Alberto Garzón passe la main
Perspective communiste
Le dirigeant d'Izquierda Unida et ancien ministre de la consommation, annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections générales du 23 juillet.
"En tant que républicain, j'ai toujours cru au renouvellement des élus : c'est sain pour les projets politiques et aussi pour la démocratie."
Article et traduction Nico Maury
C'est ainsi que le ministre de la Consommation et coordinateur fédéral de l'IU, Alberto Garzón, explique sa décision de ne pas se représenter comme candidat aux élections générales du 23 juillet. Garzón abandonne la politique institutionnelle.
Il souligne également qu'il continuera à diriger IU et participera à la campagne du mouvement Sumar dirigée par Yolanda Díaz. Le dirigeant d'IU estime que la nouvelle étape promue par Sumar a besoin de nouveaux profils et il continuera à soutenir le projet de la coordination fédérale d'IU.
"C'est une décision très réfléchie qui aspire à favoriser le renouvellement des visages publics qui représentent ce projet nécessaire. En tant que républicain, j'ai toujours cru au renouvellement des élus : c'est sain pour les projets politiques et aussi pour la démocratie", explique Garzón dans un communiqué.
Garzón est en première ligne depuis 12 ans, il a participé au 15-M et a été le plus jeune député aux élections de 2011. "Maintenant que nous entrons dans une nouvelle phase, je pense que c'est le moment idéal pour permettre à d'autres collègues d'apporter leur énergie et leurs connaissances.
Garzón a commencé son activité politique avec les Indignés, dont il était l'un des protagonistes – paradoxalement, Podemos a su capter le désir de renouveau du 15M, malgré le fait que très peu de membres de son noyau fondateur ont participé au camp de la Puerta del Sol en 2011. Il a succédé à Cayo Lara au poste de coordinateur fédéral d'Izquierda Unida.
À l'âge de 26 ans, il est tête de la liste d'IU pour Malaga, devenant le plus jeune membre de la législature. Un peu plus d'un an plus tard, en janvier 2013, il a été élu membre de la Commission exécutive fédérale d'IU.
En 2016, il est élu coordinateur d'IU et parvient presque simultanément à un accord avec Pablo Iglesias (Podemos) pour une liste unique entre Podemos et IU pour les élections de juin 2016. Les tensions antérieures entre les deux organisations et la résistance interne qu'Iglesias et Garzón ont subie pour la signature de cet accord ont fait perdre près d'un million de voix entre décembre et juin, et par à peine 350.000 voix, le PSOE a maintenu son hégémonie à gauche de l'arc parlementaire.
Après la naissance de la coalition Unidas Podemos, Garzón et Iglesias se sont mis d'accord sur une feuille de route pour la création d'un sujet politique unique qui intégrerait l'attraction de Podemos et la forte implantation organique et territoriale d'IU, un plan qui a été reporté en raison de la deuxième assemblée de Podemos, tenue en février 2017, et la rébellion ultérieure des bases du PSOE contre Pedro Sánchez en mai de la même année. Ce projet n'a jamais abouti.
Lorsque la crise a éclaté à Podemos en janvier 2019, en raison de l'attitude fractionniste d'Íñigo Errejón et la rébellion de divers coordinateurs locaux de Podemos, Alberto Garzón, Enrique Santiago, secrétaire général du PCE, Jaume Asens, pour les communs, et Yolanda Díaz, alors militante de l'IU et du PCE, sont venus sauver l'accord Unidas Podemos et se sont rangées du côté des de Iglesias.
Il souligne également qu'il continuera à diriger IU et participera à la campagne du mouvement Sumar dirigée par Yolanda Díaz. Le dirigeant d'IU estime que la nouvelle étape promue par Sumar a besoin de nouveaux profils et il continuera à soutenir le projet de la coordination fédérale d'IU.
"C'est une décision très réfléchie qui aspire à favoriser le renouvellement des visages publics qui représentent ce projet nécessaire. En tant que républicain, j'ai toujours cru au renouvellement des élus : c'est sain pour les projets politiques et aussi pour la démocratie", explique Garzón dans un communiqué.
🇪🇸🚩 Alberto Garzón passe la main.
— Perspective communiste ☭🎗️ (@PerspCommuniste) June 2, 2023
Le dirigeant d'IU annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections générales du 23 juillet.
"En tant que républicain, j'ai toujours cru au renouvellement des élus : c'est sain pour les projets politiques et aussi pour la démocratie." https://t.co/Y4VGMrNNUD
Garzón est en première ligne depuis 12 ans, il a participé au 15-M et a été le plus jeune député aux élections de 2011. "Maintenant que nous entrons dans une nouvelle phase, je pense que c'est le moment idéal pour permettre à d'autres collègues d'apporter leur énergie et leurs connaissances.
Garzón a commencé son activité politique avec les Indignés, dont il était l'un des protagonistes – paradoxalement, Podemos a su capter le désir de renouveau du 15M, malgré le fait que très peu de membres de son noyau fondateur ont participé au camp de la Puerta del Sol en 2011. Il a succédé à Cayo Lara au poste de coordinateur fédéral d'Izquierda Unida.
À l'âge de 26 ans, il est tête de la liste d'IU pour Malaga, devenant le plus jeune membre de la législature. Un peu plus d'un an plus tard, en janvier 2013, il a été élu membre de la Commission exécutive fédérale d'IU.
En 2016, il est élu coordinateur d'IU et parvient presque simultanément à un accord avec Pablo Iglesias (Podemos) pour une liste unique entre Podemos et IU pour les élections de juin 2016. Les tensions antérieures entre les deux organisations et la résistance interne qu'Iglesias et Garzón ont subie pour la signature de cet accord ont fait perdre près d'un million de voix entre décembre et juin, et par à peine 350.000 voix, le PSOE a maintenu son hégémonie à gauche de l'arc parlementaire.
Après la naissance de la coalition Unidas Podemos, Garzón et Iglesias se sont mis d'accord sur une feuille de route pour la création d'un sujet politique unique qui intégrerait l'attraction de Podemos et la forte implantation organique et territoriale d'IU, un plan qui a été reporté en raison de la deuxième assemblée de Podemos, tenue en février 2017, et la rébellion ultérieure des bases du PSOE contre Pedro Sánchez en mai de la même année. Ce projet n'a jamais abouti.
Lorsque la crise a éclaté à Podemos en janvier 2019, en raison de l'attitude fractionniste d'Íñigo Errejón et la rébellion de divers coordinateurs locaux de Podemos, Alberto Garzón, Enrique Santiago, secrétaire général du PCE, Jaume Asens, pour les communs, et Yolanda Díaz, alors militante de l'IU et du PCE, sont venus sauver l'accord Unidas Podemos et se sont rangées du côté des de Iglesias.