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Air France : Jean Claude Gayssot (ex-PCF) et l'ouverture du capital d'Air France

Perspective communiste

En juin 1997, le ministre "communiste", Jean Claude Gayssot, lançait "l'ouverture du capital" d'Air France et annonçait à la commission européenne « le jour où je ne serai plus là, vous direz, ça y est, c'est privatisé. »

La privatisation d'Air France est un sujet récurrent.

Dès son arrivée au ministère des Transports en 1997, Jean-Claude Gayssot fut confronté à une offensive favorable à ce projet, menée notamment par le président de la compagnie nationale à l'époque. Le ministre se déclara alors opposé à ce projet, tout en considérant qu'il était nécessaire d'obtenir une respiration de l'entreprise pour nouer de nouvelles alliances.

Le 10 septembre 1997, peu de temps après la démission de Christian Blanc, Jean-Claude Gayssot expliquait dans le quotidien la Tribune que " l'ouverture du capital d'Air France ne doit pas conduire à la privatisation ". Peu de temps auparavant, il avait déclaré, à propos d'une probable ouverture du capital de la compagnie nationale : " ni privatisation, ni statu quo ".

Favorable à une " respiration " de l'entreprise il rappelait que " l'actionnaire public doit être très largement majoritaire, et l'actionnariat privé, dans le cadre d'alliances, très largement minoritaire ". Il affirmait que " le dogme est du côté de la privatisation, de la pensée unique ", et disait-il, " je n'ai pas entendu d'arguments suffisamment solides pour la justifier.

A contrario, je considère que le fait qu'Air France soit une entreprise publique est un atout pour le transport aérien français. Cela, par exemple, a permis au pavillon français de revenir à 42 % de marché sur l'Atlantique nord face aux Américains, contre 26 % en 1992 ".


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