3ème jour de manifestations et de blocages en Catalogne
Perspective communiste
3ème journée de mobilisation en Catalogne depuis le rendu du verdict infâme contre nos prisonniers politiques. Après des nuits de violences à Barcelone et à Girona, des grandes marches pour la liberté sont partis de différents points de la Catalogne - article et traduction Nico Maury
Les marches de la liberté ont déjà commencé à partir de différents points de la Catalogne. Selon les organisateurs, quelque 2000 personnes marchent le long de l'A-2 en provenance de Tàrrega et 1000 de Tarragone. À Gérone, le nombre de participants est estimé à environ 7000 personnes. Il y en a aussi des centaines qui partent de Vic et environ mille qui sont montés de Berga.
Les routes qui mènent à Barcelone sont coupées, notamment l'A-2, C-16, N-340, C-31 et l'AP-7.
Cinq marches sont convoquées pour converger vers Barcelone et une sixième, celle des CDR, partira de Barcelone. Des centaines de kilomètres seront parcourus.
Violences policières contre les militant.e.s indépendantistes
Les Mossos (police catalane), la Guardia civil et la Police nationale (espagnole), procèdent à une importante répression policière en Catalogne contre les militant.e.s indépendantistes du "Tsunami démocratique". La majorité indépendantiste au parlement et à la Generalitat a dénoncé cette situation, au point que Miquel Buch (ministre de l'intérieur catalan) soit convoqué par Quim Torra et des appels à la démission (venant aussi de JxCat) se multiplient.
Il y a, à cette heure, selon les services de secours catalans, plus de 120 blessés (dont 12 journalistes et une quarantaine de policiers). 78 sont dans une situation grave et un a perdu l'usage d'un œil. Des armes interdites en Catalogne (balle en caoutchou) ont été utilisé par les forces d'occupation espagnoles.
Des provocations policières ont fait dégénérer certaines manifestation d'hier.
Appel à la grève générale le 18 octobre
L'appel à la grève générale lancée par l'Intersinidical-CSC et l'IAC a reçu le soutien des travailleurs-travailleuses du port de Barcelone-Tarragone. Ce secteur économique vital pour l'économie catalane et espagnole sera totalement bloqué le 18.
Pedro Sánchez (PSOE) convoque séparément Casado (PP), Rivera (Cs) et Iglesias (Podemos) pour faire face à la situation en Catalogne
Voyant la situation échapper à tous contrôle, Pedro Sanchez, qui sert de premier ministre jusqu'au 10 novembre, a convoqué les principaux leaders politiques espagnols : Casado (PP), Rivera (Cs) et Iglesias (Podemos).
Très clairement, on se dirige vers un renforcement de la présence policière en Catalogne et (spéculation de ma part) un retour de l'article 155 contre la Generalitat après le 10 novembre.
Les routes qui mènent à Barcelone sont coupées, notamment l'A-2, C-16, N-340, C-31 et l'AP-7.
Cinq marches sont convoquées pour converger vers Barcelone et une sixième, celle des CDR, partira de Barcelone. Des centaines de kilomètres seront parcourus.
Violences policières contre les militant.e.s indépendantistes
Les Mossos (police catalane), la Guardia civil et la Police nationale (espagnole), procèdent à une importante répression policière en Catalogne contre les militant.e.s indépendantistes du "Tsunami démocratique". La majorité indépendantiste au parlement et à la Generalitat a dénoncé cette situation, au point que Miquel Buch (ministre de l'intérieur catalan) soit convoqué par Quim Torra et des appels à la démission (venant aussi de JxCat) se multiplient.
Il y a, à cette heure, selon les services de secours catalans, plus de 120 blessés (dont 12 journalistes et une quarantaine de policiers). 78 sont dans une situation grave et un a perdu l'usage d'un œil. Des armes interdites en Catalogne (balle en caoutchou) ont été utilisé par les forces d'occupation espagnoles.
Des provocations policières ont fait dégénérer certaines manifestation d'hier.
Appel à la grève générale le 18 octobre
L'appel à la grève générale lancée par l'Intersinidical-CSC et l'IAC a reçu le soutien des travailleurs-travailleuses du port de Barcelone-Tarragone. Ce secteur économique vital pour l'économie catalane et espagnole sera totalement bloqué le 18.
Pedro Sánchez (PSOE) convoque séparément Casado (PP), Rivera (Cs) et Iglesias (Podemos) pour faire face à la situation en Catalogne
Voyant la situation échapper à tous contrôle, Pedro Sanchez, qui sert de premier ministre jusqu'au 10 novembre, a convoqué les principaux leaders politiques espagnols : Casado (PP), Rivera (Cs) et Iglesias (Podemos).
Très clairement, on se dirige vers un renforcement de la présence policière en Catalogne et (spéculation de ma part) un retour de l'article 155 contre la Generalitat après le 10 novembre.