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Absence de Bachelot à la conférence sur le sida: 'très mauvais signe' pour le PCF

Nicolas Maury

Le Parti communiste a estimé lundi que l'absence de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot à la conférence mondiale contre le sida à Mexico était "un très mauvais signe envoyé au monde entier"

Absence de Bachelot à la conférence sur le sida: 'très mauvais signe' pour le PCF
"Roselyne Bachelot avait fait savoir, à la fin du mois de juillet, qu'elle ne se rendrait pas à la 17ème conférence internationale sur le sida, +pour des raisons d'agenda+. La ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports a, en réalité, préféré se rendre directement à Pékin", pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques vendredi, écrit le PCF dans un communiqué.

Selon le parti, "l'absence remarquée des grandes puissances marque aussi une tendance lourde au désintérêt des autorités publiques tant dans les campagnes de sensibilisation et de prévention qu'en terme de mobilisation financière".

"C'est assurément un très mauvais signe envoyé par la France au monde entier, et en particulier à tous les pays où le sida continue de faire des ravages", ajoute-t-il.


Commentaires (2)
1. Tourtaux Jacques le 05/08/2008 09:32
La pharmacienne a peut-être peur de prendre un nouveau suppositoire comme la dernière fois. C'est que le Chevalier servant lui a fait une sacrée course à l'échalote qui semble l'avoir fortement marquée. Il ne manquait plus ce jour-là que Sarkozy pour sortir une de ses bottes secrètes.

Sacrée Roseline qui a fait le mauvais choix de laisser les malades du sida sur le trottoir et préfère aller se pavaner à Pékin comme si les Chinois et ltous les autres n'allaient pas déjà devoir supporter Sarkozy et son mentor Georges Bush.

Comme tous ses petits amis du gouvernement, Bachelot affiche clairement sa préfèrence pour l'élitisme sportif qui ne fabrique qu'une poignée de nos champions de haut niveau.

On dit que les jeux olympiques récompensent les sportifs amateurs, mon oeil ! Y en a combien de marrons dans le lot ? Si la Roselyne se déplace, à Pékin, c'est sans doute aussi pour épauler Sarkozy et gonfler à bloc nos athlètes en les dopant de beaux discours. Sarkozy est en manque de remise de légion d'honneur à nos sportifs après la calamiteuse sortie européenne de nos footballeurs. Depuis qu'il est là, y a plus de breloques à distribuer. C'est la disette. Il en a même été réduit à en filer une à la Betancourt, une sacrée championne du boniment de caniveaux, celle-là !

Pendant ce temps, les grands malades du sida qui ne demandent pourtant pas la lune sont rejetés comme des parias. C'est que notre France a fait un grand bond en arrière en revenant comme en 40 où, si le sida avait été du monde, ses malades auraient été envoyés dans l'autre.

L'élitisme passe par la sélection. Comme pour tous les malades de France, c'est la médecine à deux vitesses. Si t'es riche, t'as la visite de Roselyne, si t'es pauvre, la Bachelot te livre aux kapos, v'là que je me gourre, je veux dire aux cabots.

Je dis ça comme ça, en passant mais, je le dit quand même et, comme je n'ai pas l'habitude d'envoyer dire ce que je pense, clac, dans la gueule de tous ces profiteurs et pourfendeurs de pauvres gens et à propos de quelque chose qui me tient très à coeur, ,j'ajoute que j'ose espérer que Sarkozy ne va pas avoir fait péter sa gueule pour faire pression dans la malheureuse affaire dans laquelle ce monstre porte l'entière responsabilité de l'aggravation de l'état de santé d'une autre grande malade : madame Marina Petrella.

En effet, si la Cour d'Appel de Versailles requiert la liberté pour Marina, quelle revers, quelle claque dans la gueule de Sarkozy, ce petit avocat d'affaires.

Nous serons fixés cet après-midi. La santé de Marina n'attend pas, sa pauvre vie en dépend, mari et enfants se sont remis à espérer, la Cour ne doit pas les décevoir même si Sarkozy, Berlusconi, Dati et Bachelot, la ministre de la santé sont à l'affût. Face à l'opinion publique mondiale, Roselyne Bachelot qui prépare ses valises pour Pékin fuit les malades du sida comme s'ils étaient des pestiférés.
Jacques Tourtaux










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