Amnistie sociale: Manuel Valls (PS) s'oppose aux syndicats
Perspective communiste
Manuel Valls ne va pas se réconcilier avec les syndicats. Le ministre de l’Intérieur a répété ce lundi son scepticisme quant à la proposition de loi communiste sur l'amnistie sociale, votée mercredi dernier au Sénat
«Je reste sceptique sur le principe de l'amnistie», a déclaré Manuel Valls sur RTL. «Je crois d'abord aux exigences du dialogue social, mûr, responsable dans une démocratie. C'est ça au fond qui permet de lutter contre les dérives, qui permet de lutter pour l'emploi (...) la colère, la violence ne sont pas possibles dans une démocratie comme la nôtre», a-t-il ajouté.
La proposition de loi prévoit d'annuler les condamnations pénales et les sanctions disciplinaires pour les atteintes aux biens commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 et passibles de cinq ans de prison au maximum. Elle a été déposée par le groupe communiste au Sénat. Les Sénateurs l’ont déjà votée une première fois, mercredi, mais certains membres du Front de gauche accusent les socialistes d’avoir vidé ce texte d’une partie de sa substance.
Cette amnistie ne s’appliquera ainsi pas aux faucheurs d’OGM ou aux activistes de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. «Nous avons dû l’arracher aux socialistes qui ne comprennent que le rapport de force», témoigne un proche de Jean-Luc Mélenchon, alors que la stratégie a opposé une partie du PC et le Parti de gauche sur le sujet.
Comme l’opposition et le patronat, Valls, qui s’était déjà attiré les foudres des syndicats lors d’une sortie très autoritaire, a lui affirmé plusieurs fois son scepticisime sur cette loi.
La proposition de loi prévoit d'annuler les condamnations pénales et les sanctions disciplinaires pour les atteintes aux biens commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 et passibles de cinq ans de prison au maximum. Elle a été déposée par le groupe communiste au Sénat. Les Sénateurs l’ont déjà votée une première fois, mercredi, mais certains membres du Front de gauche accusent les socialistes d’avoir vidé ce texte d’une partie de sa substance.
Cette amnistie ne s’appliquera ainsi pas aux faucheurs d’OGM ou aux activistes de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. «Nous avons dû l’arracher aux socialistes qui ne comprennent que le rapport de force», témoigne un proche de Jean-Luc Mélenchon, alors que la stratégie a opposé une partie du PC et le Parti de gauche sur le sujet.
Comme l’opposition et le patronat, Valls, qui s’était déjà attiré les foudres des syndicats lors d’une sortie très autoritaire, a lui affirmé plusieurs fois son scepticisime sur cette loi.
