des affaires sociales du Sénat, Dominique Leclerc, annonce, mercredi 29 septembre au matin, le retrait de tous ses amendements sur le projet de réforme des retraites. M. Leclerc a fait cette annonce à l'ouverture de la réunion de la commission en expliquant que les amendements, plus d'une centaine, étaient 'mal écrits', a indiqué la sénatrice Annie David (CRC-SPG, communistes et Parti de gauche). Les travaux de la commission ont été suspendus et devraient reprendre en fin de matinée.'Ce sont des prétextes fallacieux, le rapporteur agit sous la pression du gouvernement. On ne peut accepter que le gouvernement fasse pression', s'est insurgée Mme David. La majorité veut 'sans doute que le débat soit vite expédié en séance pour faire retomber la mobilisation' contre le texte. Selon une sénatrice socialiste, le rapporteur a indiqué qu'il pourrait peut-être représenter des amendements en séance.Mardi soir, la commission avait clôt la session sans avoir procédé à aucune modification d'importance. Mais, selon le sénateur communiste Guy Fischer, des échanges 'parfois vifs' avaient eu lieu entre l'exécutif représenté par Eric Woerth et Georges Tron et le rapporteur. Après la réunion, Eric Woerth et Philippe Leclerc s'étaient longuement réunis.Eric Woerth réaffirme, mercredi, dans Direct Matin, que le projet de loi de réforme des retraites 'va continuer d'évoluer mais il va être voté dans son équilibre actuel'.(Le Monde)

Un effort sans précédent pour réduire le déficit public

Le gouvernement se refuse encore à l'avouer, mais c'est un véritable budget de rigueur qu'il présente, mercredi matin, en Conseil des ministres pour 2011. La réduction du déficit public à tenir est "historique", selon les mots de François Baroin. Celui-ci doit passer de 7,7 % du PIB en 2010 (chiffre légèrement révisé à la baisse de 0,1 point) à 6 % en 2011. Soit 60 milliards d'euros à trouver en un an, un effort jamais consenti depuis 50 ans. Pour y parvenir, le projet de loi de finances prévoit 40 milliards d'euros d'économies et mise sur le retour de la croissance.Attendue à 2 %, une hypothèse optimiste, celle-ci devrait générer, à elle seule, 12 milliards d'euros de rentrées supplémentaires. La fin des mesures de relance rapportera, elle, une quinzaine de milliards d'euros. Mais ce ne sera pas suffisant. Le gouvernement a dû se résoudre à couper dans les niches fiscales et sociales pour 9,4 milliards d'euros. Une véritable augmentation d'impôt qui ne dit pas vraiment son nom, puisque le taux de prélèvement obligatoire passera de 41,9 % du PIB en 2010, à 42,9 %, selon les chiffres du gouvernement... Une tendance en contradiction avec la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy de faire baisser les prélèvements obligatoires de 4 points de PIB en 10 ans.( Le Point)

Source : Yahoo Actualités





marie mendy



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