Arkema doit être empêché de brader notre industrie
Perspective communiste
Communiqué de presse du PCF 13
La casse industrielle au nom du profit maximum continue. Le groupe Arkema vient d’annoncer la cession pour 0 euro de l’intégralité de ses activités vinyliques (PVC, soude, chlore, etc) à l’investisseur américain basé à Genève, Gary Klesch.
1780 salariés en France sont concernés dont plusieurs centaines dans les Bouches-du-Rhône.
Notre premier geste est naturellement de soutenir la grève spontanée des salariés des sites de Fos-sur-Mer et Lavera.
Si la nouvelle a fait bondir l’action à la Bourse de Paris, elle est pourtant désastreuse pour l’avenir de l’industrie dans le pays et plus particulièrement dans notre département, qui de semaine en semaine voit son patrimoine industriel torpillé par les intérêts de la finance.
Bien que le chimiste français ait engrangé 350 millions d’euros de bénéfice en 2010, il offre non seulement sur un plateau un savoir-faire mais contribuera également à hauteur de 100 millions de trésorerie pour ne pas compromettre l’opération d’un homme d’affaires dont un des faits d’arme est d’avoir imposé 180 licenciements secs aux chaussures Myrys il y a quelques années de cela.
La braderie de l’activité industrielle et le mépris des salariés ne peuvent durer plus longtemps.
Il est urgent de réaffirmer une ambition industrielle, facteur d’un nouveau mode de développement social et soutenable. En commençant par imposer par la loi que toute mise en vente ou cession de ce type soit soumise à une autorisation publique préalable afin de vérifier le fondement économique et l’intégrité sociale du projet.
Pierre Dharréville,
Secrétaire départemental du PCF 13
1780 salariés en France sont concernés dont plusieurs centaines dans les Bouches-du-Rhône.
Notre premier geste est naturellement de soutenir la grève spontanée des salariés des sites de Fos-sur-Mer et Lavera.
Si la nouvelle a fait bondir l’action à la Bourse de Paris, elle est pourtant désastreuse pour l’avenir de l’industrie dans le pays et plus particulièrement dans notre département, qui de semaine en semaine voit son patrimoine industriel torpillé par les intérêts de la finance.
Bien que le chimiste français ait engrangé 350 millions d’euros de bénéfice en 2010, il offre non seulement sur un plateau un savoir-faire mais contribuera également à hauteur de 100 millions de trésorerie pour ne pas compromettre l’opération d’un homme d’affaires dont un des faits d’arme est d’avoir imposé 180 licenciements secs aux chaussures Myrys il y a quelques années de cela.
La braderie de l’activité industrielle et le mépris des salariés ne peuvent durer plus longtemps.
Il est urgent de réaffirmer une ambition industrielle, facteur d’un nouveau mode de développement social et soutenable. En commençant par imposer par la loi que toute mise en vente ou cession de ce type soit soumise à une autorisation publique préalable afin de vérifier le fondement économique et l’intégrité sociale du projet.
Pierre Dharréville,
Secrétaire départemental du PCF 13
