Alstom : "Il est urgent de remettre debout notre pays"
Perspective communiste
ELIANE ASSASSI, sénatrice PCF : "Courrier que je viens d'adresser au Premier Ministre pour demander l'organisation d'un débat parlementaire sur la politique industrielle de la France et je serai présente demain matin avec les salariés devant le siège social d'Alstom à Saint-Ouen"
Monsieur le Premier Ministre,
J’ai l’honneur de vous demander, en application de l’article 50-1 de la Constitution, l’organisation d’un débat au Sénat sur la politique industrielle de la France.
L’annonce de la fermeture de l’usine historique d’Alstom à Belfort a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà bien morose de l’économie de notre pays.
Depuis maintenant des décennies, l’industrie recule en France. Ce recul porte bien entendu une lourde responsabilité dans la situation dramatique de l’emploi. Il n’est pas passéiste, archaïque, d’estimer qu’il est possible, souhaitable, nécessaire, de produire en France.
Après la métallurgie, après les déboires d’Areva, après tant d’autres annonces, source de tant de drames humains, il est urgent de remettre debout notre pays et cela exige une politique audacieuse d’investissements public et privé. Cette exigence est centrale pour affronter la grave crise politique, économique et morale que nous traversons.
Monsieur le Premier Ministre, le débat que nous vous demandons est un débat d’intérêt général.
Serait-il par ailleurs acceptable que le Parlement, Sénat et Assemblée nationale, ne soit pas saisi au niveau nécessaire, c’est-à-dire celui d’un débat public, de cette grande question de l’avenir économique de notre pays ?
Ce débat permettra la confrontation des idées et des propositions qui sont systématiquement écartées et trop souvent tues. Nous vous demandons donc, avec solennité et force de l’organiser dans les meilleurs délais.
Certaine que vous apprécierez l’importance de cette démarche et que vous y répondrez favorablement, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de ma considération distinguée.
J’ai l’honneur de vous demander, en application de l’article 50-1 de la Constitution, l’organisation d’un débat au Sénat sur la politique industrielle de la France.
L’annonce de la fermeture de l’usine historique d’Alstom à Belfort a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà bien morose de l’économie de notre pays.
Depuis maintenant des décennies, l’industrie recule en France. Ce recul porte bien entendu une lourde responsabilité dans la situation dramatique de l’emploi. Il n’est pas passéiste, archaïque, d’estimer qu’il est possible, souhaitable, nécessaire, de produire en France.
Après la métallurgie, après les déboires d’Areva, après tant d’autres annonces, source de tant de drames humains, il est urgent de remettre debout notre pays et cela exige une politique audacieuse d’investissements public et privé. Cette exigence est centrale pour affronter la grave crise politique, économique et morale que nous traversons.
Monsieur le Premier Ministre, le débat que nous vous demandons est un débat d’intérêt général.
Serait-il par ailleurs acceptable que le Parlement, Sénat et Assemblée nationale, ne soit pas saisi au niveau nécessaire, c’est-à-dire celui d’un débat public, de cette grande question de l’avenir économique de notre pays ?
Ce débat permettra la confrontation des idées et des propositions qui sont systématiquement écartées et trop souvent tues. Nous vous demandons donc, avec solennité et force de l’organiser dans les meilleurs délais.
Certaine que vous apprécierez l’importance de cette démarche et que vous y répondrez favorablement, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de ma considération distinguée.