Perspective communiste
A l'appel de 10 syndicats nationaux d'Inde, 250 millions de travailleuses et de travailleurs de toute l'Inde ont cessé le travail pour 24H. En ligne de mire, la politique néolibérale du gouvernement nationaliste de Narendra Modi - article et traduction Nico Maury
Ainsi, les organisations suivantes :
AICCTU - All India Central Council of Trade Unions (Communist Party of India (Marxist-Leninist) Liberation)
AITUC - All India Trade Union Congress (Communist Party of India)
AIUTUC - All India United Trade Union Centre (Socialist Unity Centre of India (Communist))
CITU - Centre of Indian Trade Unions (Communist Party of India (Marxist))
HMS - Hind Mazdoor Sabha (non affiliée politiquement)
INTUC - Indian National Trade Union Congress (Indian National Congress)
LPF - Labour Progressive Federation (Dravida Munnetra Kazhagam)
SEWA - Self Employed Women's Association (non affiliée politiquement)
TUCC - Trade Union Coordination Centre (All India Forward Bloc)
UTUC - United Trade Union Congress (Revolutionary Socialist Party)
Condamnent les attaquent contre le Code du travail et la volonté "d'imposer l'esclavage aux travailleurs-travailleuses". Le gouvernement est resté sourd aux revendications portant sur les questions fondamentales du chômage, des salaires et de la sécurité sociale.
Mercredi, des millions d'Indien.ne.s ont inondé les rues du pays lors de la grève générale contre les politiques économiques et sociales du gouvernement de droite du Premier ministre Narendra Modi et du ministre de l'Intérieur Amit Shah.
"L'attitude du gouvernement est celle du mépris envers les travailleurs" pour la CITU. La grève, connue en Inde sous le nom de Bharat Bandh, a rassemblée environ 250 millions de personnes, faisant de cette action la plus importante de son genre dans l'histoire de l'Inde.
"Les politiques anti-peuple et anti-travail du gouvernement Modi-Shah ont créé un chômage catastrophique et affaiblissent nos PSU (entreprises publiques) pour justifier leur vente aux amis/copains capitalistes de Modi", a tweeté le politicien d'opposition Rahul Gandhi. "Aujourd'hui, plus de [250 millions] de travailleurs indiens ont appelé à Bharat Bandh 2020 pour protester. Je les salue."
Le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) salue les mobilisations "malgré les arrestations et la répression à grande échelle." Et salue la convergence avec d'autres secteurs : "Une nouvelle caractéristique de la grève a été la forte participation des paysan.ne.s et des travailleurs-travailleuses agricoles dans les zones rurales pour souligner la gravité de la détresse agraire".
CPIM Politburo congratulates the working class, peasants, agricultural workers, students and other democratic sections for the magnificent strike across the country on January 8 despite large scale arrests and repression.#MazdoorKisanStrike https://t.co/78Eq71jvTQ
— CPI (M) (@cpimspeak) January 8, 2020
1000s of workers from all sectors participated in #GeneralStrike today in Haryana. The transport workers in the state have been on warpath. The tremendous participation of workers shows that the govt has failed to fulfil needs of the working class. #MazdoorKisanStrike pic.twitter.com/EI8nEQmPl0
— CPI (M) (@cpimspeak) January 8, 2020
Tamil Nadu is witnessing massive participation in the All India #GeneralStrike. CPIM is actively involved in mobilising people in support of the call given by the trade unions.#MazdoorKisanStrike pic.twitter.com/DKjk1lpURC
— CPI (M) (@cpimspeak) January 8, 2020
Des photos de la grève montrent des Indien.ne.s manifestant dans les rues, fermant les transports et l'industrie dans tout le pays.
The effect of the strike on Sonamura..@karp1949 @cpimspeak @PTI_News pic.twitter.com/0WmDSrZZxV
— CPI(M) West Tripura (@CPIMWestTripura) January 8, 2020
General strike in India today. In West Bengal the train cannot run because workers have put their bodies on the line. pic.twitter.com/FF7Q2oWyRK
— Vijay Prashad (@vijayprashad) January 8, 2020
Reserve Bank of India is totally under General Strike. Unprecedented, not opened even. 1st time in history. #MazdoorKisanStrike. #StrikeHardSaveBengal. https://t.co/vLZQEtTogf
— Dr.Sujan Chakraborty (@Sujan_Speak) January 8, 2020
Les manifestant.e.s ont bloqué les routes et les voies ferrées, tandis que les manifestants ont également scandé des slogans contre la nouvelle loi sur la nationalité du gouvernement qui, selon les opposants, est anti-musulmane et a déclenché de nombreuses manifestations.
Dans l'État du Bengale occidental, des grévistes ont pris pour cible des chemins de fer et des autoroutes clés et ont brûlé des pneus sur une route principale de la capitale de l'État de Calcutta. Les manifestant.e.s portaient des drapeaux rouges lors des rassemblements dans la ville.
Au Kerala, au Tripura, tous les commerces, les entreprises, les administrations étaient fermées.