32 000 emplois salariés détruit fin 2011
Perspective communiste
L'économie française a, pour la première fois depuis la fin de 2009, détruit près de 32 000 emplois salariés au quatrième trimestre 2011. Le solde demeurant néanmoins positif sur l'année, selon des données provisoires publiées par l'Insee mardi 14 février
L'emploi salarié dans les secteurs principalement marchands a reculé de 0,2 % par rapport au troisième trimestre, avec 31 900 postes en moins. Sur l'année, le solde reste positif, avec 108 700 emplois créés, soit une hausse modeste de 0,7 % par rapport à la fin de 2010, insuffisante, selon les économistes, pour absorber les nouvelles arrivées sur le marché du travail.
Au total, au 31 décembre, la France comptait 16,1 millions d'emplois salariés, contre 15,9 millions un an plus tôt.
La dernière fois que l'emploi salarié avait subi des destructions, c'était au quatrième trimestre 2009, au plus fort de la crise financière.
L'intérim est le premier secteur à pâtir de ce repli, puisque sur les 31 900 emplois détruits au quatrième trimestre, 25 800 l'ont été dans ce seul secteur (- 4,4 %). L'emploi salarié dans l'industrie a lui essuyé une baisse trimestrielle de 0,2 %, comme le tertiaire, la construction restant pour sa part quasi stable (- 0,1 %).
Ces chiffres, provisoires, doivent encore être confirmés par l'Insee. L'Institut national de la statistique doit d'ailleurs rendre son verdict demain sur la croissance française en 2011, alors que le gouvernement table toujours sur une hausse du produit intérieur brut de 1,75 % sur l'année.
Au vu des prévisions de croissance, l'emploi salarié devrait encore être mis à rude épreuve en 2012. Selon des données séparées de l'Acoss, qui fédère le réseau des Urssaf, les embauches d'une durée de plus de un mois ont diminué de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième.
Au total, au 31 décembre, la France comptait 16,1 millions d'emplois salariés, contre 15,9 millions un an plus tôt.
La dernière fois que l'emploi salarié avait subi des destructions, c'était au quatrième trimestre 2009, au plus fort de la crise financière.
L'intérim est le premier secteur à pâtir de ce repli, puisque sur les 31 900 emplois détruits au quatrième trimestre, 25 800 l'ont été dans ce seul secteur (- 4,4 %). L'emploi salarié dans l'industrie a lui essuyé une baisse trimestrielle de 0,2 %, comme le tertiaire, la construction restant pour sa part quasi stable (- 0,1 %).
Ces chiffres, provisoires, doivent encore être confirmés par l'Insee. L'Institut national de la statistique doit d'ailleurs rendre son verdict demain sur la croissance française en 2011, alors que le gouvernement table toujours sur une hausse du produit intérieur brut de 1,75 % sur l'année.
Au vu des prévisions de croissance, l'emploi salarié devrait encore être mis à rude épreuve en 2012. Selon des données séparées de l'Acoss, qui fédère le réseau des Urssaf, les embauches d'une durée de plus de un mois ont diminué de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième.
