25 morts, 300 blessés à Kiev et l'ouest du pays qui s'embrase, l'Ukraine cours vers la guerre civile
Perspective communiste
Ils ont été financé par les occidentaux, toléré par le Parti des régions, les néonazis d'EuroMaïdan ont tenté hier de prendre le Parlement (la Rada) pour mener un putsch, les forces de sécurité ukrainienne ont lancé en réponse une forte contre-offensive qui se solde par de lourdes pertes de part et d'autre
La tension est à son maximum à Kiev, la capitale ukrainienne
Les autorités ont adressé ce mardi un ultimatum à l'opposition pour mettre fin aux violents affrontements entre opposants au président Viktor Ianoukovitch et policiers. Vers 20 heures, le gouvernement a fini par exécuter ses menaces et lancé l'assaut sur les manifestants, réunis à la Maïdan, la place de l'Indépendance, occupée par des milliers de personnes depuis près de trois mois.
Vers Minuit, la Maison des Syndicats, transformée en QG des manifestants en plein centre de Kiev, était en feu sur plusieurs étages. Des opposants quittaient ce bâtiment donnant sur le Maïdan, place centrale de Kiev.
Selon le chef de la commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Alexeï Pouchkov, l'Ukraine se trouve au bord de la "guerre civile". Et Alexeï Pouchkov a accusé les Occidentaux d'en être responsables.
Les néonazis d'EuroMaïdan ont déclenché hier une offensive alors que les négociations avançaient vers une fin de conflit
Dans la matinée, plus de 20 000 manifestants s'étaient dirigés vers le parlement, qui doit examiner une réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs présidentiels. Bon nombre occupaient également le siège du Parti du président Viktor Ianoukovitch. Entre 200 et 300 d'entre eux ont jeté des pavés et des cocktails molotov sur ce bâtiment dont ils ont brisé plusieurs vitres.
Les policiers ont tiré sur les manifestants des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes et ont eu recours au gaz lacrymogène, après des jets de pavés.
Les autorités ont adressé ce mardi un ultimatum à l'opposition pour mettre fin aux violents affrontements entre opposants au président Viktor Ianoukovitch et policiers. Vers 20 heures, le gouvernement a fini par exécuter ses menaces et lancé l'assaut sur les manifestants, réunis à la Maïdan, la place de l'Indépendance, occupée par des milliers de personnes depuis près de trois mois.
Vers Minuit, la Maison des Syndicats, transformée en QG des manifestants en plein centre de Kiev, était en feu sur plusieurs étages. Des opposants quittaient ce bâtiment donnant sur le Maïdan, place centrale de Kiev.
Selon le chef de la commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Alexeï Pouchkov, l'Ukraine se trouve au bord de la "guerre civile". Et Alexeï Pouchkov a accusé les Occidentaux d'en être responsables.
Les néonazis d'EuroMaïdan ont déclenché hier une offensive alors que les négociations avançaient vers une fin de conflit
Dans la matinée, plus de 20 000 manifestants s'étaient dirigés vers le parlement, qui doit examiner une réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs présidentiels. Bon nombre occupaient également le siège du Parti du président Viktor Ianoukovitch. Entre 200 et 300 d'entre eux ont jeté des pavés et des cocktails molotov sur ce bâtiment dont ils ont brisé plusieurs vitres.
Les policiers ont tiré sur les manifestants des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes et ont eu recours au gaz lacrymogène, après des jets de pavés.
Alors que l'assaut est toujours en cours contre les manifestants dans le centre de Kiev ce matin, le président ukrainien menace de "changer de ton" avec les dirigeants de l'opposition s'ils ne prennent pas leurs distances avec les manifestants les plus radicaux après les violences, qui ont fait au moins 16 morts à Kiev.
Le chef de l'Etat accuse dans un communiqué certains manifestants antigouvernementaux d'avoir "franchi les limites" en appelant leurs partisans à se rendre avec des armes sur la place de l'Indépendance pour la défendre face aux forces de l'ordre, en allusion à l'organisation d'extrême droite Praviy Sektor (Secteur droite). Qualifiant ces manifestants de "criminels", il assure qu'ils seront traduits en justice.
"Il n'est pas trop tard pour mettre fin au conflit", assure toutefois Viktor Ianoukovitch, qui a reçu dans la nuit deux chefs de file de l'opposition, Vitali Klitschko et Arseni Iatseniouk.
La contestation se poursuit dans l'ouest du pays
Dans la soirée, des manifestants ont pris d'assaut le siège de l'administration et de la police dans la ville occidentale de Lviv. Environ 500 opposants ont investi l'administration régionale, puis le siège de la police régionale, sans rencontrer de résistance, après y avoir lancé des pierres. Dans cette ville, à l'issue d'affrontements au cocktail Molotov, qui ont mis le feu à des bâtiments militaires, quelque 5 000 manifestants ont pris le contrôle des dépôts d'armes.
Dans la région de Ternopil (ouest), les manifestants ont jeté des cocktails molotov sur le siège régional de la police qui a pris feu, a indiqué la police locale. A Ivano-Frankivsk, également à l'ouest, quelque 50 manifestants encagoulés ont pris d'assaut l'administration régionale avant de l'occuper.
