La décision du PDG d’ArcelorMittal de maintenir sa politique de réduction des productions des sites européens du groupe, et d’imposer de nombreux mois supplémentaires de chômage partiel suscite de très vives interrogations. Syndicats et salariés ont déjà dénoncé une stratégie utilisant la crise actuelle pour mieux pousser les feux de projets restructurant l’organisation et l’activité de la multinationale, dans le seul but de préserver les profits, et de peser encore plus fortement sur l’emploi et sur les salaires.

Les mesures qui viennent d’être annoncées soulignent donc l’urgence que la demande de Commission d’enquête parlementaire que j’ai déposée avec mon ami Michel VAXES, au nom des députés communistes, sur la filière sidérurgique française et européenne, soit enfin prise en compte par le gouvernement et la majorité UMP. Plus que jamais s’impose la nécessité de sa mise en œuvre afin que l’Assemblée nationale soit rapidement saisie d’un dossier qui constitue un élément décisif de l’industrie et de l’économie françaises. Les députés communistes sont au côté du monde du travail pour la défense des sites et des emplois.