Alvaro Uribe, enseignant à Metz : des cours de fascisme ?
Nicolas Maury
Uribe n’a pas sa place dans nos universités !! (UEC)
L’ancien président colombien Alvaro Uribe a été nommé professeur dans une école d’ingénieur à Metz. Tristement célèbre, il a les mains pleines de sang : celui de ses opposants politiques. Allié des États-Unis dans la région, narcotrafiquant …, peut-être va-t-il partager son savoir-faire en matière de sécurité ?
Uribe : fasciste notoire.
L’ancien président est accusé d’avoir aidé, financé les groupes paramilitaires fascistes colombiens contre les partis de gauche : assassinats politiques, fraudes électorales ... Ainsi, on a retrouvé des charniers, triste œuvre des paramilitaires qui sévissent en toute impunité depuis 20 ans.
Uribe s’est servi de ces groupes dans sa guerre contre les FARC. Les paramilitaires ont même été financés par le pouvoir d’Uribe lors des élections. Sur les universités, Uribe a créé une police spéciale qui a le droit d’intervenir à tout moment : 6 étudiants sont morts pendant les deux mandats présidentiels d’Alvaro Uribe.
Les groupes paramilitaires ont fait pression sur les présidents d’université pour obtenir les noms des étudiants organisés : cela a été rendu public mais aucune sanction n’a été prise.
Depuis 2003, Uribe est entré dans un processus de paix avec les fascistes par une loi d’amnistie. Des milliers de familles se sont opposées à cet accord car les paramilitaires ne peuvent plus être jugés de leurs crimes. La loi dite « Justice et Paix » de 2005 leur permet en effet de se réinsérer dans la vie civile et politique sans être inquiétés. Depuis 2005,pendant le mandat d’Uribe plus de 50 000 personnes ont disparu.
Focus : les paramilitaires.
Le plus important de ces groupes est responsable à lui seul d’au moins 14 000 assassinats sur les 30 000 recensés. Uribe a décidé d’en faire ses alliés : des fichiers informatiques ont été retrouvés qui donnent des listes de militants politiques et syndicaux, certains ayant été assassinés par la suite.
Fasciste hors des facs !! Paix et Justice en Colombie !
Tout comme pour Bruno Gollnisch à Lyon, nous exigeons la démission de Uribe ! Nous ne pouvons pas accepter que des enseignants aient le sang de milliers de progressistes sur les mains, ni qu’ils remettent en cause publiquement l’existence des chambres à gaz.
Uribe n’a pas sa place dans l’enseignement supérieur en France : ses seules aptitudes étant le fascisme, les fraudes, les assassinats.
La politique d’Uribe vers les Universités suit la même logique que partout dans le monde avec l’application du processus de Bologne. Les objectifs en Colombie sont de faire des étudiants des citoyens acritiques, donc apolitiques. De plus, certaines universités, par manque de moyens, ferment, laissant les étudiants dans la galère. Avec la privatisation de tout l’enseignement (y compris des lycées), les frais d’inscription explosent obligeant les étudiants à s’endetter.
Soutien aux camarades de la jeunesse communiste colombienne !
Les camarades de la JUCO (jeunesse communiste colombienne) subissent les attaques des fascistes dans ce pays. Plusieurs assassinats ont été perpétrés dont celui d’Alirio Quionez, en 2008, responsable de notre organisation sœur. Comme eux, nous demandons :
- un processus démocratique en Colombie avec l’amnistie pour les militants politiques enfermés,
- la condamnation des paramilitaires,
- la fin du « processus démocratique » initié par le nouveau président Santos qui veut en fait tuer toute opposition dans l’œuf.
Uribe : fasciste notoire.
L’ancien président est accusé d’avoir aidé, financé les groupes paramilitaires fascistes colombiens contre les partis de gauche : assassinats politiques, fraudes électorales ... Ainsi, on a retrouvé des charniers, triste œuvre des paramilitaires qui sévissent en toute impunité depuis 20 ans.
Uribe s’est servi de ces groupes dans sa guerre contre les FARC. Les paramilitaires ont même été financés par le pouvoir d’Uribe lors des élections. Sur les universités, Uribe a créé une police spéciale qui a le droit d’intervenir à tout moment : 6 étudiants sont morts pendant les deux mandats présidentiels d’Alvaro Uribe.
Les groupes paramilitaires ont fait pression sur les présidents d’université pour obtenir les noms des étudiants organisés : cela a été rendu public mais aucune sanction n’a été prise.
Depuis 2003, Uribe est entré dans un processus de paix avec les fascistes par une loi d’amnistie. Des milliers de familles se sont opposées à cet accord car les paramilitaires ne peuvent plus être jugés de leurs crimes. La loi dite « Justice et Paix » de 2005 leur permet en effet de se réinsérer dans la vie civile et politique sans être inquiétés. Depuis 2005,pendant le mandat d’Uribe plus de 50 000 personnes ont disparu.
Focus : les paramilitaires.
Le plus important de ces groupes est responsable à lui seul d’au moins 14 000 assassinats sur les 30 000 recensés. Uribe a décidé d’en faire ses alliés : des fichiers informatiques ont été retrouvés qui donnent des listes de militants politiques et syndicaux, certains ayant été assassinés par la suite.
Fasciste hors des facs !! Paix et Justice en Colombie !
Tout comme pour Bruno Gollnisch à Lyon, nous exigeons la démission de Uribe ! Nous ne pouvons pas accepter que des enseignants aient le sang de milliers de progressistes sur les mains, ni qu’ils remettent en cause publiquement l’existence des chambres à gaz.
Uribe n’a pas sa place dans l’enseignement supérieur en France : ses seules aptitudes étant le fascisme, les fraudes, les assassinats.
La politique d’Uribe vers les Universités suit la même logique que partout dans le monde avec l’application du processus de Bologne. Les objectifs en Colombie sont de faire des étudiants des citoyens acritiques, donc apolitiques. De plus, certaines universités, par manque de moyens, ferment, laissant les étudiants dans la galère. Avec la privatisation de tout l’enseignement (y compris des lycées), les frais d’inscription explosent obligeant les étudiants à s’endetter.
Soutien aux camarades de la jeunesse communiste colombienne !
Les camarades de la JUCO (jeunesse communiste colombienne) subissent les attaques des fascistes dans ce pays. Plusieurs assassinats ont été perpétrés dont celui d’Alirio Quionez, en 2008, responsable de notre organisation sœur. Comme eux, nous demandons :
- un processus démocratique en Colombie avec l’amnistie pour les militants politiques enfermés,
- la condamnation des paramilitaires,
- la fin du « processus démocratique » initié par le nouveau président Santos qui veut en fait tuer toute opposition dans l’œuf.