Assassinat des trois militantes kurdes à Paris
Perspective communiste
Communiqué d'Isabelle Pasquet, Sénatrice PCF des Bouches du Rhône
Je suis profondément choquée, bouleversée, scandalisée, par l’exécution, révélée cette nuit, de trois militantes politiques kurdes en plein Paris, au nez et à la barbe des services français, alors que des négociations auraient débuté entre gouvernement turc et PKK.
Sénatrice, j’avais rencontré à plusieurs reprises Fidan Dogan, représentante du Congrès National du Kurdistan (KNK) basée à Bruxelles et responsable du Centre d’information du Kurdistan, (CIK), pour tenter de desserrer l’étau que fait peser le gouvernement turc sur le peuple kurde. C’était une femme dont j’avais apprécié la gentillesse, la disponibilité, et qui faisait preuve de beaucoup de rigueur morale dans son combat politique au service du peuple kurde.
Une culture niée, la pratique de sa langue interdite, ses dirigeant-e-s et ses élu-e-s emprisonné-e-s, c’est pourtant l’existence même de ce peuple que le gouvernement turc a voulu rayer de la carte. Faire taire les militant-e-s par tous les moyens, est une sinistre pratique utilisée d’ailleurs partout où le peuple kurde a trouvé refuge. Car lorsque les anciennes puissances coloniales ont procédé au grand partage du monde, elles ont refusé d’attribuer un territoire aux Kurdes.
Alors, si aujourd’hui l’enquête débute à peine, les moyens utilisés, la parfaite connaissance du lieu pourtant banalisé comme les cibles choisies par les tueurs, portent la marque de professionnels du crime contre la dignité, la liberté des peuples. Tou-te-s les démocrates seront vigilant-e-s pour qu’aucune piste ne soit éludée et que soient condamnés les auteurs de ces actes particulièrement lâches.
Sénatrice, j’avais rencontré à plusieurs reprises Fidan Dogan, représentante du Congrès National du Kurdistan (KNK) basée à Bruxelles et responsable du Centre d’information du Kurdistan, (CIK), pour tenter de desserrer l’étau que fait peser le gouvernement turc sur le peuple kurde. C’était une femme dont j’avais apprécié la gentillesse, la disponibilité, et qui faisait preuve de beaucoup de rigueur morale dans son combat politique au service du peuple kurde.
Une culture niée, la pratique de sa langue interdite, ses dirigeant-e-s et ses élu-e-s emprisonné-e-s, c’est pourtant l’existence même de ce peuple que le gouvernement turc a voulu rayer de la carte. Faire taire les militant-e-s par tous les moyens, est une sinistre pratique utilisée d’ailleurs partout où le peuple kurde a trouvé refuge. Car lorsque les anciennes puissances coloniales ont procédé au grand partage du monde, elles ont refusé d’attribuer un territoire aux Kurdes.
Alors, si aujourd’hui l’enquête débute à peine, les moyens utilisés, la parfaite connaissance du lieu pourtant banalisé comme les cibles choisies par les tueurs, portent la marque de professionnels du crime contre la dignité, la liberté des peuples. Tou-te-s les démocrates seront vigilant-e-s pour qu’aucune piste ne soit éludée et que soient condamnés les auteurs de ces actes particulièrement lâches.
