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Dimanche 8 Juillet 2007 - 00:50

Lors d'une perquisiton, les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons ont découvert que l'ordinateur personnel du général Philippe Rondot contenait des notes retraçant des déclarations selon lesquelles Dominique de Villepin était à l'origine d'une tentative de compromission de Nicolas Sarkozy. Si elle était avérée, une telle manipulation politique pourrait conduire à la mise en examen de l'ancien Premier ministre.


Clearstream: une conspiration?
Les notes de l'ex-conseiller au Ministère de la défense suggèrent, même si elles ne constituent pas des preuves directes, l'implication de l'ancien Premier ministre.
Selon ces notes, M. de Villepin aurait poussé Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président d'EADS, à dénoncer à la justice des personnalités, dont l'ex-ministre de l'Intérieur, faussement accusées de détenir des comptes occultes. L'objectif premier de cette manoeuvre aurait été de "balancer Nicolas Sarkozy", selon des propos prêtés à Imad Lahoud, autre personnage clef du dossier.

"Je démens catégoriquement ces propos", a assuré vendredi soir Imad Lahoud à l'AFP. Dans un entretien à L'Est républicain publié samedi", M. de Villepin se dit "stupéfait et indigné de voir qu'on peut instruire le procès de quelqu'un dans les médias alors qu'il n'a même pas accès au dossier".

"A aucun moment de n'ai demandé à qui que ce soit d'enquêter sur des personnalités politiques, encore moins de les compromettre", affirme Dominique de Villepin. "Je démens formellement avoir pris quelque initiative que ce soit, ni en direction du juge van Ruymbeke, ni en faveur d'Imad Lahoud, que je n'ai jamais rencontré", déclare M. de Villepin. L'ex-Premier ministre avait déjà déclaré jeudi dans un communiqué qu'il souhaitait "maintenant disposer du statut de témoin assisté" pour pouvoir se défendre.


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Henri Vario-Nouioua

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