Argentine : Le péronisme remporte les primaires (PASO) contre le président de droite
Perspective communiste
Le "macrismo" a subi une défaite inattendue dimanche et ses ambitions pour rester au pouvoir se sont effondrées avec la victoire du Frente de Todos de Alberto Fernández et Cristina Fernández de Kirchner lors des primaires (PASO) de ce dimanche - article et traduction Nico Maury
Les élections présidentielles se déroulent en deux phases en Argentine :
1- Les primaires obligatoires (PASO - primaires, ouvertes, simultanées et obligatoires)
Ces primaires ont été créées en 2009, après l’approbation de la loi n°26571. Lors de ces élections, chaque groupe politique présente ses candidats, pouvant avoir une ou plusieurs lignes internes. Les citoyen.ne.s choisiront parmi les candidats les groupes qu’ils souhaitent soutenir.
Pour participer aux élections générales, chaque groupe doit obtenir au moins 1,5% du total des votes valides par catégorie aux élections primaires. Ainsi ces élections servent de sondage d'envergure nationale.
2- Les élections présidentielles, générales et provinciales. Elles tiendront le 27 octobre 2019 pour le premier tour.
Les résultats du PASO :
75,78% des argentins en âge de voter ont participé à ces primaires obligatoires. La mobilisation forte indique que l'actuel président de droite, Mauricio Macri, a été lourdement sanctionné.
Arrive en tête le Frente de Todos (Péronisme, centre-gauche, gauche, communisme), coalition dirigée par Alberto Fernández et Cristina Fernández de Kirchner avec 47,65% des suffrages. Cette coalition très large s'oppose à l'agenda néolibéral de Mauricio Macri et s'inscrit dans un soutien populaire aux manifestations nombreuses en Argentine.
L'actuel président, Mauricio Macri, arrive loin derrière le Frente de Todos avec 32,08% des soutiens. Très clairement, ce résultats est un échec à quelques mois des élections présidentielles et générales. Sauf imprévu, il devrait perdre le prochain scrutin.
Le centriste Roberto Lavagna (Consensus fédéral 2030) s'impose à la troisième position avec 8,22% des soutiens. Cette formation incarne le péronisme anti-Kirchner.
Le Front de gauche et des travailleurs (trotskiste) remporte 2,86% des soutien et la 4ème position. Le Frente NOS (droite conservatrice) remporte 2,63% des soutiens et enfin la coalition Unite por la Libertad y la Dignidad (libertariens) ferme le ban des formations politiques qualifiées aux élections avec 2,18% des voix.
Les autres formations ne dépassent pas les 1,5% des suffrages nécessaires pour être présent aux élections du mois d'octobre.
1- Les primaires obligatoires (PASO - primaires, ouvertes, simultanées et obligatoires)
Ces primaires ont été créées en 2009, après l’approbation de la loi n°26571. Lors de ces élections, chaque groupe politique présente ses candidats, pouvant avoir une ou plusieurs lignes internes. Les citoyen.ne.s choisiront parmi les candidats les groupes qu’ils souhaitent soutenir.
Pour participer aux élections générales, chaque groupe doit obtenir au moins 1,5% du total des votes valides par catégorie aux élections primaires. Ainsi ces élections servent de sondage d'envergure nationale.
2- Les élections présidentielles, générales et provinciales. Elles tiendront le 27 octobre 2019 pour le premier tour.
Les résultats du PASO :
75,78% des argentins en âge de voter ont participé à ces primaires obligatoires. La mobilisation forte indique que l'actuel président de droite, Mauricio Macri, a été lourdement sanctionné.
Arrive en tête le Frente de Todos (Péronisme, centre-gauche, gauche, communisme), coalition dirigée par Alberto Fernández et Cristina Fernández de Kirchner avec 47,65% des suffrages. Cette coalition très large s'oppose à l'agenda néolibéral de Mauricio Macri et s'inscrit dans un soutien populaire aux manifestations nombreuses en Argentine.
L'actuel président, Mauricio Macri, arrive loin derrière le Frente de Todos avec 32,08% des soutiens. Très clairement, ce résultats est un échec à quelques mois des élections présidentielles et générales. Sauf imprévu, il devrait perdre le prochain scrutin.
Le centriste Roberto Lavagna (Consensus fédéral 2030) s'impose à la troisième position avec 8,22% des soutiens. Cette formation incarne le péronisme anti-Kirchner.
Le Front de gauche et des travailleurs (trotskiste) remporte 2,86% des soutien et la 4ème position. Le Frente NOS (droite conservatrice) remporte 2,63% des soutiens et enfin la coalition Unite por la Libertad y la Dignidad (libertariens) ferme le ban des formations politiques qualifiées aux élections avec 2,18% des voix.
Les autres formations ne dépassent pas les 1,5% des suffrages nécessaires pour être présent aux élections du mois d'octobre.