Attentats : vaste assaut en cours à Saint-Denis
Perspective communiste
La cible serait l'organisateur présumé des attentats de Paris, le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, qui se serait retranché dans un appartement du centre de Saint-Denis avec plusieurs complices. Les Dyionisiens sont appelés à ne pas sortir de chez eux et à s'éloigner des fenêtres. Deux forcenés sont morts, dont une femme qui s'est fait exploser, l'opération est encore en cours
L'opération se déroule "en plein cœur" de Saint-Denis, près de la poste. Un assaut policier est en cours depuis plus de trois heures ce mercredi matin à Saint-Denis, au nord de Paris, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de vendredi, pour arrêter des suspects retranchés dans un appartements. L'opération a débuté à 4h30 cette nuit est est toujours en cours. Trois policiers du Raid ont été blessés durant l'assaut ainsi qu'un voisin. Deux forcenés sont morts, dont une femme qui s'est fait exploser, un suspect est encore retranché. De nombreux échanges de tirs ont eu lieu lors de cette opération de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et des forces policières d'intervention du Raid. Trois personnes ont été arrêtées, dont le Dyonisien qui a prêté cet appartement aux djihadistes.
"Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté cet homme d'une trentaine d'années, qui a expliqué avoir mis à leur disposition un logement situé 8, rue du Corbillon. "J'ai dit qu'il n'y avait pas de matelas, ils m'ont dit +c'est pas grave+, ils voulaient juste de l'eau et faire la prière. J'ai rappelé mon ami. Il m'a dit qu'ils venaient de Belgique", a-t-il poursuivi. "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes", a expliqué cet homme, très agité, avant d'être menotté et emmené par les policiers.
Abdelhamid Abaaoud, un Belge de 28 ans, déjà considéré comme le cerveau des attaques déjouées en janvier à Verviers en Belgique et qui serait le commanditaire de la tragédie de vendredi, serait la cible de l'opération. Mais on ne sait toujours pas s'il est effectivement à Saint-Denis.
Présent sur place depuis 04H30, le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, a "entendu des fusillades". "Les forces de l'ordre sont très tendues, sur le qui-vive", "un hélicoptère est au-dessus de la ville, les transports en commun, le métro, le tramway, sont arrêtés", a-t-il décrit.
Ecoles fermées et transports arrêtés
Les établissements scolaires, écoles et collèges, n'ouvriront pas mercredi matin dans le centre-ville de Saint-Denis, où se déroule depuis l'aube une importante opération antiterroriste en lien avec les attentats de vendredi, a annoncé la préfecture de Seine-Saint-Denis. Les écoles de la Plaine-Saint-Denis et du quartier de Pleyel seront, elles, ouvertes, a précisé la préfecture, recommandant "à la population d'éviter absolument la zone du centre-ville", entre la gare de Saint-Denis et les rues autours de la mairie. Au total 20 lignes de bus étaient interrompues en raison de la fermeture du cenre bus de Saint-Denis par mesure de sécurité, indique la RATP. Le trafic était interrompu entre les stations Carrefour Pleyel et Saint-Denis Université sur la ligne 13 du métro.
Le trafic est interrompu également par mesure de sécurité sur toute la ligne de tramway T5 Marché Saint-Denis - Garges-Sarcelles, sur la T1 entre la Courneuve - Six Routes et les Courtilles, et sur la T8 entre Delaunay-Belleville et Saint-Denis-porte de Paris.
L'université Paris 8 Saint-Denis recommande à ses étudiants et à la communauté universitaire de ne pas se rendre à la faculté pour l'instant. "Paris 8 n’a pas reçu de consigne de fermeture. Cependant, il est préférable d’attendre que l’opération soit terminée
avant de vous rendre à l’Université."
Cinq jours après les attentats qui ont fait 129 morts (dont 117 ont été identifiés) et 352 blessés, à Paris et au Stade de France à Saint-Denis, les enquêteurs traquent en particulier Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir été l'un des tireurs qui ont mitraillé vendredi soir les terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser. Les enquêteurs disposent par ailleurs d'une vidéo accréditant l'existence d'un autre assaillant dans leur commando qui circulait à bord d'une Seat noire.
http://www.humanite.fr/attentats-vaste-assaut-en-cours-saint-denis-590146
"Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté cet homme d'une trentaine d'années, qui a expliqué avoir mis à leur disposition un logement situé 8, rue du Corbillon. "J'ai dit qu'il n'y avait pas de matelas, ils m'ont dit +c'est pas grave+, ils voulaient juste de l'eau et faire la prière. J'ai rappelé mon ami. Il m'a dit qu'ils venaient de Belgique", a-t-il poursuivi. "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes", a expliqué cet homme, très agité, avant d'être menotté et emmené par les policiers.
Abdelhamid Abaaoud, un Belge de 28 ans, déjà considéré comme le cerveau des attaques déjouées en janvier à Verviers en Belgique et qui serait le commanditaire de la tragédie de vendredi, serait la cible de l'opération. Mais on ne sait toujours pas s'il est effectivement à Saint-Denis.
Présent sur place depuis 04H30, le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, a "entendu des fusillades". "Les forces de l'ordre sont très tendues, sur le qui-vive", "un hélicoptère est au-dessus de la ville, les transports en commun, le métro, le tramway, sont arrêtés", a-t-il décrit.
Ecoles fermées et transports arrêtés
Les établissements scolaires, écoles et collèges, n'ouvriront pas mercredi matin dans le centre-ville de Saint-Denis, où se déroule depuis l'aube une importante opération antiterroriste en lien avec les attentats de vendredi, a annoncé la préfecture de Seine-Saint-Denis. Les écoles de la Plaine-Saint-Denis et du quartier de Pleyel seront, elles, ouvertes, a précisé la préfecture, recommandant "à la population d'éviter absolument la zone du centre-ville", entre la gare de Saint-Denis et les rues autours de la mairie. Au total 20 lignes de bus étaient interrompues en raison de la fermeture du cenre bus de Saint-Denis par mesure de sécurité, indique la RATP. Le trafic était interrompu entre les stations Carrefour Pleyel et Saint-Denis Université sur la ligne 13 du métro.
Le trafic est interrompu également par mesure de sécurité sur toute la ligne de tramway T5 Marché Saint-Denis - Garges-Sarcelles, sur la T1 entre la Courneuve - Six Routes et les Courtilles, et sur la T8 entre Delaunay-Belleville et Saint-Denis-porte de Paris.
L'université Paris 8 Saint-Denis recommande à ses étudiants et à la communauté universitaire de ne pas se rendre à la faculté pour l'instant. "Paris 8 n’a pas reçu de consigne de fermeture. Cependant, il est préférable d’attendre que l’opération soit terminée
avant de vous rendre à l’Université."
Cinq jours après les attentats qui ont fait 129 morts (dont 117 ont été identifiés) et 352 blessés, à Paris et au Stade de France à Saint-Denis, les enquêteurs traquent en particulier Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir été l'un des tireurs qui ont mitraillé vendredi soir les terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser. Les enquêteurs disposent par ailleurs d'une vidéo accréditant l'existence d'un autre assaillant dans leur commando qui circulait à bord d'une Seat noire.
http://www.humanite.fr/attentats-vaste-assaut-en-cours-saint-denis-590146
