Perspective Com
Bilan du Front de Gauche pour les Régionales

Nicolas Maury

102 élus du Front de Gauche (PCF et ses alliés) contre 191 élus du PCF en 2004. Quel bilan tirer de ces régional et du Front de Gauche ?


Sur 17 régions métropolitaines le PCF avait enfin eu l'audace de partir seul, et de se débarrasser du Parti Socialiste au premier tour. Ce choix a été massivement adopté par les communistes et je fus de ceux là. Dès le départ le prix a payer allé être lourd pour le Parti Communiste, car l'affranchir du PS couterait facilement la moitié des élus régionaux. Tel fut le prix de l'audace.

Le Front de Gauche a recueilli 1.137.250 voix et 5,84% sur l'ensemble du territoire (6,95% sur les 17 régions ou il se présentait). Pour les européennes le Front de Gauche avait recueilli 1.114.872 voix (6,47 %)

2004 : 185 conseillers régionaux PCF
2010 : 97 conseillers régionaux PCF
- 67 conseillers régionaux PCF élus, présents sur des liste Front de gauche au 1er tour
- 30 conseillers régionaux PCF élus, présents sur des listes PS au 1er tour (Languedoc Roussillon non comptabilisé)

Soit une perte de 118 élus pour les communistes participants au Front de gauche et une perte de 88 élus pour le PCF. Le Parti de gauche, qui n’existait pas, gagne 33 élus.

I- Le bilan du Front de Gauche

Mon bilan concernera les 17 régions dans lesquelles le PCF est parti sans le PS (en 2004 le PCF est parti seul dans 9 régions).

A) Score supérieurs à 10% : 4 régions concernées

-Auvergne, André Chassaigne (PCF) recueille 14,24 % des voix (68.146 suffrages), il réalise le meilleur score du Front de Gauche en France, en 2004 son score était de 9,2% (soit 54.609 voix). Il réussi sa percée dans le département du Puy de Dôme avec 19,71% des voix, recul dans le département dirigé par un communiste l'Allier 13,79%.

-Corse, Dominique Bucchini (PCF) rassemble 10,02% des voix (13.107 suffrages). Avec 4000 voix de plus qu'en 2004 (6,62%) le PCF réalise dans cette région un score intéressant, d'autant plus intéressant que le tête de liste Dominique Bucchini devrait selon les experts devenir Président de l'Assemblée Territoriale de Corse.

-Limousin, le communiste Christian Audoin recueille 13,14% des voix avec une liste de rassemblement large (PCF-PG-GU-NPA). Après les magouilles du PS local la liste a été maintenue et a remportée un score positif au second tour. Elle passe de 36.634 voix a 56.092. Si le Limousin est une réussite il ne faut pas généraliser ce score à la France.

-Nord Pas de Calais, le député-maire communiste Alain Bocquet obtient 10,78% des voix (132.435 suffrages) même si on peut noter une progression de 0,10 point par rapport à 2004 (10,68%) on constate une perte de 41.000 voix. Le député du PG, Marc Dolez, ancien secrétaire fédéral du PS dans le Nord, a rallié un peu de voix, notamment dans sa circonscription de Douai. Ce recul en voix est a lier avec la très forte hausse de l'abstention.


B-) Score supérieurs à 5% : 10 régions

-Languedoc-Rousillon, René Revol (PG) rassemble 8,1% des suffrages dans une liste le large rassemblement incluant le NPA. C'est dans cette région le plus bel exemple de 'échec du Parti de Gauche a rassembler et a mettre en place une dynamique de large union. Force est de constater qu'il y a une perte importante de l'électoral (14,5% aux européennes), d'autant plus que René Revol ne parvient pas a rassembler les électeurs du NPA. Et pourtant la région était propice pour dépasser les 10%: la zone d'influence du PCF est encore importante dans de nombreux départements comme le Gard, le littoral de l'Herault et les Pyrénées Orientales (autour de Perpignan et dans le Conflent), le NPA rayonne sur Montpellier... Grâce a cet échec du PG il n'y aura pas de conseillers régionaux communistes dans le Languedoc Roussillon en dehors de Gayssot et 3 de ses amis.

-En PACA, le communiste Jean Marc Coppola rassemble 6,11% des voix. Le pari était risqué mais a payé car tenir la route face à Vauzelle, dont le PCF a été un fidèle auxiliaire pendant 12 ans, ne garantissait pas un score supérieur à 5%. Pourtant malgré la concurrence du PS, la renaissance du FN dans la région PACA, le Front de Gauche a pu négocier avec le PS pour le second tour. Dans de nombreuses villes communistes le PS et le FN se payent une part de lion dans l'électorat. Le second tour sera plus difficile car sur 22 sortants seulement 7 ou 8 siègeront dans l'assemblée de région. Jean marc Coppola pourtant tête de liste ne siège plus au conseil régional.

-En Picardie, Maxime Gremetz avec sa liste Colère et Espoir obtient 6,21% des voix devant la liste du Front de Gauche menée par Thierry Aury (PCF) 5,35%. Quelques chiffres en 2004 Maxime Gremetz obtenait 83.282 voix (10,86%), aujourd'hui Maxime Gremetz obtient 6,2% (35.643 voix) et Thierry Aury du Front de Gauche 5,35% (30.721 voix). c’est la débâcle pour le Front de gauche. Le choix préalable des directions nationale et départementales du PCF de tenir à l’écart la tête de liste de 2004, Maxime Gremetz, l’élu sortant de l’Aisne, Jean-Luc Tournay et de nombreux communistes a coûté cher. Le FdG, valorisant des candidats du PG, des ex-Verts… dépasse à peine les 5% quand la liste du PCF avait obtenu 10,9% en 2004 et le FdG 6,0% aux européennes. Les communistes à l’initiative de la liste de rassemblement conduite par Gremetz captent, avec 6,3%, la majorité de l’électorat communiste de 2004, notamment dans les quartiers populaires. Pour couronner le tout, le président sortant PS a décidé de priver le FdG d’élus malgré ses déclarations d’allégeance.

-En Midi Pyrénèes, Christian Picquet (GU ex-NPA) rassemble 6,91% des voix (70.074 suffrages). Dans cette région force est de constater que l'apport du PCF est majeur, dans les Hautes Pyrénées le Front de Gauche réalise 10,40% des voix,

-En Ile de France, Pierre Laurent (n°2 du PCF) obtient 6,55%. Avec 189.193 voix le Front de Gauche perd 74.720 voix par rapport à la liste conduite par Marie George Buffet en 2004 (7,2%). La situation est assez tenue car le score n'est pas exceptionnel en Seine Saint Denis (11,26% pour 28.889 voix) ni dans le Val de Marne (10,78% avec 34.114 voix). Dans les Hauts de Seine il obtient 5,82% (24.134 voix), 6,11% pour Paris (34.505 voix), 5,34% dans le Val d'Oise (14.516), 6,51% dans le département de Jean Luc Mélenchon (21.642), 3,63% dans les Yvelines (14.707), 5,11% en Seine et Marne (16.686). A mettre dans la perte de 74.000 voix, les nombreuses trahisons d'élus du PCF comme Stéphane Gatignon maire ex-PCF de Sevran passé chez les écolo-bobo d'Europe-Ecologie, ou même le marginalisé sénateur Robert Hue et son MUP vitrine groupusculaire du PS.

-Dans la région Centre, Marie France Beaufils (PCF) obtient 7,53% des suffrages (59.034 voix), elle réalise de bons scores dans le Cher (12,31% des voix avec des pointes de 30,37% à Vierzon), 8,48% dans l'Indre et Loire.

-Aquitaine, Gérard Boulanger (PG) obtient 5,95% des voix (64.370). En 2004 le PCF recueillait 4,35% (58.485 voix), on constate une progression de 6000 voix qui a permis le retour d'élus communistes au Conseil Régional.

-En Haute Normandie, Sébastien Jumel, maire communiste de Dieppe obtient un score de 8,39% (47.959 suffrages). Il obtient de bons scores au Havre (11,37%), Dieppe (34,22%)

-En Rhône Alpes, Elisa Martin (PG) rassemble 6,31% des voix (107.761 suffrages), réalise de bons scores en Ardèche (9,13%), 7,68% en Isère (19,44% à Echirolles, 20,20% à Saint Martin d'Hères, 20,18% à Roussillon, 8,05% à Grenoble), 7,08% dans la Loire (8,01% à Saint Etienne, 12,77% à Firminy...), dans le Rhône elle rassemble 5,41% des voix malgré les scores de 13,35% à Vaulx-en-Velin, 17,12% à Venissieux, 20,42% à Givors et 14,51% à Grigny.

-Les Pays de la Loire, la liste de Marc Gicquel recueille pas les 5% alors qu'il y avait une alliance ouverte avec le NPA. Avec 58.901 voix il frôle les 5% mais ne peut fusionner au second tour.


C) Score inférieurs à 5% : 4 régions

-Franche-Comté, Evelyne Ternant obtient un score de 4,05% (16.172 suffrages), en 2004 le PCF avait recueilli 4,18% des voix (19.577 suffrages)

-Alsace, Jean-Yves Causer (alternatif) recueille 1,86% des voix (9712 suffrages), il efface complétement les 3,73% de 2004 ( 24.692 suffrages) recueillit par le PCF.

-Poitou Charente, Gisèle Jean recueille 4,66% (28.801 suffrages)

-Bretagne, le maire communiste de Hennebont Gerard Perron (56) qui conduisait une liste dissidente du PCF obtient 3,51% (38.556 voix) pourtant il réalise de bons scores à Lanester (10,91%), 21,01% à Hennebont.

Dans quatre régions le PCF partait avec le PS au premier tour, 5 si on inclus la Bretagne. Dans ces quatre régions une alliance NPA-PG existait et ne franchit pas les 5%.


II- Quel apport pour le Parti de Gauche et des auxiliaires du PCF

A) « un rassemblement de petits, cela donne un petit rassemblement » (Alain Bocquet)

Le Parti de Gauche ne réussi pas a mobiliser une partie de l'électorat social-démocrate opposé à la ligne droitière du PS. Comme on l'a vu plus haut là ou il mène des listes il ne contribue pas a la construction d'une réelle dynamique, en Languedoc Roussillon avec un boulevard ouvert pour franchir les 10% il échoue aussi en Isère malgré de nombreux points d'appui du PCF (Isère, Rhône...), échoue aussi dans la Loire et fait a peine mieux que le PCF en Aquitaine. Dans les autres régions ou il était allié au NPA, le PG ne contribue pas a franchir les 5%.

Les 6% des listes du « Front de gauche » correspondent très largement à l’électorat communiste, à la carte habituelle de l’implantation communiste. Les meilleurs résultats en témoignent tous : 43,58% à Trith-Saint-Léger, 30,93% à Avion (Nord-Pas-de-Calais), 34,22% à Dieppe (Haute-Normandie), 30,37% à Vierzon (Centre), 21,24% à Martigues (Provence), 34,18% à Gennevilliers, 30,17% à Valenton, 26,41% à Villejuif, 25,47% à Malakoff en Ile-de-France etc. Dans les régions où les têtes de liste n’étaient pas communistes, les résultats sont en deçà mais les meilleurs résultats sont aussi dans les zones de forte organisation communiste : Saint-Martin d’Hères, 20,20% (Rhône-Alpes), Bègles, 15,02 (Aquitaine), etc. Ces résultats coïncident cependant avec des taux d’abstention très préoccupants.

Les multiples partenaires du Front de gauche, même pris tous ensemble, ne pèsent que quelques milliers d’adhérents, et encore, la plupart étant des ex-PS maintenant au PG. Leur apport électoral est pratiquement partout négligeable. Seules quelques personnalités ex-PS, Marc Dolez dans le Nord, René Revol et quelques autres dans le Sud-ouest ont drainé avec eux, très localement, une petite partie de l’électorat socialiste.

B) L'apport des autres composantes du Front de Gauche:

-La Gauche Unitaire (scission du NPA), son rôle est plus que modeste et se cantonne essentiellement a réduire l'influence du NPA au profit de la coalition rassemblant le PCF et le PG. Son leader Christian Picquet, ancien permanent de la LCR puis du NPA a vu son organisation groupusculaire obtenir des sièges et une vitrine politique grâce au PCF.

-Les alternatifs, les décroissants, le m'pep, etc. (localement) n'apportent rien car ils ne sont rien !

Les résultats des listes du « Front de gauche » montrent une relative persistance du vote communiste et reflètent le maintien d’une implantation active du PCF


III- le déclin indiscutable du NPA

L'extrême gauche recueille 3,40% des voix (662.161 suffrages), en 2004 l'alliance LCR et Lutte Ouvrière avait recueilli 4,58% des voix (1.077.824 suffrages), il est clair que 415.663 électeurs sont en moins, le NPA recueillant 2,4% des voix et LO 1%.

Pour le NPA de Besancenot il est clair que c'est un échec. Fort de ses 4,2% des voix en 2007 (1,4 millions de voix) Besancenot voulait faire de la LCR un nouveau parti creuset capable d'achever le PCF. Pourtant crée en 2009, le NPA a connu deux défaites politiques, les européennes avec 4,9% des voix et aucun élu et maintenant avec les régionales et la quasi disparition de son électorat. Même Besancenot échoue en Ile de France.

Alsace 1,64% -> 2004: 3,03%
Aquitaine 2,52% -> 2004: 4,11%
Auvergne (NPA + Alterékolo) 4,19% -> 2004: 4,28%
Basse Normandie (NPA + PG) 4, 99% -> 2004: 4,83%
Bourgogne (NPA + PG + FASE) 4,32% -> 2004: 3,92%
Bretagne (NPA + MOC + MPG) 2,49% -> 2004: 4,78%
Centre 2,60% -> 2004: 5,61%
Champagne Ardennes (NPA + PG) 4,87% -> 2004: 5,00%
Franche Comté 3,28% -> 2004: 4,71%
Haute Normandie 2,56% -> 2004: 5,59%
Ile de France 3,13% -> 2004: 3,99%
Lorraine 2,24% -> 2004: 4,69%
Midi Pyrénées (NPA + MOC) 2,89% -> 2004: 4,88%
Nord Pas Calais 3,00% -> 2004: 5,11%
Picardie 3,00% -> 2004: 6,52%
Poitou Charentes (NPA + FASE) 1,85% -> 2004: 4,52%
PACA (NPA + Alternatifs) 2,11% -> 2004: 2,69%
Rhône Alpes 2,43% -> 2004: 4,47%

Dans cette histoire le NPA a connue une perte de deux millions d'euros, une scission et 3000 adhérents. Le NPA, avec son organisation peu nombreuse et hétéroclite, ses propres ambiguïtés stratégiques, voit ses résultats se dégonfler à mesure que le soutien médiatique lui fait défaut.


Commentaires (9)
1. COIS Bernard le 24/03/2010 17:37
Bourgogne: une nouvelle fois les communistes présents sur la liste Autre Gauche sont oubliés:

Dans votre article vous parlez de liste PS/PCF: il est vrai qu'il y avait 7 communistes présents dont 1 non membre du parti...
La liste que vous appelez PG/NPA/FASE était composée en outre de 12 communistes tous membres du PCF et très représentatifs ( élus locaux, militants et territoires...) 200 communistes ont formellement soutenus cette liste

Cherchez l'erreur et pourquoi depuis 1 mois tous les organes du parti s'efforcent de masquer cette situation

Cordialement
2. granados le 24/03/2010 18:34
Quelques remarques :
- Sur le Poitou-Charentes
La Fédé du PCF17 qui voulait aller avec madame Royal dès le premier tour n'a jamais accepté le vote majoritaire régional pour le Front de Gauche.
A 4 jours de la limite du dépôt des listes, elle décide de quitter le Front de Gauche. Cela réduit considérablement la campagne électorale sur la Charente-Maritime. Ses manœuvres ont continué dans des tracts, des déclarations, des courriers et des coups de téléphone aux camarades pour dénigrer le Front de Gauche et les communistes ("aux errances et divagations hystériques" comme l'a écrit la fédé du 17) qui étaient sur la liste du Fdg.
Dans les médias, la tempête a été le prétexte pour éviter le débat politique tout en donnant l'exclusivité à S. Royal, qui pratiquait la recomposition avec le modem, et D. Bussereau, le ministre de Sarkozy.
En deux jours, 12 communistes, dont les deux premiers de la liste départementale, (Artisan, responsable protection de l'enfance, auxiliaire de vie, agent de la Poste, responsable d'organisation humanitaire, agriculteur, enseignant, retraité de la santé...), issus du monde du travail, syndicalistes ou militants associatifs se lancent dans la bataille.
Avec le plus grand nombre de votants sur la région, les voix du Fdg progressent dans tous les départements (sauf …. En Charente-Maritime !). C’est bien la preuve que sur la région le Fdg a réussi à retenir l’intérêt de plus d’électeurs. Cela a été le cas aussi en Charente-Maritime comme à La Rochelle, Marennes, Saint Jean d'Angély, Saint Pierre d'Oléron, Tonnay-Charente... et dans certains quartiers populaires...Il était possible d’atteindre cette barre des 5 %. Il n'a manqué que quelques centaines de voix : la fédé du 17 y est pour quelque chose.
Les camarades qui ont participé à cette campagne avec 8 863 votants pour le FdG sur la Charente-Maritime peuvent se sentir fiers et légitimes devant la population.
Certes la liste n’a pas réussi à démontrer suffisamment aux gens qui souffrent et qui se sont abstenus son utilité. Ce travail devra se poursuivre en faisant de la politique autrement, en combattant la soumission aux dérives sociales libérales du PS, pour redonner de l'espoir, pour changer vraiment l'état de choses existant, c'est à dire abolir le capitalisme.
- Sur les Pays de Loire :
Même manœuvre des huistes.
Il faut savoir que 3 fédés sur 5 se sont retirées du fdg et sont parties avec le PS.

- Sur le Languedoc-Roussillon :

On ne peut pas oublier les manœuvres du PS avec la liste Mandroux comme l’ont analysé les camarades de Béziers.
3. alain giraud le 24/03/2010 22:34
NICOLAS tu écrit dans ta synthese des élection qu tu etait pour ne plus faire alliance avec les socialistes ( et je fus de ceux là. Dès le départ le prix a payer allé être lourd pour le Parti Communiste, car l'affranchir du PS couterait facilement la moitié des élus régionaux. Tel fut le prix de l'audace. ) moi je dirais plutot de la folie
j'ai suivi la ligne de conduite dun paul lombart qui consister a suivre des le départ l'équipe de vauzelle , résultat la liste du front de gauche a été un échec total de 22 élus..nous allons passer a 8 ou 9 élus pcf sur la région paca ! on ne peut appeler cela un succé..l'alliance faite avec le parti de gauche tout au moins en paca reste une erreur..
il suffisais de voir quel été les prétendant du parti e gauche , pour commencer a comprendre que la machine a perdre été en marche...nous devons reconstruire le parti communiste..et si une alliance devais se faire entre le pcf et le pdg et les autres , nous devons nous débarrasser d'homme en particulier du parti de gauche qui ne nous emmerons rien au niveau éléctoral...je par le evidament de la region paca mais auss de notre plus proche région sur l"ouest de l'étang de bere...si les accords entre famille de la gauche non socialiste devais voir le jour , ils on un serieux néttoyage a faire au niveau de leur learder locaux mais aussi régionaux qui de maniere générale on un passer connu pour etres sulfureux
fraternellement a toi nicolas
4. Nicolas Maury le 24/03/2010 23:22
Alain

Partir avec le PS est pour moi hors de question, au second tour je n'ai pas voté Vauzelle mais j'ai mis un bulletin "Guennadi Ziouganov" dans l'urne. Trop de couleuvres ont été avalé !
tel fut le prix de l'indépendance et Paul Lombard a fait une erreur importante, il s'en mordra les doigts un jour ou l'autre
5. Nicolas Maury le 24/03/2010 23:35
Pour le camarade COIS Bernard

Si je ne parle pas de la Bourgogne c'est peut-être que la comm de "l'autre gauche" était atone, inexistante pourtant j'ai des amis à Dijon et de la famille à Vermenton (89) et ils ne m'ont rien dit sur cette liste
6. Paul le 25/03/2010 07:03
Si je lis bien ton billet, le front de gauche est un gadget qui doit tout au PC ?

T ignore sans doute la réalité du terrain et la situation limousine.

Je pense que ton parti pris t'aveugle.
Vu le nombre de gens que j'ai rencontré, que nous avons rencontré et qui étaient motivé par un vote unitaire tout en nous disant leur retissance à voter pour une des composante du front, je pense que sans le front, l'abstention aurait été encore plus forte.

Maintenant si tu pense que ton parti est suffisament fort pour vivre seul : zyva, on comptera les points ensuite.
7. de gauche le 31/03/2010 15:41
Le pc me semble bien tirarié entre le ps et l'autre gauche.
La perte de siège n'est rien et je préfaire voir la progression en voix du front de gauche pour cette régionale.
Dans les 17 régions où elles étaient présentes , les listes du FDG ont recueilli 6,94% des voix.
Sur 24 têtes de liste départementales PG, 15 gagnent des voix par rapport au FDG lors des élections européennes.
Alors devant l'évidence des chiffres.................mais vous êtes libre.
8. Brath-z le 18/06/2011 13:08
En exclusivité pour ton blog, quelques éléments issus de ma collecte personnelle de données, en vue d'une note sur le Front de Gauche que je suis en train d'écrire et pourrait compléter dimanche (choix des militants communistes) :

Comparaison des résultats du PCF en 2004 et en 2010 :

Présence PCF 2004 en métropole : 20 régions sur 22, 181 élus
Issus de listes PCF indépendantes du PS au premier tour : 62
Auvergne : 8
Île-de-France : 27
Nord-Pas-de-Calais : 18
Picardie : 9
Issus de listes d'union avec le PS au premier tour : 119
Basse-Normandie : 4
Bourgogne : 6
Bretagne : 7
Centre : 13
Champagne-Ardennes : 6
Haute-Normandie : 8
Languedoc-Roussillon : 9
Limousin : 6
Lorraine : 6
Midi-Pyrénées : 9
Pays de la Loire : 8
Poitou-Charentes : 7
Provence-Alpes-Côte d'Azur : 16
Rhône-Alpes : 14

Présence PCF 2010 en métropole : 17 régions sur 22, 96 élus
Issus de listes Ensemble pour des régions à gauche : 62
Aquitaine : 1
Auvergne : 5
Centre : 8
Haute-Normandie : 4
Île-de-France : 12
Limousin : 3
Midi-Pyrénées : 4
Nord-Pas-de-Calais : 11
Provence-Alpes-Côte d'Azur : 8
Rhône-Alpes : 6
Issus de listes d'union avec le PS au premier tour : 25
Basse-Normandie : 4
Bourgogne : 4
Bretagne : 6
Champagne-Ardennes : 6
Lorraine : 5
Issus d'une dissidence : 9
Pays de la Loire (sur liste PS) : 5
Languedoc-Roussillon (sur liste DVG) : 4

J'ai prit le parti de ne pas considérer les 4 élus MUP comme issus d'une dissidence du PCF mais comme des élus non-PCF.

Élus Ensemble pour des régions à gauche en métropole hors PCF : 29
Élus PG : 17
Aquitaine : 2
Auvergne : 2
Haute-Normandie : 1
Île-de-France : 4
Limousin : 1
Midi-Pyrénées : 2
Nord-Pas-de-Calais : 2
Provence-Alpes-Côte d'Azur : 1
Rhône-Alpes : 2
Élus OC : 5
Aquitaine : 1
Auvergne : 1
Midi-Pyrénées : 1
Provence-Alpes-Côte d'Azur : 2
Élus GU : 4
Haute-Normandie : 1
Île-de-France : 1
Midi-Pyrénées : 1
Rhône-Alpes : 1
Élus Alternatifs : 1
Île-de-France : 1
Élus NPA : 2
Limousin : 2

Total élus Ensemble pour des régions à gauche en métropole : 91
9. Brath-z le 24/06/2011 20:24
Argh ! Je me suis aperçu que j'avais oublié la Corse ! C'est vrai que, vue la situation spécifique de l'île du point de vue de la distribution des rapports de force politiques (on peut en dire presque autant de l'Alsace, il est vrai), j'ai tendance à la classer parmi les départements et régions d'Outre-Mer.

Bon, dans mon bilan, rajouter :
- en 2004, 3 élus communistes pour la Corse dans la catégorie "issus d'une liste indépendante du PS au premier tour"
- en 2010, une catégorie "issus d'une liste PCF" avec 4 élus pour la Corse

J'évite en revanche de me mêler de l'Outre-Mer, vu que je n'ai aucune connaissance des situations locales, ce qui peut m'amener à dire des bêtises.
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