Au Bengale-Occidental on assassine les communistes en toute impunité
Perspective communiste
Sajin Mohammed (18 ans) militant communiste à la SFI (Students' Federation of India - branche étudiante du CPIM) assassiné par l'extrême droite
Sudipto Gupta (22 ans) responsable de la SFI à Calcutta assassiné par la police de l'Etat aux ordres de Mamata Banerjee (Chief minister du Bengale-occidental)
Ils sont mort parce qu'ils portaient les valeurs du communisme
Des violences anticommunistes endémiques au Bengale-Occidental depuis l'arrivée au pouvoir de Mamata Banerjee en 2011
Militer au Bengale-Occidental lorsque l'on est communiste n'est pas chose facile. La répression contre les forces du Left Front est organisée par Mamata Banerjee (Chief minister du Bengale-occidental) et par son parti le Trinamool Congress. Depuis 2011 plus de 120 militants du CPIM ont été tués. Le Trinamool Congress depuis son arrivé au pouvoir dans l'Etat mène une "politique de vengeance" déclare le CPIM.
Des leaders syndicaux ont été assassinés, comme Dilip Sarkar dirigeants du syndicat des métallurgistes et secrétaire de district de la CITU, abattu en juin 2013.
Des violences ont éclaté contre les communistes au Bengale-Occidental pour les élections des Panchayat raj (gouvernements ruraux locaux) tuant 25 communistes et membres des partis du Left Front (dont des femmes et un enfant) en juillet 2013. Anubrata Mandal leader du Trinamool Congress avait appelé au meurtre des communistes. Dans ces violences, la police de l'État etait restée spectatrice.
Depuis 2011 des leaders syndicaux, politiques, tous communistes et associées au Left Front sont assassinés sans que les commanditaires soient inquiétés.
Militer au Bengale-Occidental lorsque l'on est communiste n'est pas chose facile. La répression contre les forces du Left Front est organisée par Mamata Banerjee (Chief minister du Bengale-occidental) et par son parti le Trinamool Congress. Depuis 2011 plus de 120 militants du CPIM ont été tués. Le Trinamool Congress depuis son arrivé au pouvoir dans l'Etat mène une "politique de vengeance" déclare le CPIM.
Des leaders syndicaux ont été assassinés, comme Dilip Sarkar dirigeants du syndicat des métallurgistes et secrétaire de district de la CITU, abattu en juin 2013.
Des violences ont éclaté contre les communistes au Bengale-Occidental pour les élections des Panchayat raj (gouvernements ruraux locaux) tuant 25 communistes et membres des partis du Left Front (dont des femmes et un enfant) en juillet 2013. Anubrata Mandal leader du Trinamool Congress avait appelé au meurtre des communistes. Dans ces violences, la police de l'État etait restée spectatrice.
Depuis 2011 des leaders syndicaux, politiques, tous communistes et associées au Left Front sont assassinés sans que les commanditaires soient inquiétés.
Des militants du ABPV (Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad à Dhanuvachapuram - branche étudiante du parti d'extrême droite RSS) ont attaqué Sajin Mohammed, un jeune militant de la SFI. Ce dernier a succombé logement après avoir reçus de graves blessures à la tête lors d'un affrontement entre la SFI et des militants de l'ABVP, affrontement au cours duquel des cocktails Molotov auraient été lancés. Sept militants de l'ABVP ont été arrêtés quelques jours de l'affrontement.
Le Président national de la SFI,V. Sivadasan, a déclaré que la mort de Sajin est une continuation des violences orchestrées contre la SFI et d'autres organisations progressistes par les disciples de Narendra Modi (leader nationaliste du BJP - Bharatiya Janata Party).
La Fédération de la jeunesse démocratique d'Inde (Dyfi - organisation de jeunesse du CPIM), a condamné le meurtre, et a accusé le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS - extrême droite) de mener des attaques fréquentes contre les militants de la DYFI et SFI à travers l'État du Bengale-Occidental. La police fait tout pour échouer dans la lutte contre ces violences, les dirigeants de Dyfi ajoutent qu'il y a quelques jours un autre militant jeune communiste, Deepu, a été tué par des militants du RSS-Shiv Sena à Ottapalam.
Sudipto Gupta a été battu à mort par la police lors de sa détention suite à son arrestation avec d'autres syndicalistes qui protestaient contre la décision du gouvernement de Mamata Banerjee de reporter les élections étudiantes.
Il a été battu a coup de matraques à l'intérieur du camion de police. Sudipto est tombé du bus, "la police ne l'a pas épargné, même après la chute car ils ont continué à le battre ", a déclaré un militant de la SFI. Père de Sudipto a déposé une plainte pour meurtre. Sudipto n'a pas pu être ranimé. La SFI a dénoncé cet "assassinat de sang froid".
Mamata Banerjee, chief minister de l'Etat a soutenue la police, elle était sur la défensive. Banerjee a déclaré le chef SFI avait été tué après avoir heurté un poteau. Elle a annoncé qu'aucune enquête interne ne serait menée.
Des manifestations massives se déroulent en ce moment même au Bengale-occidental pour dénoncer l'anticommunisme et Mamata Banerjee.
