Europe
01/09/2008 21:35

Sanctions envisagées contre la Russie : L’Ue partagée

Paris - Malgré les critiques sur sa faiblesse avec Moscou, Sarkozy veut afficher sa volonté de faire prévaloir la voie d’un "dialogue ferme" avec la Russie. Alors qu’un certain nombre de pays de l’Ue affiché leur préférence pour une ligne dure.



A en croire l’entourage de Nicolas Sarkozy, le Conseil devrait se contenter lundi de rappeler "fermement" à la Russie que l’accord de cessez-le-feu en six points négocié par Nicolas Sarkozy à la mi-août lors de sa visite à Moscou et à Tbilissi "doit être appliqué dans son intégralité". La Russie peut décider de mettre en place des sanctions à l’encontre d’autres pays, même si elle n’y est pas favorable, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev dans une interview à des chaînes de télévision russes.

"Nous ne sommes pas partisans de sanctions. On n’en prend que dans des cas extrêmes", a-t-il déclaré à la veille d’un sommet de l’Union européenne consacré à la crise géorgienne. Le recours aux sanctions exige l’adoption de lois spéciales, a-t-il remarqué, avant d’ajouter : "S’il le faut, nous pourrons adopter de telles lois". Il a toutefois souligné que cette option était "contre-productive". De son côté, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a affirmé hier que la Russie se trouvait dans son droit en Géorgie et a une nouvelle fois accusé les Européens de n’agir que dans leur propre intérêt, voire dans celui des Etats-Unis. "Quoi qu’il arrive et quoi qu’on en dise, la vérité est de notre côté.

Nous nous conduisons de manière absolument morale et conforme au droit international en vigueur", a-t-il dit dans des déclarations retransmises par la chaîne de télévision Vesti-24 à la veille d’un sommet extraordinaire de l’Union européenne (Ue) consacré à la crise géorgienne.


Source: Le Soleil

Awa Diakhate



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