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Après les municipales le SAN a tenu, sa plénière pour élire le président et les vices présidences

Nicolas Maury

Je m’attendais de la part des Maires, qu’ils posent les véritables questions, sur le fonctionnement de la communauté d’agglomération (SAN) ? par Dominique Pédinielli du PCF Miramas

Que pense le Maire de Miramas que trois communes, qui ne représentent que 30 % de la population aient la majorité absolue pour imposer leur volonté aux villes de Miramas et Istres qui représentent à elles eux deux 70 % de la population totale.

La répartition des sièges par commune va-t-elle être revue avec plus d’équité, ? comme cela fut le cas après la municipale partielle de 2007 à Istres, afin de conserver la majorité M. Granié a fait changer le statut, Fos avec 15 000 habitants a 16 délégués, Miramas 25 000 habitants 13 délégués.

Rien sur les quotas par commune, pour leur investissement, Miramas depuis la gestion de la droite n’a pas eu son dû. Il y a aussi une question que personne n’a abordé franchement dans le comité du SAN la CUM va-t-elle avoir les mêmes appétits d’avant les municipales. Parler de l’incinérateur qui est pratiquement terminé c’est bien, l’arrêté aujourd’hui combien cela va couter aux contribuables, il faudra le dire, alors qu’en 1999 beaucoup de monde étaient pour. J’espère que ce ne sera pas un écran de fumé, pour masquer le rattachement à la Communauté Urbaine de Marseille.

Il régnait une atmosphère pas net, l’intervention de M. Granié refusant d’élire des délégués d’Istres à la vice présidence, prétextant le recours que le Maire d’Istres aurait déposé jugeant que la commune a été privée de son dû en matière d’investissement. Il semble que cela gène M. Granié.

F. Bernardini pour le moment ne peut prétendre à une présidence ainsi que ses colistiers.

Il est regrettable que Ouest Provence règle les répartitions financières, en terme de rapport de force et non en terme de besoin et d’importance, dans chaque ville qui compose cette collectivité, l’argent public du SAN n’appartient pas à une couleur politique, encore moins au président et non plus à une majorité de circonstance.

La création de l’intercommunalité a été creée pour aider me semble t-il les communes qui n’avaient pas les moyens financiers pour investir.

Cela devrait donner à réfléchir sur les méthodes de démocratie à adopter pour la répartition de cette manne financière, en pensant plus aux populations des communes concernées.


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