A Béziers, « il n’est pas de sauveur suprême… »
Perspective communiste
Nicolas Cossange, Conseiller Régional PCF, co-président du groupe Nouveau Monde à la région Occitanie-Catalogne Nord
Dans son édition du 31 janvier 2018, Midi Libre relaye une petite phrase d’Alexis Corbière, Député de Seine-Saint-Denis, reprenant une chanson d’Enrico Macias « On emporte un peu de sa ville au talons de ses souliers ». Biterrois d’origine, il est dur d’imaginer qu’il ne nourrit pas quelques velléités de retour, au moment des Municipales par exemple !
Militant moi-même sur Béziers et n’ayant pas attendu la venue de Robert Ménard pour le faire, je commence à être exaspéré par celles et ceux qui ne voient Béziers que comme un tremplin médiatique, un lieu de pèlerinage politique.
Quel mépris ! Et pas uniquement pour les habitant.e.s de Seine-Saint-Denis qui l’ont élu Député. Mépris pour les militantes et militants biterrois, de tout horizon, qui résistent à Ménard depuis bientôt 4 ans, qui construisent des projets pour la ville et qui n’attendent pas un sauveur mais une perspective politique pour chasser l’extrême-droite de la Mairie, pour construire une majorité municipale de progrès.
Cette manifestation d’intérêt d’Alexis Corbière survient en plus simultanément aux dernières déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur l’inutilité de l’unité à gauche. Cela me laisse d’autant plus perplexe que nous avons vu, lors des législatives, l’effet de la désunion : Un second tour FN / En Marche !
Blog de Nicolas Cossange
Militant moi-même sur Béziers et n’ayant pas attendu la venue de Robert Ménard pour le faire, je commence à être exaspéré par celles et ceux qui ne voient Béziers que comme un tremplin médiatique, un lieu de pèlerinage politique.
Quel mépris ! Et pas uniquement pour les habitant.e.s de Seine-Saint-Denis qui l’ont élu Député. Mépris pour les militantes et militants biterrois, de tout horizon, qui résistent à Ménard depuis bientôt 4 ans, qui construisent des projets pour la ville et qui n’attendent pas un sauveur mais une perspective politique pour chasser l’extrême-droite de la Mairie, pour construire une majorité municipale de progrès.
Cette manifestation d’intérêt d’Alexis Corbière survient en plus simultanément aux dernières déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur l’inutilité de l’unité à gauche. Cela me laisse d’autant plus perplexe que nous avons vu, lors des législatives, l’effet de la désunion : Un second tour FN / En Marche !
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