Au sommet de Cochabamba (Bolivie) l'ALBA lance le Sucre pour mettre fin au règne du Dollar
Nicolas Maury
Le VIIème sommet de la gauche américaine radicale et « anti-impérialiste », l’ALBA, Alliance bolivarienne pour les Amériques, s’est ouvert ce vendredi après-midi à Cochabamba, dans le centre de la Bolivie (photos + vidéo)
L’ALBA, qui regroupe notamment le Venezuela, Cuba, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua et le Honduras, cherche à développer une intégration régionale « d’après des principes de solidarité et de coopération et non sous l’égide du capitalisme et de la compétition » . Les chefs d’état du Venezuela, Hugo Chavez, et d’Equateur, Rafael Correa, ont fait le déplacement et ont été accueillis par le président bolivien Evo Morales. Une délégation de la Russie, pays non membre de l’ALBA, est également présente. Parmi les dossiers du sommet, la crise au Honduras, le changement climatique, et une future monnaie commune pour la région, le « sucre ».
« Nous sommes un syndicat de présidents révolutionnaires et anti- impérialistes » a réaffirmé Evo Morales pour définir l’Alliance bolivarienne pour les Amériques. Lors du discours d’ouverture, le président bolivien a souligné les principaux thèmes qui feront l’objet d’une déclaration finale : les droits des peuples indigènes, la lutte contre le réchauffement climatique, et la crise au Honduras…
« Nous sommes un syndicat de présidents révolutionnaires et anti- impérialistes » a réaffirmé Evo Morales pour définir l’Alliance bolivarienne pour les Amériques. Lors du discours d’ouverture, le président bolivien a souligné les principaux thèmes qui feront l’objet d’une déclaration finale : les droits des peuples indigènes, la lutte contre le réchauffement climatique, et la crise au Honduras…
Autre dossier particulièrement attendu, celui de la création du « sucre », un système d’appui aux échanges commerciaux, premier pas vers la naissance d’une monnaie commune pour les pays de membres de l’alliance.
Hugo Chavez - Président du Venezuela « Le “sucre” est un système unique de compensation régionale, un outil d’échange pour un commerce juste pour contrer le capitalisme hégémonique. Le “sucre” est un pas très important pour notre souveraineté monétaire, pour nous libérer de la dictature du dollar que l’empire yankee impose au monde depuis longtemps. »
Un autre sommet se déroule au même moment, celui des mouvements sociaux et peuples indigènes des pays de l’ALBA… Un sommet qualifié non de parallèle mais de « complémentaire » par les autorités des différents pays qui promettent que les recommandations formulées par la base seront prises en compte à l’heure des décisions. Les chefs d’Etat et les leaders sociaux ont d’ailleurs prévu de faire meeting commun dans un stade de la ville après la clôture du sommet.
L'ALBA, réunie en sommet à Cochabamba en Bolivie adopte le traité constitutif du SUCRE (Système unique de compensation régionale), un système d’appui aux échanges commerciaux, premier pas vers la naissance d’une monnaie commune pour les pays de l’Alliance. Une façon de « se libérer de la dictature du dollar », a affirmé Hugo Chavez. Et alors que les négociations en cours à Tegucigalpa entre les partisans du président déchu Zelaya et ceux de Roberto Micheletti ont failli capoter vendredi, la crise au Honduras a été au centre des préoccupations des dirigeants de l’ALBA. L'Alliance Bolivarienne pour les Amériques regroupe le Venezuela, Cuba, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua et le Honduras.
« Il faut faire tomber ce régime installé avec l’aide des Yankees », a affirmé le président vénézuélien Hugo Chavez. Dans sa déclaration finale, l’ALBA ratifie des « sanctions économiques et commerciales » contre le gouvernement hondurien et affirme qu’elle ne reconnaîtra « aucun processus électoral organisé par le régime putschiste ».
Côté financier, la création du Sucre a donc été entérinée. Il s’agit d’un système de monnaie virtuelle qui sera utilisé pour les échanges commerciaux entre les pays de l’Alliance pour ne plus dépendre du dollar, et ce en attendant la naissance d’une devise commune.
Autre gros dossier, celui de la défense de l’environnement. L’ALBA a ainsi approuvé un texte sur les droits de la « Terre Mère » qui sera défendu par les pays du bloc lors du prochain sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique. Un réchauffement une fois de plus attribué au « capitalisme sauvage »…
Le capitalisme et les Etats-Unis, ce sont d’ailleurs les ennemis déclarés de ce sommet au cours duquel se sont multipliées les piques à l’encontre de Barack Obama, « le prix Nobel de la paix qui envoie des troupes en Afghanistan ». L’Etat d’Israël a également été critiqué tandis qu’à l’inverse, la Russie ou l’Iran ont reçu les encouragements des leaders de la gauche radicale latino américaine…
A noter enfin, l’adoption d’un projet d’utilisation commune du satellite vénézuélien « Simon Bolivar » afin d’améliorer, entre autres, la téléphonie rurale et l’accès à l’internet haut-débit.
L'ALBA, réunie en sommet à Cochabamba en Bolivie adopte le traité constitutif du SUCRE (Système unique de compensation régionale), un système d’appui aux échanges commerciaux, premier pas vers la naissance d’une monnaie commune pour les pays de l’Alliance. Une façon de « se libérer de la dictature du dollar », a affirmé Hugo Chavez. Et alors que les négociations en cours à Tegucigalpa entre les partisans du président déchu Zelaya et ceux de Roberto Micheletti ont failli capoter vendredi, la crise au Honduras a été au centre des préoccupations des dirigeants de l’ALBA. L'Alliance Bolivarienne pour les Amériques regroupe le Venezuela, Cuba, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua et le Honduras.
« Il faut faire tomber ce régime installé avec l’aide des Yankees », a affirmé le président vénézuélien Hugo Chavez. Dans sa déclaration finale, l’ALBA ratifie des « sanctions économiques et commerciales » contre le gouvernement hondurien et affirme qu’elle ne reconnaîtra « aucun processus électoral organisé par le régime putschiste ».
Côté financier, la création du Sucre a donc été entérinée. Il s’agit d’un système de monnaie virtuelle qui sera utilisé pour les échanges commerciaux entre les pays de l’Alliance pour ne plus dépendre du dollar, et ce en attendant la naissance d’une devise commune.
Autre gros dossier, celui de la défense de l’environnement. L’ALBA a ainsi approuvé un texte sur les droits de la « Terre Mère » qui sera défendu par les pays du bloc lors du prochain sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique. Un réchauffement une fois de plus attribué au « capitalisme sauvage »…
Le capitalisme et les Etats-Unis, ce sont d’ailleurs les ennemis déclarés de ce sommet au cours duquel se sont multipliées les piques à l’encontre de Barack Obama, « le prix Nobel de la paix qui envoie des troupes en Afghanistan ». L’Etat d’Israël a également été critiqué tandis qu’à l’inverse, la Russie ou l’Iran ont reçu les encouragements des leaders de la gauche radicale latino américaine…
A noter enfin, l’adoption d’un projet d’utilisation commune du satellite vénézuélien « Simon Bolivar » afin d’améliorer, entre autres, la téléphonie rurale et l’accès à l’internet haut-débit.
La Russie souhaite intensifier ses rapports avec l'Alternative Bolivarienne pour l'Amérique Latine (ALBA), a indiqué le président russe Dmitri Medvedev dans un message de salutation adressé samedi au participants au 7e Sommet de l'ALBA à Cochabamba, en Bolivie.
"Je juge très utile ma première rencontre avec les leaders de l'ALBA en novembre 2008 à Caracas. Je crois qu'il faut renforcer nos contacts avec ce forum" tant au niveau bilatéral que multilatéral, a indiqué M.Medvedev dans un message remis samedi par le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev aux participants du sommet.
Le dialogue entre Moscou et l'ALBA (Bolivie, Cuba, Dominique, Équateur, Honduras, Nicaragua, Venezuela, Antigua-et-Barbuda et Saint-Vincent-et-les Grenadines) a de bonnes perspectives de développement, surtout dans le domaine de la coopération politique et économique, selon le président russe.
