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13/05/2015 01:57

Un deuxième tremblement de terre au Népal

Un deuxième tremblement de terre a secoué le Népal, deux semaines et demies après celui du 25 avril qui avait causé la mort de plus de 8000 personnes. La probabilité qu'un deuxième séisme survienne si peu de temps après le premier, dans le même lieu et de forte amplitude, était faible. Ce séisme, probablement une réplique du premier voit s'effondrer la certitude qu'un répit survient après toute catastrophe et laisse aux survivants quelque espoir de reconstruire leur existence. Les Népalais, depuis aujourd'hui, n'ont plus l'assurance que le danger est passé.
Dans la Chine ancienne, un vase de bronze comportant huit dragons avec une bille dans la gueule, prête à tomber dans la gueule d'un crapaud, permettait de savoir qu'un séisme s'était déclenché et dans quelle direction.
Aujourd'hui, les zones sismiques sont surveillées mais il n'est toujours pas possible d'établir des prévisions suffisamment fiables pour protéger les populations. Crédit photo: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/EastHanSeismograph.JPG?uselang=frhttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/EastHanSeismograph.JPG?uselang=fr. Revue de presse :



http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/EastHanSeismograph.JPG?uselang=fr
Un nouveau séisme fait au moins 41 morts au Népal :
Un nouveau violent séisme, de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter, a ébranlé mardi le Népal, faisant au moins 41 morts et plus de 1.000 blessés, des bâtiments fragilisés par le tremblement de terre du 25 avril s'étant effondrés. … L'épicentre a été localisé à 76 km à l'est de Katmandou, dans une région montagneuse proche de la frontière avec le Tibet. Le séisme a été ressenti jusqu'à New Delhi et Dacca, la capitale du Bangladesh, et a été suivi d'une demi-douzaine de répliques, dont une a atteint la magnitude 6,3. (Reuters)

Népal: la précieuse aide chinoise:
La Chine sait gérer un séisme, je pense notamment à celui qui a frappé le Sichuan en 2008. La situation d'une ampleur exceptionnelle (90 000 morts) avait alors été stabilisée en trois semaines. Les secouristes avaient affronté le sinistre comme en temps de guerre, intervenant simultanément sur tous les fronts : recherche et évacuation des victimes, prévention des risques de sur-accidents, les villages ensevelis, les explosions des usines chimiques, les incendies, les pollutions des rivières, les barrages fissurés, les contrôles des centrales nucléaires, les risques sanitaires, les logements d'urgence des sans-abri. 100 000 soldats avaient été déployés face à l'un des plus importants sinistres naturels de l'histoire du pays... (Lepoint.fr)

 

Sylvie Delhaye S. D.



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