Joseph Scognamiglio
Candidat aux élections cantonales 2008 Istres sud

Mon engagement politique

Intégrité et sincérité sont les qualités nécessaires à l'exercice d'un mandat populaire.
Joseph Scognamiglio et Catherine Brunelière : pour devenir vos correspondants au service de votre canton pour relayer vos attentes.


Elections cantonales des 9 et 16 mars 2008

Joseph Scognamiglio
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Commentaires (8) | Rédigé par Joseph Scognamiglio le 20/12/2007 à 11:30

Commentaires

1.Posté par ganet le 24/12/2007 11:59
Moi je viens juste me plaindre des libertées prises par ceux qui distribues vos tracts .......sur les pares brises de voitures ,il as plue dessus et le tract et restée collé ................qui nettoie ??? moi ???????????

Je vous pris de leurs demander de ne rien deposer sur les pares brises ,les boites aux lettres su fissent a cet effet ,.

Merci.

2.Posté par Jo Scognamiglio le 26/12/2007 06:50
Ganet,
Merci pour votre intervention, pouvez-vous me préciser si vous êtes d'Istres ou Fos/mer.
Normalement nous ne faisons que les boîtes aux lettres.
Sincères salutations.
Jo Scognamiglio.

3.Posté par Claudio Cirasaro le 29/12/2007 20:41
Bonjour Joseph,

Je termine la lecture de ton premier tract électoral.

Tu dis « - d'un conseiller qui s'implique réellement sur la sécurité... pour permettre à chaque citoyen de vivre et de travailler sereinement, sans avoir la peur au ventre d'être agressé à tout moment. » Dans la même veine tu poursuis « La guerre à l'incivisme et à l'insécurité... Il faut responsabiliser les parents des délinquants mineurs qui nous polluent la vie. »

J'y vois une énième démonstration du désarroi, du recul - voir de l'abandon – des idées de gauche et du succès des fondamentaux droitiers.

Succès d'abord parce que la droite a imposé le terrain du débat politique.

Salarié du secteur privé, ma « peur au ventre », celle qui m'empêche de « vivre et de travailler sereinement », est moins nourri par la crainte d'être agressé que celle de l'insécurité sociale, de la perte d'emploi, de la précarité. C'est sur ce terrain là, celui de la solidarité sociale – sécurité sociale, sécurisation des parcours professionnels, retraites par répartition – que j'attends un conseiller général de gauche. C'est encore sur le terrain du maintien et du développement des services publics – école, formation, transports, énergies – comme alternative crédible et durable à la marchandisation du matériel et de l'immatériel, à la financiarisation des rapports sociaux. C'est aussi sur le terrain des pratiques démocratiques, de la restauration de la souveraineté populaire, de la réforme des institutions, du partage du pouvoir entre les citoyens et leurs élus et du droit de vote des étrangers.

Succès aussi parce qu'elle a imposé les mots.

« guerre », « polluent » sont des mots choquants. Ils le sont au moins autant que « racaille » et « Karcher ». Polluer c'est salir, souiller, infecter est ce ainsi qu'on parle des hommes ? La guerre est la pire des politiques. La droite emploie ces mots à dessein. Elle cherche à stigmatiser des populations, à diviser, à nourrir et provoquer la haine. La confusion entre « incivisme » et « insécurité » fait aussi partie de la manipulation. C'est un tout autre discours qu'on attend d'un élu de gauche. Education, prévention, réinsertion sont autant de mots et d'actions qui, sans tomber dans l'angélisme, précèdent et suivent la punition. Je ne sais plus qui disait « fermer un école, c'est ouvrir une prison ».

Succès enfin parce qu'elle a imposé les idées

« Il faut responsabiliser les parents ». Cette formule résume à elle seule un choix de société. Il en va de l'insécurité comme de bien d'autres sujets. Le cheval de bataille de la droite a toujours était « moins d'Etat » social. Un « moins d'Etat » social auquel fait écho un « plus d'Etat » répressif. Libre, l'individu est responsable de ces actes. Cette solution, qui existe déjà, d'une certaine façon viole les principes élémentaires du droit pénal. Elle fait supporter à une famille les actes d'un de ses membres. Les études sociologiques sur l'inefficacité et la nocivité de cette idée sont nombreuses. Je t'invite à lire les travaux de Laurent Mucchielli ou de Loïc Wacquant sur le sujet. Mais elle a la vie dure. Punir, punir et encore punir ça n'est payant ni à cours, ni à moyen, ni à long terme si rien n'est fait pour éradiquer la cause plutôt que la conséquence. Et la cause est tout entière contenue dans les conditions de vie, dans l'environnement social et urbain, dans l'isolement individuel et de classe... autant de pistes qui mènent tout droit vers les comportements déviants.

La bataille à gauche ne se gagnera pas en épousant les idées de droite. Face à une droite dite « décomplexée », il faut une gauche combative, idéologiquement solide. Tout autre attitude serait faustienne et conduira irrémédiablement à l'échec.

4.Posté par Jo Scognamiglio le 31/12/2007 09:36
Claudio,
Peux-tu m’expliquer pourquoi quand on est de sensibilité de gauche, on doit s’interdire de parler de sujet comme l’insécurité ou d’actes d’incivilités.
Seule la droite a le courage d’aborder ces thèmes qui sont vécus par certaines personnes au quotidien. (si tu veux des exemples précis, je suis en mesure de t’en fournir des dizaines).
Alors tant mieux pour toi, si tu ne te sens pas concerné par l’incivisme, mais pour ma part, après avoir rencontré des dizaines de personnes sur le Canton (St Mître, Fos et Istres), je suis en mesure de te dire que beaucoup attendent plus de sécurité par un renforcement de la prévention tout d’abord, avec tout ce que cela implique bien sûr, élus locaux, forces de sécurité, associations, représentant de l’Etat etc.…
La justice est garante des grandes libertés publiques, elle est garante aussi de la sûreté, qui doit être d’abord celle des personnes.
Il faut appliquer fermement l'autorité de la loi.
Il faut en finir avec le soi-disant manque d'autorité des parents.
Il faut responsabiliser les parents des délinquants mineurs.
Il faut arrêter de croire que l'école n'est plus en mesure de transmettre les valeurs de civisme et de citoyenneté qui donnent des droits mais qui imposent aussi des devoirs.
En disant cela, j’affirme haut et fort être toujours quelqu’un de sensibilité de Gauche.
Mais chacun a le droit d’avoir sa propre vision sur l’égalité des droits et des chances de tous les citoyens.

5.Posté par Claudio Cirasaro le 01/01/2008 22:29
Bonsoir Joseph

Je ne peux pas te l'expliquer parce que tel n'est pas mon propos. Comme d'ailleurs il n'est pas dans mes intentions de contester ta sensibilité de gauche. De même que je ne dis pas ne pas être concerné par l'insécurité. Tu interprètes. Et de grâce cessons de confondre insécurité et incivisme.

Il n'est pas question d'abandonner le terrain de la délinquance à la droite. Mais l'occuper avec les mêmes mots, les mêmes arguments et les mêmes idées que la droite est une erreur stratégique.

Les mots d'abord parce qu'ils ont un sens.

« Polluent ». Pardon pour la dureté de mon propos mais employer ce terme c'est faire insulte à l'humanité que le délinquant partage avec nous. A moins qu'on ne la lui reconnaisse plus et nous basculons dans une autre dimension. Je m'y oppose de toutes mes forces.

La « guerre » c'est camp contre camp. L'ennemi doit être défait, anéanti. Cette conception répressive contre le petit délinquant d'aujourd'hui porte en germe le grand délinquant de demain. Elle stigmatise les « classes dangereuses », elle exclut. Lutter contre la délinquance est plus approprié. Elle ne cède rien en fermeté mais la différence sémantique est de taille. Dans cette conception on traite le phénomène dans son ensemble. On prévient, on réprime, on réinsert. Une précision, dans cette conception la prévention ne signifie pas, comme dans le détournement de sens orchestré par la droite, réprimer le supposé délinquant avant le passage à l'acte estimé mais écarter des voies de la délinquance.

La lutte contre la délinquance nous ramène au terrain et les terrains s'entrecroisent.

La délinquance est un phénomène complexe, son traitement est irréductible à elle même. On ne peut traiter la question de la délinquance sans considérer l'environnement urbain et social. La lutte contre la délinquance passe par des politiques d'insertion dans l'emploi stable et digne; des politiques de maintien et de développement des services publics de proximité. Quels sont ces services publics ? La police bien sûr mais aussi l'école, les services sociaux, les transports, la justice...; la facilitation de la création d'un tissu associatif; Last but not least le développement de la démocratie et la participation de tous aux décisions. Ce n'est pas faire de l'angélisme que de dire ça. Tu vois en cela nos points de vue se rapprochent, pourquoi ne pas le dire dans les tracts ?

Quant aux idées, je persiste et signe. La responsabilisation des parents de mineurs délinquants est inefficace et nocive. L'acte délictueux fait déjà au moins deux victimes – celui qui le subit et la société tout entière – n'en faisons pas une troisième : la famille du délinquant.

Quant à l'égalité des droits et de chances c'est un tout autre débat. Je ne crois pas en l'égalité des chances. C'est un concept qui ne sert qu'à masquer le rejet de l'égalité des droits et le caractère inégalitaire de notre société. Je ne crois qu'en l'égalité des droits. Celle qui est écrite dans la déclaration des droits de 1789 et la déclaration universelle et qu'il faut mettre en œuvre.

6.Posté par djerari rachid le 01/01/2008 23:05
Plus puissant que la violence le respect !

Il est illusoire de répondre par la seule pénalisation au malaise d’une partie de la population française assignée à résidence dans des quartiers mal reliés à l’espace commun, politiquement sous-représentée, sans perspective de promotion sociale. En cette période préélectorale, la délinquance est trop utilisée comme une ressource de communication politique et pas assez traitée comme le problème de société qu’elle est véritablement. La prévention de la délinquance juvénile appelle une autre réponse de la part des autorités publiques, à l’abri des risques de surenchère.

7.Posté par Papounet le 02/01/2008 12:53
Ne vous inquiétez pas M. Cirasaro, dès que M. Scognamiglio sera parvenu à déménager le salon de coiffure de son épouse et qu'il ne sera plus PERSONNELLEMENT concerné par les "incivilités", alors il reprendra, à votre grand soulagement, son discours d'homme de gauche pour qui la délinquance n'existe pas. Iil vous rejoindra donc au pays des Bisounours où il ne faut surtout pas appeler les choses par leur nom et où les parents ne sont surtout pas responsables de leurs enfants....

8.Posté par Jean-Philippe Guerini le 28/01/2008 21:52
Papounet : que de non sens dans votre post ; n'est ce pas la gauche qui créa la police de proximité afin de travailler en amont sur l'insécurité ?

Quelle femme ou quel homme de gauche en charge a dit que la délinquance n'était pas un problème qu'il fallait régler aussi bien par de la prévention que par des peines justes ?

Lisez un peu nos programmes, cela vous cultivera...

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