"Je n'avais plus vu un tel étalage de technologie depuis les tournages de mes films Terminator!" a plaisanté l'ancien acteur, passionné d'automobile et que l'on avait vu au volant d'un Hummer, un dérivé d'un 4x4 de l'armée américaine vilipendé par les écologistes pour sa consommation gargantuesque.
Mais depuis son arrivée au pouvoir en 2003, le gouverneur s'est investi dans la défense de l'environnement, promulguant l'année dernière une ambitieuse législation sur la réduction des gaz à effet de serre, censés revenir en 2020 au niveau de ceux de 1990, une première pour un Etat américain.
Alors que M. Schwarzenegger a montré l'exemple en faisant convertir son Hummer à l'hydrogène, la Californie a aussi créé un précédent le 8 novembre en lançant des poursuites contre le gouvernement fédéral pour le forcer à approuver des règles plus strictes sur les émissions de gaz polluants.
Mais cette volonté politique se heurte à la réalité des quelque 30 millions de véhicules immatriculés dans un Etat où les transports publics restent peu développés et où posséder une voiture individuelle s'impose souvent.
Face à la montée du prix de l'essence à la pompe et aux inquiétudes sur le réchauffement climatique, tant les constructeurs, soucieux de parts de marché, que les politiques, répugnant à paraître interventionnistes, préfèrent insister sur des technologies qui permettraient aux Américains de conserver leur mode de vie construit autour de la voiture.
"C'est formidable de voir que les constructeurs automobiles développent des technologies pour nous permettre d'atteindre nos buts", a déclaré M. Schwarzenegger en passant en revue six voitures proposant différentes pistes écologiques.
"Ces voitures (...) prouvent que nous pouvons donner aux consommateurs les choix qu'ils veulent et protéger en même temps l'environnement", a affirmé le gouverneur: "ce sont exactement les innovations dont nous avons besoin".
Parmi les véhicules mis en lumière par M. Schwarzenegger figurent une Audi coupé capable de fonctionner aux biocarburants, une Volkswagen Jetta au diesel très économique et le prototype électrique Chevrolet Volt, symbole du virage à 180 degrés de General Motors dans l'approche de cette technologie non polluante.
Deux "hybrides" (essence-électricité) ont également retenu l'attention du gouverneur: le 4x4 Dodge Durango, destiné aux Américains souhaitant à la fois transporter huit personnes, remorquer de grosses charges et bénéficier d'une consommation réduite en ville, et une version rechargeable du modèle vedette de Toyota, la Prius.
La marque japonaise vient de prêter deux prototypes de Prius rechargeables à des universités publiques de Californie pour évaluer en conditions réelles leur consommation, théoriquement évaluée un litre d'essence aux 100 km.
Enfin, M. Schwarzenegger a aussi pu admirer la nouvelle Honda "FCX Clarity", une familiale fonctionnant avec une pile à hydrogène et n'émettant que de la vapeur d'eau, disponible en location longue durée dès 2008 dans le sud de la Californie.
La conférence de presse de M. Schwarzenegger s'est effectuée quelques minutes après la remise du prix de la "voiture verte de l'année", décerné à un concurrent du Dodge Durango, le gros 4x4 Chevrolet Tahoe, qui grâce à la technologie hybride, se contente de 10 litres d'essence aux 100 km.
Mais depuis son arrivée au pouvoir en 2003, le gouverneur s'est investi dans la défense de l'environnement, promulguant l'année dernière une ambitieuse législation sur la réduction des gaz à effet de serre, censés revenir en 2020 au niveau de ceux de 1990, une première pour un Etat américain.
Alors que M. Schwarzenegger a montré l'exemple en faisant convertir son Hummer à l'hydrogène, la Californie a aussi créé un précédent le 8 novembre en lançant des poursuites contre le gouvernement fédéral pour le forcer à approuver des règles plus strictes sur les émissions de gaz polluants.
Mais cette volonté politique se heurte à la réalité des quelque 30 millions de véhicules immatriculés dans un Etat où les transports publics restent peu développés et où posséder une voiture individuelle s'impose souvent.
Face à la montée du prix de l'essence à la pompe et aux inquiétudes sur le réchauffement climatique, tant les constructeurs, soucieux de parts de marché, que les politiques, répugnant à paraître interventionnistes, préfèrent insister sur des technologies qui permettraient aux Américains de conserver leur mode de vie construit autour de la voiture.
"C'est formidable de voir que les constructeurs automobiles développent des technologies pour nous permettre d'atteindre nos buts", a déclaré M. Schwarzenegger en passant en revue six voitures proposant différentes pistes écologiques.
"Ces voitures (...) prouvent que nous pouvons donner aux consommateurs les choix qu'ils veulent et protéger en même temps l'environnement", a affirmé le gouverneur: "ce sont exactement les innovations dont nous avons besoin".
Parmi les véhicules mis en lumière par M. Schwarzenegger figurent une Audi coupé capable de fonctionner aux biocarburants, une Volkswagen Jetta au diesel très économique et le prototype électrique Chevrolet Volt, symbole du virage à 180 degrés de General Motors dans l'approche de cette technologie non polluante.
Deux "hybrides" (essence-électricité) ont également retenu l'attention du gouverneur: le 4x4 Dodge Durango, destiné aux Américains souhaitant à la fois transporter huit personnes, remorquer de grosses charges et bénéficier d'une consommation réduite en ville, et une version rechargeable du modèle vedette de Toyota, la Prius.
La marque japonaise vient de prêter deux prototypes de Prius rechargeables à des universités publiques de Californie pour évaluer en conditions réelles leur consommation, théoriquement évaluée un litre d'essence aux 100 km.
Enfin, M. Schwarzenegger a aussi pu admirer la nouvelle Honda "FCX Clarity", une familiale fonctionnant avec une pile à hydrogène et n'émettant que de la vapeur d'eau, disponible en location longue durée dès 2008 dans le sud de la Californie.
La conférence de presse de M. Schwarzenegger s'est effectuée quelques minutes après la remise du prix de la "voiture verte de l'année", décerné à un concurrent du Dodge Durango, le gros 4x4 Chevrolet Tahoe, qui grâce à la technologie hybride, se contente de 10 litres d'essence aux 100 km.