Appel à la grève et à la mobilisation pour les étudiants (UEC)
Perspective communiste
Motion adoptée à l'unanimité le 12 Mars lors de la séance étudiante de l'Assemblée Nationale des Animateurs du MJCF
À l'image des politiques menées depuis quatre ans par le gouvernement, le projet de loi présenté par la Ministre du travail Myriam El Khomri constitue un danger pour les étudiant.e.s. Les mesures prévues renforcent la précarisation des contrats de travail, avec notamment des procédures facilitées pour les licenciements. Or, si 40% des jeunes diplômé.e.s sont au chômage, c'est justement dû à cette volonté permanente de "flexibiliser" nos parcours après les études, de casser les protections que pourraient inclure nos diplômes et de renforcer la concurrence à l'embauche afin de baisser nos droits et conditions de salaires.
De l'augmentation de la durée du travail jusqu'à 60h au fractionnement des 11h de temps de repos, c'est un retour au XIXe siècle que tente d'imposer le gouvernement. Les futur.e.s salarié.e.s qualifié.e.s que nous sommes sont particulièrement concerné.e.s par les mesures de cette loi, qui concerneront les cadres, les ingénieurs et les techniciens.
Face à cette situation, une mobilisation étudiante d'ampleur est en construction pour mettre en échec cette loi de régression sociale. Les étudiant.e.s communistes oeuvreront de toutes leurs forces à la massification du mouvement, et s'attacheront à lui donner des perspectives politiques au-delà même du retrait de la loi. Mises en place de mesure de protection sociale pendant les études, reconnaissances des diplômes avec des avancées vers le cadrage national... : avec ce mouvement nous voulons emmener les étudiant.e.s de victoire en victoire.
Nous appelons à la grève dans tous les établissements de France les 17 et 31 Mars prochains et à une mobilisation massive. Sur tous les campus et dans la rue pour demander :
1) Le retrait total du projet de loi
2) La mise en place de mesure de progrès social pendant et après les études.
De l'augmentation de la durée du travail jusqu'à 60h au fractionnement des 11h de temps de repos, c'est un retour au XIXe siècle que tente d'imposer le gouvernement. Les futur.e.s salarié.e.s qualifié.e.s que nous sommes sont particulièrement concerné.e.s par les mesures de cette loi, qui concerneront les cadres, les ingénieurs et les techniciens.
Face à cette situation, une mobilisation étudiante d'ampleur est en construction pour mettre en échec cette loi de régression sociale. Les étudiant.e.s communistes oeuvreront de toutes leurs forces à la massification du mouvement, et s'attacheront à lui donner des perspectives politiques au-delà même du retrait de la loi. Mises en place de mesure de protection sociale pendant les études, reconnaissances des diplômes avec des avancées vers le cadrage national... : avec ce mouvement nous voulons emmener les étudiant.e.s de victoire en victoire.
Nous appelons à la grève dans tous les établissements de France les 17 et 31 Mars prochains et à une mobilisation massive. Sur tous les campus et dans la rue pour demander :
1) Le retrait total du projet de loi
2) La mise en place de mesure de progrès social pendant et après les études.
