Perspective communiste
Tony Blair (Labour), Gerhard Schröder (SPD), José Luis Zapatero (PSOE) et Geórgios Papandréou (PASOK) avaient été les pionniers dans le social-libéralisme dans l'instauration de l'austérité économique au service des entreprises, de la spéculation, et des plus riches. Hier François Hollande a rejoint ce club en annonçant OFFICIELLEMENT son virage social-libéral (virage déjà entamé sous la cohabitation de Lionel Jospin entre 1997 et 2002)
Un social-libéral OUI
Le virage libéral a été salué par de nombreuses personnalités du PS et de droite, les socialistes sont les premier a saluer le virage social-libéral du Président. Depuis Solférino, les caciques du PS expliquent leur enthousiasme. Tout le vocabulaire de la droite, tout le point de vue des néolibéraux est exprimé au PS.
Pascal Terrasse, Député PS de l'Ardèche, Membre de la direction nationale du PS (protection sociale) Secrétaire Général
Un discours concret et cohérent, un projet efficace et juste, une nouvelle France pour rassembler et unir nos forces " ! #confPR
— Pascal Terrasse (@pterrasse) 14 Janvier 2014
Luc Carvounas, Sénateur PS du Val-de-Marne, Maire d'Alfortville
Le Prsdt de la République poursuit la grande modernisation économique,sociale et écologique pr un nouveau modèle social français #ConfPR
— Luc Carvounas (@luccarvounas) 14 Janvier 2014
J'approuve la ligne sociale- démocrate de @fhollande #outjlmelenchon et sa volonté d'échec a #agauche
— Luc Carvounas (@luccarvounas) 14 Janvier 2014
L. Grandguillaume, Député PS de la Côte d'Or, conseiller municipal de Dijon, Secrétaire national à l'organisation du PS
#ConfPR rétablir le cercle vertueux de la confiance avec le pacte de responsabilité !
— L. Grandguillaume (@LGRANDGUILLAUME) 14 Janvier 2014
Laurence Rossignol, Sénatrice PS de Picardie. Porte-parole du PS et Secrétaire Nationale à l'écologie
L'annonce du PR sur la fin de vie était attendue. La mobilisation pour compétitivité ET les évolutions de société sont compatibles. #confPR
— laurence rossignol (@laurossignol) 14 Janvier 2014
Si il suffisait pour être de gauche de creuser les déficits, ceux qui m'ont précédé sont d'ext.gauche :-)) #confPR
— laurence rossignol (@laurossignol) 14 Janvier 2014
Un président déterminé et combatif, mobilisation générale pour le redressement du pays
— Harlem Désir (@harlemdesir) 14 Janvier 2014
.@harlemdesir «Une mobilisat° gé. pr le redressement de la Fr & un grd compromis social pr la croissance & l’emploi» http://t.co/Pr0jXnI2d6
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
C'est sur le fil officiel du Parti Socialiste que l'on constate le virage sémantique. Désormais c'est le langage du patronat qui domine, adieux les idées de justice sociale ou d'égalité et place à la compétitivité et aux baisses des impôts, la sociale-démocratie a enfin avoué être libérale et portée du côté de l'offre (entreprises) et non de la demande (consommateurs):
Ce qui doit nous mobiliser pour 2014, c'est le destin de la France,ce qu'elle sera dans 10 ans c'est à nous d'en décider aujourd'hui #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Nous devons avancer vers une vraie union économique et monétaire, avec comme objectifs la croissance, l'emploi, la compétitivité #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Il faut réduire la dépense publique pour réduire les déficits publics,baisser les impôts afin de réaliser le pacte de responsabilité #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Nous allons poursuivre l'allègement du coût du travail #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Il nous faut produire plus et mieux, c'est donc sur l'offre qu'il faut agir car l'offre crée la demande #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
. "Partout l'idée d'investissement doit primer : investissement productif, éducatif, écologique" @fhollande #ConfPR
— MJS (@JeunesSocialist) 14 Janvier 2014
Je trouve politique du PR très cohérente : Cice, retraite, ANI, baisse de la dépense publique et maintenant pacte de responsabilité #confPR
— Thierry Marchal-Beck (@ThierryMB) 14 Janvier 2014
La #confPR a marqué hier le tournant réformiste que la situation de la France exige. http://t.co/Lx2nyA2xuY #Hollande
— François Bayrou (@bayrou) 15 Janvier 2014
«Un projet assez restreint», selon Copé. Sur France 2, le président de l'UMP Jean-François Copé, qui avait parlé d'«usine à gaz» à propos du pacte de responsabilité de Hollande, le président de l'UMP a surtout critiqué le chef de l'Etat sur la forme de son intervention, minimisant ses promesses.
Le Medef, lui, a déjà annoncé la couleur. Pour son patron, Pierre Gattaz, les entreprises pourront créer 1 million d’emplois d’ici 2017 en contrepartie d’une baisse des charges de 100 milliards d’euros. Une somme considérable, qui, cependant, semble réaliste à Pascal de Lima, chef économiste au cabinet de conseil EconomiCell : “Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) représente déjà 20 milliards d’euros de baisse de charges, si on y ajoute un rabotage des niches fiscales, une petite hausse de la TVA, des coupes dans les dépenses publiques et le retour à la croissance, le compte devrait être bon”.
Politique de l'offre.
— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 14 Janvier 2014
Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, attend beaucoup du tournant "social libéral" de François Hollande.
Pour les électeurs socialistes :
Paule Masson dans l'Humanité se montre plus virulente : «François Hollande sera, pour la deuxième partie de son mandat, le président du Medef... Il y a franchement de quoi rester interdit devant tant de tromperies. Le chef de l'État a douché hier tous les espoirs.»
Avec ce cadeau aux entreprises, le François Hollande “ennemi de la finance internationale” semble enterré et certains voient ce grand oral comme le coup d’envoi d’un tournant libéral dans le quinquennat. “Il y a une volonté de couper dans les dépenses et de parler avec le patronat, c’est un tournant libéral et un virage à droite”, confirme Pascal de Lima.
Mais pour d’autres, ce n’est que la confirmation voire l’accélération d’une politique économique qui aurait toujours - ou presque - été d’inspiration libérale. “Le premier budget voté par le gouvernement Ayrault, en 2013, est celui le plus marqué par le sceau de la rigueur”, rappelle Éric Heyer (économiste). Depuis lors, les deux principaux objectifs économiques de François Hollande sont la baisse des déficits et la réduction des charges qui pèsent sur les entreprises. “Qui pourrait croire que ce sont des priorités économiques d’un gouvernement socialiste?”, s’interroge-t-il.
Pensées sincères pour les militants du @partisocialiste qui doivent maintenant soutenir une politique qu'ils ont tant combattue #ConfPR
— Un militant (@voix_libre) 15 Janvier 2014
