France
12/11/2015 23:05

Régionales: un front uni contre "l'UMPS"

Sous Mitterrand, il se disait que le Parti socialiste avait intérêt au renforcement de l'extrême droite pour affaiblir la droite. Depuis 2012, si le PS a fait le jeu du FN, il l'a tellement bien fait qu'il est obligé d'avancer l'hypothèse d'une «fusion» droite gauche contre Marine Le Pen pour le deuxième tour des régionales. A droite comme à gauche, personne n'est enthousiasmé même si chacun sait que seules ces fusions pourront, dans certaines régions, faire obstacle à une extrême droite dédiabolisée qui emportait 27% des suffrages au début de l'année. Un front uni contre "l'UMPS". Cette perspective promet un entre deux tours mouvementé et la relativisation des mauvais résultats du PS comme du probable bon score des Républicains. Revue de presse:



Régionales: personne ne veut de la fusion droite-gauche prônée par Valls
Le Premier ministre met les mains dans le cambouis. La fusion entre la droite et la gauche entre les deux tours des élections régionales pour faire barrage au Front national qu'aurait évoquée en privé Manuel Valls selon plusieurs médias semble faire l'unanimité... contre elle. Au sein de la majorité comme de l'opposition de nombreuses voix se sont ainsi élevées contre cette idée, accusée de faire le jeu de Marine Le Pen. Qui pour sa part se frotte les mains. (Francesoir.fr)

Régionales : Manuel Valls n'exclut "aucune hypothèse" face au FN
Déterminé à mener "une campagne vigoureuse" contre le FN, dont une ou plusieurs victoires le 13 décembre seraient selon lui "un drame", le chef du gouvernement prône de "tout faire". Il met ainsi au pied du mur le parti de Nicolas Sarkozy, avocat depuis 2011 du "ni ni" (ni PS ni FN en cas de duel au second tour entre les deux formations) et l'UDI, mais aussi une majorité qui part divisée au combat. (Reuters)

Élections régionales 2015 : pourquoi Manuel Valls prône la fusion des listes de droite et de gauche
Comme le raconte un stratège électoral du Parti socialiste, "pour l'instant la pression est sur nous mais il faudra bien parler de la droite qui refuse tout accord contre le Front national". Autrement dit, les méchants responsables des succès de l'extrême droite, "ce ne seront pas nous". Manuel Valls assume donc parfaitement de faire l'UMPS. D'après lui, l'UMPS n'est ni plus ni moins que l'équivalent d'une coalition, comme cela se fait en Allemagne par exemple. C'est le plan de Manuel Valls mais ce n'est pas celui de l'Élysée. (rtl.fr)

 

Sylvie Delhaye S. D.



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