ArcelorMittal laisse ses salariés dans le flou
Nicolas Maury
La direction française d’ArcelorMittal qui a reçu mercredi matin à Saint-Denis les syndicats du groupe sidérurgique n’a pas détaillé quels sites étaient concernés par son plan de 14.000 "départs volontaires"
"On nous a simplement présenté des mesurettes d’accompagnement pour les volontaires au départ, comme des primes de départ de deux mois de salaire brut", en plus des indemnités légales, ou "des rachats de trimestres" de cotisations retraite (jusqu’à 4 trimestres), a-t-il affirmé.
Pour Marie Gilberte (CFTC), ce sont "des mesures homéopathiques". "Croyez-vous que beaucoup de salariés seront volontaires pour partir avec seulement deux mois de salaire", a-t-elle lancé devant les salariés et les journalistes.
Selon la CFTC, la direction aurait prévu deux autres rencontres avec les syndicats les 15 et 19 décembre.
Les manifestants, notamment des employés administratifs visés par le plan, mais aussi des ouvriers de production en tenue de fondeur des hauts-fourneaux, étaient venus des sites de Mardyck (Nord), Isbergues (Pas-de-Calais), Gandrange et Florange (Moselle), Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône), Gueugnon (Saône-et-Loire) et Montataire (Oise).
Selon la CFTC, la direction aurait prévu deux autres rencontres avec les syndicats les 15 et 19 décembre.
Les manifestants, notamment des employés administratifs visés par le plan, mais aussi des ouvriers de production en tenue de fondeur des hauts-fourneaux, étaient venus des sites de Mardyck (Nord), Isbergues (Pas-de-Calais), Gandrange et Florange (Moselle), Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône), Gueugnon (Saône-et-Loire) et Montataire (Oise).