200 millions d'ouvrier.e.s en grève générale en Inde et des dirigeants du CPI(M) arrêtés
Perspective communiste
Sujan Chakraborty et Anadi Sahoo, dirigeants du Parti Communiste d'Inde (marxiste) du Bengale occidental, ont été arrêtés par la police au cours de la plus grande grève nationale jamais organisée en Inde - article et traduction Nico Maury
Ils ont été arrêtés à Kolkata. On estime à 200 millions le nombre de personnes ayant pris part à la première journée de deux jours de grève générale en Inde, impliquant au moins 10 centrales syndicales.
Le Centre des syndicats indiens (CITU - affilié au CPI(M)) a félicité les travailleurs et les travailleuses pour leur action «historique» impliquant les secteurs public et privé, y compris le secteur bancaire. Des informations faisant état de grèves très suivit dans de nombreux États comme le Bengale occidental, l’Odisha, l’Assam, le Tripura, le Kerala et le Karnataka.
Tapan Sen, secrétaire général de la CITU, a déclaré que «l'étendue des mobilisations sans précédent et la participation active des travailleuses et travailleurs à la grève est une indication claire de l'ampleur de la colère et du ressentiment des travailleurs contre les politiques néolibérales [du gouvernement] ".
La grève a été déclenchée en signe de protestation contre les «politiques anti-ouvrières et anti-populaires du gouvernement Modi», notamment l'augmentation des prix, la privatisation des actifs de l'État et les amendements à la législation du travail qui, selon les syndicats, étaient conçus pour «imposer des conditions d'esclavage aux travailleuses et travailleurs. "
Les syndicats ont proposé une liste de 12 revendications pour lutter contre l'inflation, la montée du chômage et la baisse des salaires et des retraites, ce qui, selon eux, contribuerait à relancer l'économie en difficulté en Inde.
Les grèves ont été solidement soutenues dans les écoles, les usines et d'importants secteurs industriels, avec des rassemblements et manifestations de masse dans la plupart des villes et villages du pays.
Les transports ont été arrêtés au Kerala, les grévistes bloquant les trains, et les bus privés et appartenant à l'État ont été incapables de fonctionner en raison de manifestations massives sur les routes.
Les autorités ont réagi en procédant à des arrestations à grande échelle de grévistes, notamment de membres éminents du Parti Communiste d'Inde (marxiste) au Bengale occidental.
Chakraborty a déclaré qu'il a été arrêté par "des policiers dotés d'équipements antiterroristes… d'autres camarades de Jadavpur ont subit le même sort". Il a insisté pour que "la lutte continue", décrivant les événements comme un "champ de bataille" de Kolkata.
Sen a déclaré: «Cette grève est un avertissement clair de la classe ouvrière et des citoyen.ne.s indien.ne.s contre l'attaque de leurs droits fondamentaux et leurs conditions de vie. "C'est un avertissement fort face aux politiques qui hypothèquent le pays aux intérêts des entreprises."
Parmi les syndicats en grève figurent l'INTUC, l'AITUC, le Hind Mazdoor Sabha, la CITU, la AIUTUC), entre autres.
Le Bhartiya Mazdoor Sangh (BMS ou Indian Workers 'Union), affiliée à Rashtriya Swayamsewak Sangh (nationalistes), ne soutenait pas la grève.
Le Centre des syndicats indiens (CITU - affilié au CPI(M)) a félicité les travailleurs et les travailleuses pour leur action «historique» impliquant les secteurs public et privé, y compris le secteur bancaire. Des informations faisant état de grèves très suivit dans de nombreux États comme le Bengale occidental, l’Odisha, l’Assam, le Tripura, le Kerala et le Karnataka.
Tapan Sen, secrétaire général de la CITU, a déclaré que «l'étendue des mobilisations sans précédent et la participation active des travailleuses et travailleurs à la grève est une indication claire de l'ampleur de la colère et du ressentiment des travailleurs contre les politiques néolibérales [du gouvernement] ".
La grève a été déclenchée en signe de protestation contre les «politiques anti-ouvrières et anti-populaires du gouvernement Modi», notamment l'augmentation des prix, la privatisation des actifs de l'État et les amendements à la législation du travail qui, selon les syndicats, étaient conçus pour «imposer des conditions d'esclavage aux travailleuses et travailleurs. "
Les syndicats ont proposé une liste de 12 revendications pour lutter contre l'inflation, la montée du chômage et la baisse des salaires et des retraites, ce qui, selon eux, contribuerait à relancer l'économie en difficulté en Inde.
Les grèves ont été solidement soutenues dans les écoles, les usines et d'importants secteurs industriels, avec des rassemblements et manifestations de masse dans la plupart des villes et villages du pays.
Les transports ont été arrêtés au Kerala, les grévistes bloquant les trains, et les bus privés et appartenant à l'État ont été incapables de fonctionner en raison de manifestations massives sur les routes.
Les autorités ont réagi en procédant à des arrestations à grande échelle de grévistes, notamment de membres éminents du Parti Communiste d'Inde (marxiste) au Bengale occidental.
Chakraborty a déclaré qu'il a été arrêté par "des policiers dotés d'équipements antiterroristes… d'autres camarades de Jadavpur ont subit le même sort". Il a insisté pour que "la lutte continue", décrivant les événements comme un "champ de bataille" de Kolkata.
Sen a déclaré: «Cette grève est un avertissement clair de la classe ouvrière et des citoyen.ne.s indien.ne.s contre l'attaque de leurs droits fondamentaux et leurs conditions de vie. "C'est un avertissement fort face aux politiques qui hypothèquent le pays aux intérêts des entreprises."
Parmi les syndicats en grève figurent l'INTUC, l'AITUC, le Hind Mazdoor Sabha, la CITU, la AIUTUC), entre autres.
Le Bhartiya Mazdoor Sangh (BMS ou Indian Workers 'Union), affiliée à Rashtriya Swayamsewak Sangh (nationalistes), ne soutenait pas la grève.