400 manifestants à Istres contre la réforme des retraites
Nicolas Maury
400 manifestants se sont rassemblés ce matin devant la sous-préfecture d'Istres à l'appel des syndicats CGT, CFGDT, CFTC et Unsa pour s'opposer à la réforme des retraites qui doit être votée aujourd'hui à l'Assemblée Nationale
Pas question de baisser les bras ! C'est ce que sont venus exprimer les 400 manifestants réunis ce matin devant la sous-préfecture d'Istres. Car même si le texte de la réforme des retraites doit être voté aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, son entrée en application n'est pas immédiate. Pour Yann Manneval, secrétaire général de l'Union Locale CGT de Martigues, « c'est loin d'être fini ».
Forts du succès emporté dans les rues de Marseille le 7 septembre et dans la perspective de la mobilisation nationale prévue le 23, les syndicats y croient dur comme fer. « Bien sûr qu'on y croit », lance Jean-Pierre Jacquel secrétaire départemental CFDT des territoriaux, « plus ça ira et plus il y aura du monde dans la rue. C'est inadmissible de mettre la retraite à 62 ans avec les annuités que l'on a derrière ! C'est une réforme injuste, les travailleurs qui ont des tâches pénibles arrivent en fin de carrière complétement cassés ». Ce que demandent les syndicats, « c'est une réforme des retraite basée sur la justice et l'équité », explique Thierry Vignard, de la section CFTC Ouest Provence. « Il faut continuer, la rue a déjà fait capoter plusieurs réformes, c'est la mobilisation de chacun qui fera la force de l'unité », poursuit-il. A noter dans le cortège, la présence de la vice présidente du Conseil Régional Nathalie Lefebvre (PCF) et de Jean-Marc Charrier (PCF), maire de Port-Saint-Louis du Rhône.
Forts du succès emporté dans les rues de Marseille le 7 septembre et dans la perspective de la mobilisation nationale prévue le 23, les syndicats y croient dur comme fer. « Bien sûr qu'on y croit », lance Jean-Pierre Jacquel secrétaire départemental CFDT des territoriaux, « plus ça ira et plus il y aura du monde dans la rue. C'est inadmissible de mettre la retraite à 62 ans avec les annuités que l'on a derrière ! C'est une réforme injuste, les travailleurs qui ont des tâches pénibles arrivent en fin de carrière complétement cassés ». Ce que demandent les syndicats, « c'est une réforme des retraite basée sur la justice et l'équité », explique Thierry Vignard, de la section CFTC Ouest Provence. « Il faut continuer, la rue a déjà fait capoter plusieurs réformes, c'est la mobilisation de chacun qui fera la force de l'unité », poursuit-il. A noter dans le cortège, la présence de la vice présidente du Conseil Régional Nathalie Lefebvre (PCF) et de Jean-Marc Charrier (PCF), maire de Port-Saint-Louis du Rhône.