Bernard Birsinger
Nicolas Maury
La nouvelle du décet de notre camarade Bernard Birsinger, Maire PCF de Bobigny, lors d'un débat dans les Pyrénées, touche tous les Communistes de France.
Je lui rend hommage aujourd'hui, rend hommage a cet homme merveilleux qui a tout fait pour les couches populaires des citées.
Adieu Camarade, tu resteras dans nos mémoires comme un modèle d'humanisme
Le maire PCF de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Bernard Birsinger, est décédé vendredi d'un arrêt cardiaque à Bunus (Pyrénées-Atlantiques) alors qu'il s'exprimait lors d'une table-ronde sur le logement, a-t-on appris auprès de la préfecture de Pau.
M. Birsinger, qui allait avoir 52 ans en septembre, s'exprimait lors des cinquièmes Assises du logement organisées par les partenaires sociaux autour du 1% logement dans la petite commune de Bunus lorsqu'il s'est brutalement écroulé, victime d'un malaise.
Bernard Birsinger, était un ancien électromécanicien, militant communiste depuis plus de trente ans et devenu en 1995 maire de Bobigny, ville de 45.000 habitants dans la "banlieue rouge" parisienne.
Cet homme aux yeux clairs et à la moustache sombre s'est toujours fortement engagé dans les luttes sociales, en faveur des mal-logés, des sans-papiers ou contre les expulsions locatives. Il était également un opposant déterminé à la peine de mort.
Né à Paris le 1er septembre 1954 dans le XVIIIe arrondissement, aîné de cinq enfants, il arrive à Bobigny à l'âge de 5 ans. Titulaire d'un baccalauréat d'électromécanicien, il a travaillé pour les ascenseurs Otis avant d'entamer une carrière politique.
Il a adhéré aux Jeunesses communistes en 1973, à l'âge de 19 ans. Il était devenu secrétaire de la puissante fédération communiste de Seine-Saint-Denis en 1991 et siégeait dans les instances dirigeantes du parti, place du Colonel-Fabien.
Il était Président de l'Association Nationale des Elus Communistes et républicains (ANECR)
Elu en 1995 maire de Bobigny, la préfecture du département, il succédait alors à une figure locale du PCF, l'ancien président du conseil général Georges Valbon, qui l'avait désigné comme son dauphin.
Aux législatives de 1997, il était le suppléant de Jean-Claude Gayssot qui, devenu ministre du gouvernement Jospin, lui a laissé son siège de député jusqu'en 2002, où M. Birsinger a été battu par le maire UDF de Drancy, Jean-Christophe Lagarde.
Père de deux enfants, Bernard Birsinger était amateur de romans policiers, de jazz, de pêche à la ligne et également fervent supporter du Red Star, le club de football historique de la banlieue nord de Paris.
Un premier hommage aura lieu lundi 28 août au Comité national du PCF, Place du colonel Fabien, dans le XIXe arrondissement de Paris.
Je me joins a la douleur que peut ressentir sa famille, ses proches, et ses camarades.
Adieu camarade et ami.
Un hommage