Faits Divers - Société
07/09/2016 21:10

Santé: nos données partagées

Les diverses bases de données de santé rassemblent une formidable quantité d'informations de toutes sortes et de tous formats. Les universitaires et chercheurs, en les compilant, pourraient apporter davantage de réponses à de nombreuses maladies dont nous mourons encore aujourd'hui. Et ils ont raison.
D'un autre côté, les particuliers s'affolent des conséquences éventuelles de la publication de leurs données personnelles de santé : harcèlement publicitaire, révision des cotisations de l'assurance santé, etc. Ils n'ont probablement pas tort.



La loi de modernisation du système de santé, promulguée le 26 janvier 2016, prévoit en effet l'ouverture des données agrégées de santé à des fins de recherche, d'étude ou d'évaluation d'intérêt public, à tout citoyen, professionnel de santé ou organisme (public ou privé) participant au fonctionnement du système de santé et aux soins sous certaines conditions.
Pourtant, il est difficile d'imaginer que ces données puissent demeurer indéfiniment séparées ou secrètes. D'autre part, pour soigner les maladies de la façon la moins intrusive possible, il serait probablement utile d'agréger, outre les informations de santé, toutes celles relatives à notre alimentation et à nos conditions de vie en général, c'est à dire non pas seulement à notre corps, mais à son environnement également. Enfin, il faut envisager que les données de santé puissent être falsifiées sur leur lieu de stockage par tel ou tel groupe de pression afin de préserver divers intérêts avec d'incalculables conséquences.
Pour y voir un peu plus claire, on peut lire le dossier de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm): http://www.inserm.fr/thematiques/technologies-pour-la-sante/dossiers-d-information/big-data-en-sante

Sylvie Delhaye S. D.



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