Perspective communiste
Le gouvernement PS aura très vite réagit suite aux événements liées au CCE d'Air France. La chemise arrachée de Xavier Broseta, DRH d'Air France aura provoqué la colère du gouvernement contre les salariés en colère ! 2900 suppressions de postes, le gouvernement et le PS s'en fout !
"Le Premier ministre est scandalisé par les violences inacceptables auxquelles se sont livrés des manifestants en marge du CCE d'Air France. Il exprime tout son soutien à la direction d'Air France, à Frédéric Gagey et à Xavier Broseta, agressé physiquement lors de la séance. La situation de l'entreprise est difficile, mais rien ne justifiera jamais de tels débordements", a fait savoir Matignon.
"La compagnie nationale, comme toutes les grandes compagnies, doit être une compagnie compétitive qui affronte la concurrence dans ce secteur. Des réformes sont nécessaires, le statu quo est impossible et chacun doit assumer ses responsabilités", a déclaré Manuel Valls qui souhaite que "le dialogue social puisse permettre d'avancer". Le Premier ministre a notamment parlé d'urgence quant à une réforme alors qu'il a affirmé que "le gouvernement soutiendra les projets de réforme qui permettent à Air France de rester compétitif".
Selon son entourage, le chef du gouvernement a tenu à contacter le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac. Il lui a adressé un message de soutien aux membres du personnel et de la direction violemment pris à partie par les manifestants.
#AirFrance Soutien total aux personnes agressées. Ceux qui ont mené ces violences sont irresponsables, rien ne remplace le dialogue social.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 5, 2015
Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports
Je condamne fermement les incidents survenus lors du CCE d'Air France. Ces violences sont inacceptables et devront être sanctionnées.
— Alain Vidalies (@AVidalies) October 5, 2015
Les violences ne font en rien avancer la recherche d'une solution pour Air France. Le gouvernement appelle à la reprise du dialogue.
— Alain Vidalies (@AVidalies) October 5, 2015
ces violences sont « parfaitement inacceptables, inadmissibles et inqualifiables, à un moment où on a besoin au contraire de construire un dialogue qui permette de déboucher sur un accord pour l'avenir » de la compagnie aérienne. Il a prôné « un dialogue qui sorte des logiques catégorielles pour entrer dans une discussion sur un projet pour la compagnie ».
Je condamne ce genre de comportement qui ne ressemble pas aux organisations syndicales françaises. #BourdinDirect #AvecBarto #AirFrance
— Claude Bartolone (@claudebartolone) October 6, 2015