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13e circonscription. Gaby Charroux a lancé sa campagne officielle

Perspective communiste

Le Front de Gauche aime la transparence. C'est l'une des lignes directrices de son programme et c'est sans doute la raison pour laquelle, la conférence de presse d'annonce -officielle- de la candidature de Gaby Charroux tenait davantage de la réunion publique que du huis clos intime réservé aux journalistes samedi. C'est donc devant un parterre (très) confortable de militants que le Maire de Martigues a annoncé qu'il briguerait, avec Patricia Fernandez-Pédinielli, sa suppléante, un poste de Député le 10 juin prochain sur la 13e circonscription.

Pour le Maire, Président de la Capm et Conseiller Général, cette annonce fut l'occasion de rendre, une fois encore, hommage au travail de celui à qui il espère succéder, Michel Vaxès. Ce fut également l'occasion de rappeler que la création du Front de Gauche, pour lequel il milite, "était la bonne solution" au regard des résultats enregistrés lors de l'élection présidentielle. "Les regards sur le Front de Gauche ont changé" a-t-il clamé. "Partout où ses résultats ont été, forts, le Président de la République a été élu confortablement. Et les villes gérées par les Maires communistes rassemblent en faveur de la Gauche". Puis, "Le Front de Gauche, qui au soir du premier tour, a lancé un appel immédiat à voter en faveur du candidat socialiste sans contrepartie politique, est le seul parti à même de rassembler et je veux être le candidat du rassemblement". Au-delà de la Gauche, même, puisque Gaby Charroux veut "tendre la main" aux électeurs "qui ont porté le FN entre 22 et 30 % sur les six villes de la circonscription". "Ils ont leur place à nos côtés, dès lors qu'ils rejettent les valeurs d'exclusion que porte une telle organisation".

Autant d'arguments avancés par Michel Vaxès, devenu Président du comité de soutien de Gaby Charroux et qui reprend à son compte le slogan socialiste : "Le Président que nous avons contribué à élire disait, hier, "Le changement, c'est maintenant !" Nous, nous disons pour les législatives, "Le changement, c'est maintenant !"

Stéphane Rossi (La Provence, le 14 mai 2012)


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