40.000 communistes déferlent sur Athènes
Nicolas Maury
A l’appel du Parti Communiste Grec (KKE), 40.000 personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer encore et toujours le plan d’austérité du gouvernement
Les communistes n’entendent pas relâcher la pression, et une nouvelle grève générale est déjà programmée pour jeudi prochain. Le KKE appelle les travailleurs, les agriculteurs, les jeunes, les retraités et les immigrés à rejoindre la lutte pour “repousser les mesures anti-populaires qui ont été adoptées et pour faire face à la crise”.
“L’avenir est sombre pour les travailleurs, les agriculteurs, et ceux qui gagnent peu d’argent. Il n’y a pas d’avenir pour eux. Tous ces gens sont choqués par le capitalisme, les banques, et même par l’Union européenne et le FMI” “Le seul moyen de changer les choses, c’est ce genre d’actions et de batailles chaque jour”
“L’avenir est sombre pour les travailleurs, les agriculteurs, et ceux qui gagnent peu d’argent. Il n’y a pas d’avenir pour eux. Tous ces gens sont choqués par le capitalisme, les banques, et même par l’Union européenne et le FMI” “Le seul moyen de changer les choses, c’est ce genre d’actions et de batailles chaque jour”
Dans son discours, la Secrétaire Générale du KKE, Aleka Papariga, a attaqué le gouvernement pour l’ensemble de sa politique, mais aussi les autres partis d’opposition, avant de présenter la proposition politique de son parti.
“Le gouvernement ment éperdument lorsqu’il prétend que les dificultés pour la classe ouvrière, dans les villes et les villages, durera seulement trois, tout au plus quatre ans, puis suivra la +renaissance+ de l’économie grecque”. Pour les prochaines élections municipales et régionales, en novembre, la SG du KKE annonce que “les listes du KKE peuvent exprimer le mécontentement populaire montant (...) et faire la différence”. “C’est l’occasion de corriger le verdict populaire”, a-t-elle ajouté, en référence aux dernières élections.
Des salutations ont été adressées lors de la manifestation par des représentants du Parti Communiste Portugais, du Parti Communiste de Turquie, du Parti Communiste des Peuples d’Espagne et du Parti des Ouvriers de Belgique, de plus des messages de solidarité ont été adressés par 48 partis communistes et ouvriers du monde entier.
La manifestation s’est clôturée place Syntagma, devant le Parlement.
Depuis l’annonce des mesures de rigueur censées sortir le pays de sa débâcle financière, les manifestations s’enchaînent.
“Le gouvernement ment éperdument lorsqu’il prétend que les dificultés pour la classe ouvrière, dans les villes et les villages, durera seulement trois, tout au plus quatre ans, puis suivra la +renaissance+ de l’économie grecque”. Pour les prochaines élections municipales et régionales, en novembre, la SG du KKE annonce que “les listes du KKE peuvent exprimer le mécontentement populaire montant (...) et faire la différence”. “C’est l’occasion de corriger le verdict populaire”, a-t-elle ajouté, en référence aux dernières élections.
Des salutations ont été adressées lors de la manifestation par des représentants du Parti Communiste Portugais, du Parti Communiste de Turquie, du Parti Communiste des Peuples d’Espagne et du Parti des Ouvriers de Belgique, de plus des messages de solidarité ont été adressés par 48 partis communistes et ouvriers du monde entier.
La manifestation s’est clôturée place Syntagma, devant le Parlement.
Depuis l’annonce des mesures de rigueur censées sortir le pays de sa débâcle financière, les manifestations s’enchaînent.