Les trois assassinats ont été commis dans la région de Narathiwat, une des trois provinces de l'extrême sud du royaume où la population d'ethnie malaise est très majoritairement musulmane, contrairement au reste du pays largement bouddhiste.
Cette zone, frontalière de la Malaisie, est le théâtre d'un regain de violences séparatistes imputées à des groupes islamistes locaux. Plus de 2.700 personnes, de confessions bouddhiste et musulmane, y ont été tuées depuis janvier 2004.
L'informateur de l'armée, âgé de 58 ans et de confession musulmane, a été atteint par trois balles et poignardé si sauvagement qu'il a presque été décapité, a déclaré à l'AFP le lieutenant de la police Khanchitthol Kreunor qui était sur place.
La tête de la victime, ses bras et ses jambes ont ensuite été cloués à des morceaux de bois, disposés en croix, qui ont été posés au milieu d'une route du district de Rueso, a-t-il dit.
Le lieutenant a précisé que la police avait trouvé une note écrite en thaï, près de la croix, où on pouvait lire: "Voilà ce que méritent les infidèles. Les chiens des soldats doivent s'attendre à ce sort".
Les rebelles présumés, auteurs de l'agression, "savaient" que la victime était "un informateur de l'armée, ils veulent terroriser la population", a ajouté cet officier.
Environ deux heures plus tard, dans le district de Si Sakhon de la même province, deux poissonniers de confession bouddhiste, âgés respectivement de 61 et de 20 ans, ont été tués par balles avant d'être décapités, a indiqué la police, précisant que leurs têtes avaient été retrouvées.
Des groupes rebelles ont régulièrement recours à des décapitations depuis la reprise du conflit séparatiste dans cette région, il y a près de quatre ans.
Le mois de novembre a été particulièrement sanglant dans l'extrême sud de la Thaïlande où l'armée vient d'annoncer des redéploiements et un prochain renforcement du dispositif de sécurité.
La région était un sultanat indépendant jusqu'à son annexion par le Siam (ancien nom de la Thaïlande) il y a un siècle.
Cette zone, frontalière de la Malaisie, est le théâtre d'un regain de violences séparatistes imputées à des groupes islamistes locaux. Plus de 2.700 personnes, de confessions bouddhiste et musulmane, y ont été tuées depuis janvier 2004.
L'informateur de l'armée, âgé de 58 ans et de confession musulmane, a été atteint par trois balles et poignardé si sauvagement qu'il a presque été décapité, a déclaré à l'AFP le lieutenant de la police Khanchitthol Kreunor qui était sur place.
La tête de la victime, ses bras et ses jambes ont ensuite été cloués à des morceaux de bois, disposés en croix, qui ont été posés au milieu d'une route du district de Rueso, a-t-il dit.
Le lieutenant a précisé que la police avait trouvé une note écrite en thaï, près de la croix, où on pouvait lire: "Voilà ce que méritent les infidèles. Les chiens des soldats doivent s'attendre à ce sort".
Les rebelles présumés, auteurs de l'agression, "savaient" que la victime était "un informateur de l'armée, ils veulent terroriser la population", a ajouté cet officier.
Environ deux heures plus tard, dans le district de Si Sakhon de la même province, deux poissonniers de confession bouddhiste, âgés respectivement de 61 et de 20 ans, ont été tués par balles avant d'être décapités, a indiqué la police, précisant que leurs têtes avaient été retrouvées.
Des groupes rebelles ont régulièrement recours à des décapitations depuis la reprise du conflit séparatiste dans cette région, il y a près de quatre ans.
Le mois de novembre a été particulièrement sanglant dans l'extrême sud de la Thaïlande où l'armée vient d'annoncer des redéploiements et un prochain renforcement du dispositif de sécurité.
La région était un sultanat indépendant jusqu'à son annexion par le Siam (ancien nom de la Thaïlande) il y a un siècle.