26,52 % pour les communistes de l'AKEL lors des élections législatives chypriotes
Perspective communiste
Chypre a renouvelé son parlement dimanche. Même si le parti au pouvoir de centre-droit reste en tête, l'abstention est en forte hausse et la fragmentation politique est renforcée. Le Parti progressiste des travailleurs (AKEL) reste la seconde force politique du pays, malgré un fort recul électoral - article et traduction Nico Maury
Dimanche 22 mars, les 543.000 électeurs de la République de Chypre était appelés à renouveler les 56 sièges de la Chambre des Représentants, leur parlement unicaméral. Chypre est depuis 2013 soumise aux injonctions de la Troïka et subit une politique d'austérité. Le taux de participation est ainsi passé de 78,7 % à 66,7 %,
Le parti du Rassemblement démocratique (DISY, centre-droit) du président Nikos Anastasiadis recueille 31,7 % des suffrages et conserve 18 députés (-2). Le Parti démocratique (DIKO), allié occasionnel sur la politique économique du Disy, perd, de son côté, 1 député et en conserve 8. Il recueille 14,97 % des suffrages (15,76% en 2011).
En 2011 il recueillait 34,28 % des suffrages. Les communistes de l'AKEL, malgré une situation politique et économique difficile parviennent à conserver la seconde place. En recul de 6 points par rapport à 2011 (32,67%), l'AKEL parvient à conserve 15 députés (-4) et un soutien populaire de 26,52 %.
Pour Andros Kyprianou, leader de AKEL, les résultats de son parti ne sont pas au niveau des attentes. "Le résultat n'est pas ce que nous attendions et nous ne sommes pas satisfaits. Les électeurs d'AKEL et le peuple de Chypre en général nous ont clairement envoyé un message. Les électeurs d'AKEL ne sont pas déplacés vers d'autres parties, ils ont opté pour l'abstention. Ceci a grandement influé sur le résultat électoral de l'AKEL", déclare le dirigeant communiste.
Les sociaux-démocrates du Mouvement pour la démocratie sociale (EDEK) perdent 1 député et en conservent 4. Ils recueillent 6,39% des voix (contre 8,93 % en 2011).
L'irruption de nouvelles formations politiques
Le parlement de Chypre sera composé de nouveaux députés, issues de nouvelles formations politiques. Ainsi les centristes de l'Alliance citoyenne auront 3 députés (6,21 %), même situation pour le Mouvement solidaire (5,42 % et 3 députés) et pour les écologistes du Mouvement écologiste et environnementaliste (KOP) qui disposent désormais de 3 députés (+2) avec 4,97 %.
L'extrême droite nationaliste, Front populaire national (ELAM), fait son entrée au parlement avec 3,83 % et 2 députés. En 2011, les nationalistes recueillaient 1,08%.
Le parti du Rassemblement démocratique (DISY, centre-droit) du président Nikos Anastasiadis recueille 31,7 % des suffrages et conserve 18 députés (-2). Le Parti démocratique (DIKO), allié occasionnel sur la politique économique du Disy, perd, de son côté, 1 député et en conserve 8. Il recueille 14,97 % des suffrages (15,76% en 2011).
En 2011 il recueillait 34,28 % des suffrages. Les communistes de l'AKEL, malgré une situation politique et économique difficile parviennent à conserver la seconde place. En recul de 6 points par rapport à 2011 (32,67%), l'AKEL parvient à conserve 15 députés (-4) et un soutien populaire de 26,52 %.
Pour Andros Kyprianou, leader de AKEL, les résultats de son parti ne sont pas au niveau des attentes. "Le résultat n'est pas ce que nous attendions et nous ne sommes pas satisfaits. Les électeurs d'AKEL et le peuple de Chypre en général nous ont clairement envoyé un message. Les électeurs d'AKEL ne sont pas déplacés vers d'autres parties, ils ont opté pour l'abstention. Ceci a grandement influé sur le résultat électoral de l'AKEL", déclare le dirigeant communiste.
Les sociaux-démocrates du Mouvement pour la démocratie sociale (EDEK) perdent 1 député et en conservent 4. Ils recueillent 6,39% des voix (contre 8,93 % en 2011).
L'irruption de nouvelles formations politiques
Le parlement de Chypre sera composé de nouveaux députés, issues de nouvelles formations politiques. Ainsi les centristes de l'Alliance citoyenne auront 3 députés (6,21 %), même situation pour le Mouvement solidaire (5,42 % et 3 députés) et pour les écologistes du Mouvement écologiste et environnementaliste (KOP) qui disposent désormais de 3 députés (+2) avec 4,97 %.
L'extrême droite nationaliste, Front populaire national (ELAM), fait son entrée au parlement avec 3,83 % et 2 députés. En 2011, les nationalistes recueillaient 1,08%.