Au Kerala, les communistes progressent là où les opposant.e.s reculent
Perspective communiste
C'est sur son compte twitter que le Ministre des finances du Kerala, et membre du Comité central du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), Isaac Thomas, a réagit - article et traduction Nico Maury
Les nationalistes du BJP et leurs actions violentes ont une conséquence : Renforcer l'assise du Parti Communiste d'Inde (Marxiste) et de la coalition qu'il conduit, le Left Democratic Front.
Le Ministre des fiances du Kerala , et membre du Comité central du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), Isaac Thomas, a réagit sur twitter en annonçant entre 2015 et 2018, seul le Left Democratic Front progresse dans les élections locales.
"Voici le total des votes reçus dans les 39 élections partielles locales en 2015 et 2018 au Kerala : Les votes du BJP ont baissé de 11.118 à 9869 et L'UDF (coalition conduite par l'Indian Congress) de 26.722 à 26.092 tandis que le LDF a progressé en passant de 34.324 à 34.780. De plus le LDF a remporté 21 sièges, l'UDF 1 et le BJP 2. Tant pis pour les retombées politiques de Sabarimala!"
"So much for the political fallout of Sabarimala!"
Promis à l'éviction, les communistes, malgré l'agitation religieuse et politique, restent et renforcent leurs positions.
Des agitations et des violences religieuses secouent le Kerala suite à l'ouverture du temple de Sabarimala aux femmes. Le Cours suprême d'Inde a mis fin à l'interdiction des femmes sur le temple. Suite à cela, les dévots de ce dernier, ont enclenché une série de violentes émeutes. Le BJP manipule ce conflit religieux pour s'implanter dans l'Etat, et comme au Tripura, mettre fin au "règne des communistes en Inde". Les joies du modèle anglo-saxon de "laïcité".
Le temple de Sabarimala est dédié à la divinité Ayyappan dans l'Hindouisme. Régulièrement, des tensions religieuses secouent cette région, puisque le christianisme et l'islam ont une place très importante dans l'Etat (l'Hindouisme ne représentant que 56% des habitant.e.s).
Le Ministre des fiances du Kerala , et membre du Comité central du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), Isaac Thomas, a réagit sur twitter en annonçant entre 2015 et 2018, seul le Left Democratic Front progresse dans les élections locales.
Here are the total votes in the 39 local gov by-elections in 2015 and 2018 in Kerala: BJP votes declined from 11118 to 9869 and UDF from 26722 to 26092 while LDF improved from 34324 to 34780. LDF won 21, UDF 11 and BJP 2 seats. So much for the political fallout of Sabarimala!
— Thomas Isaac (@drthomasisaac) 1 décembre 2018
"Voici le total des votes reçus dans les 39 élections partielles locales en 2015 et 2018 au Kerala : Les votes du BJP ont baissé de 11.118 à 9869 et L'UDF (coalition conduite par l'Indian Congress) de 26.722 à 26.092 tandis que le LDF a progressé en passant de 34.324 à 34.780. De plus le LDF a remporté 21 sièges, l'UDF 1 et le BJP 2. Tant pis pour les retombées politiques de Sabarimala!"
"So much for the political fallout of Sabarimala!"
Promis à l'éviction, les communistes, malgré l'agitation religieuse et politique, restent et renforcent leurs positions.
Des agitations et des violences religieuses secouent le Kerala suite à l'ouverture du temple de Sabarimala aux femmes. Le Cours suprême d'Inde a mis fin à l'interdiction des femmes sur le temple. Suite à cela, les dévots de ce dernier, ont enclenché une série de violentes émeutes. Le BJP manipule ce conflit religieux pour s'implanter dans l'Etat, et comme au Tripura, mettre fin au "règne des communistes en Inde". Les joies du modèle anglo-saxon de "laïcité".
Le temple de Sabarimala est dédié à la divinité Ayyappan dans l'Hindouisme. Régulièrement, des tensions religieuses secouent cette région, puisque le christianisme et l'islam ont une place très importante dans l'Etat (l'Hindouisme ne représentant que 56% des habitant.e.s).