Faits Divers - Société
26/06/2008 10:27

Un Européen sur cinq a goûté au cannabis


Dans ce "recueil sur le cannabis", une monographie de 700 pages publiée à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la drogue, des experts font le point sur le "phénomène culturel controversé" que représente aujourd'hui l'usage de cannabis.



Un Européen sur cinq a goûté au cannabis au cours de sa vie et 13,4 millions en ont consommé au cours du dernier mois, selon une étude de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) publiée jeudi.

Ils se penchent notamment sur l'évolution politique, législative, économique, sociale, sanitaire et médicale face à cette drogue.

Selon les chercheurs, le Maroc reste le principal fournisseur de cannabis de l'Europe. Mais la Thaïlande, l'Afghanistan, le Pakistan, certains Etats d'Asie centrale et de l'ex-Union soviétique fournissent également l'Europe.

La culture à domicile "a commencé à changer le visage du marché" européen au cours de la dernière décennie, rappelle également l'étude. Ainsi dans certains pays européens, la production locale représente une partie importante de l'offre (plus de 50% pour le Royaume-Uni).

Le prix de la résine de cannabis varie de 1,4 euro le gramme en Espagne à 21,5 euros en Norvège et celui de l'herbe est généralement plus bas, de 1,1 à 12 euros.

L'ouvrage pointe par ailleurs une grande disparité des lois entre Etats européens, estimant qu'une éventuelle harmonisation sera "très lente".

Ainsi le Portugal a dépénalisé la consommation de la drogue en 2000 et le Luxembourg a remplacé en 2001 l'emprisonnement par des amendes pour consommation et possession de cannabis.

Au contraire, le Danemark (2004) avec la fermeture emblématique du marché libre de Pusher Street ou l'Italie (2006) durcissaient leurs législations et les Pays-Bas revenaient partiellement sur la politique libérale des "coffee-shops".

De leur côté, les Etats entrés dans l'UE après 2004 ont souvent des lois plus dures, relèvent les experts de l'OEDT, basé à Lisbonne, mais les problèmes liés aux drogues y sont considérés comme moins importants que le chômage ou la pauvreté, même si la consommation de drogue augmente rapidement.

Source: news.yahoo.com

Y.K/SourcesWeb



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