Ces soit-disants représentants du peuple qui devraient montrer l'exemple se croient tout permis. Ils font fi des lois. C'est la jungle et malheur aux personnes vulnérables, elles vont être broyées par le système capitaliste et d'ici qu'un de ces matins, on n'ai plus un sou sur notre compte obligatoire bancaire, il n'y a pas loin. C'est d'ailleurs pour ça que subitement; on voit monter au créneau les directions du PCF et de la CGT qui volent au secours des classes dites moyennes, sans vraiment les nommer.

Nombre de retraités ont pu, à une certaine époque épargner pour leurs vieux jours et pour ne rien avoir à demander à personne dans la famille mais, si d'où d'un coup, tous ces donneurs de leçons sont en première ligne, c'est tout simplement parce qu'il ont du blé de côté et qu'ils vont être touchés. Mais, jusqu'ici, ces "militants" ne se sont guère inquiété du sort des touts petits ou pas du tout épargnants qui ne s'en sortent plus et qui crèvent dans leur coin.

Comme disait une très bonne et vraie camarade, c'est la chute des feuilles et donc la période où les plus pauvres qui, eux, n'ont pas un sou Vaillant, ne pouvant faire face à leurs énormes difficultés, mettent fin à leurs jours.

N'est-ce pas à mettre en exergue de tels drames de la misère. Je suis un tout, tout, tout petit épargnant qui voit encore un peu clair dans le raisonnement et qui est encore lucide. Voir une telle "montée aux rideaux" pour défendre l'épargne d'épargnants qui ne sont sans doute pas de très petits épargnants me déglingue.

Dans ce pays, des milliers de petites gens sont dans un dénuement total, des centaines de milliers de travailleurs vont, dans un avenir proche, être jetées au chômage, notamment dans les secteurs de l'automobile et du bâtiment et, voilà que les "bourges" du parti et de la CGT qui craignent pour leurs "bas de laine", veulent mobiliser la classe ouvrière !

C'est d'un sursaut comme les salariés de Sandouville, Goodyear, du Salon de l'auto et d'ailleurs, que les travailleurs ont besoin, pas de celui de gens qui ne pensent qu'à sauver leurs intérêts.

Je parie que ce commentaire ne va pas plaire à certains épargnants mais, qu'importe, je dis toujours ce que je pense.
Jacques Tourtaux