Perspective Com
A Kiev, la résistance au quotidien des communistes

Perspective communiste

A Kiev, dans le district de Shevchenko, où est située la sinistre place Maïdan, bastion des forces néonazis qui sèment la terreur et fait couler le sang dans le pays, le spectre du communisme hante toujours Kiev - article et traduction Nico Maury

Pendant des mois, depuis la sinistre place Maïdan, les hordes fascistes ont envahi l'Ukraine et imposé une terreur dans le pays. A Kiev des bandes dite "d'auto-défense" ont supplanté les forces de l'ordre. Le siège du Comité central du Parti Communiste d'Ukraine (KPU) a été occupé sans que la police et la justice n'intervienne, les militants communistes étaient agressés, torturés (comme Rostislav Vasilko), les résidences des dirigeants communistes pillées et incendiées.

Ne pas laisser Kiev aux mains des néonazis

Malgré la terreur, les communistes de Kiev continuent et n'hésitent plus a s'aventurer dans les zones tenues par les néonazis. Le district de Shevchenko, où est située la sinistre place Maïdan est la cible des communistes et du Komsomols.

La première action des Komsomols fut symbolique, et courageuse. Place de Bessarabie, se trouve un piédestal sur lequel était posé une statut de Lénine, la première qui fut renversée par les néonazis de EuroMaïdan. Les komsomols ont collé dessus une affiche de Lénine. Cette action symbolise le fait qu'à Kiev il y a des gens qui se soucient du sort des habitants de la ville, du pays et qu'il y a des gens qui refusent le retour du fascisme dans la capitale.

Les komsomols admettent que l'affiche collée peut certainement frustrer. Les communistes savent que le monument à Lénine sera restauré, car il deviendra un symbole du renouveau de Kiev. Un symbole de résistance.

A Kiev, la résistance au quotidien des communistes
La clandestinité des communistes n'arrête pas les militants

Agir et militer dans Kiev, et sur le district de Shevchenko, est dangereux, les actions se déroulent la nuit et entre les patrouilles des groupes néonazis qui continuent de parader dans la ville. Pourtant cette clandestinité imposée n'arrêtent pas les communistes de Kiev qui distribuent sous le manteau et dans les boites aux lettres la "Pravda Shevchenko", le journal du KPU du district.

Quelques jours après cette action nocturne, les Komsomols renouvelaient l'opération dans le secteur de Lukianivka. Des dizaines d'affiches étaient collées sur les murs. objectif simple et clair mobiliser les habitants du secteur, les jeunes, les personnes qui se disent de gauche à réfléchir sur la situation politique, sur ce qui se passe dans le pays où un pouvoir nationaliste c'est imposer et est complètement discrédité.

Quelques jours plus tard, les communistes et le Komsomols redescendaient dans les rues du district Shevchenko pour dénoncer les pénuries et les coupures d'énergie. Dans la plupart des rues de Kiev il n'y a plus d'éclairage public, la société "Kyivenergo" a coupé l'électricité dans la ville du fait d'une dette importante non payée. L'obscurité qui s'étend sur la ville est le symbole de cette crise du capitalisme qui ravage le pays selon les communistes du district.

Les militants voulaient exposer aux habitants du secteur une idée simple : En continuant à soutenir les oligarques, les habitants devront se résigner à vivre dans les ténèbres.



A Kiev, la résistance au quotidien des communistes
Le spectre du communisme hante Kiev

Et encore, le spectre du communisme hante de nouveaux districts de Kiev ! Les communistes et le Komsomol du district de Shevchenko ont amplifié leurs actions.

Cette fois, ils ont agit non seulement dans le district de Shevchenko, mais aussi dans le district de Pechersk, là ou se trouve la Verkhovna Rada (parlement) et les sièges du gouvernement et du Président. Le collage d'affiches et la diffusion dans les boîtes aux lettres de la dernière édition du journal "Pravda Shevchenko," a été organisé.

Les communistes ont dénoncé les augmentations des tarifs des services publics et d'autre avenir, contre les oligarques et contre "l'Opération anti-terroriste" dans le Donbass.

Voilà quel est le quotidien d'un militant communiste à Kiev. L'action clandestine, l'affiche collée la nuit, entre deux patrouilles des groupes armés néonazis, le journal distribué secrètement. Nous ne sommes pas en France en 1940, mais à Kiev, capitale de l'Ukraine, en 2014.

Cet article est un corpus de témoignages de militants communistes et de Komsomols.

A Kiev, la résistance au quotidien des communistes


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :