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Bolivie : Des groupes fascistes assiègent le siège du Défenseur du peuple

Perspective communiste

Le "Défenseur du peuple" (Defensoría del Pueblo del Estado Plurinacional de Bolivia) a dénoncé les meurtres commis par la police et l'armée à la suite du coup d'état en Bolivie, des groupes fascistes sont actuellement en train de faire le siège du bâtiment - article et traduction Nico Maury

Le Défenseur du peuple en Bolivie (Nadia Alejandra Cruz Tarifa) et ses fonctionnaires sont assiégés et terrorisés en permanence pour avoir dénoncé la répression et la persécution contre les partisans d'Evo Morales et les militants du MAS.


"En présence d'un groupe de personnes empêchant l'accès aux installations de notre bureau national, la correspondance institutionnelle sera reçue, jusqu'à nouvel ordre, par courrier électronique à: correspondance@defensoria.gob.bo"

Le "Défenseur du peuple" (Defensoría del Pueblo del Estado Plurinacional de Bolivia) est un organe constitutionnel et autonome chargé de garantir la promotion, l'exercice et la diffusion des droits de l'homme et des droits fondamentaux garantis par la Constitution.

Il est chargé de plusieurs missions :

- Recevoir et enquêter sur les accusations et les réclamations contre les violations des droits de l'homme ;
- Émettre une condamnation publique relativement aux comportements contraires aux droits de l'homme ;
- Dénoncer au ministère public les violations contre les droits de l'homme commis par des personnes qui agissent dans le cadre de leurs fonctions officielles ou privées ;
- Mettre en place des projets et des programmes pour divulguer et promouvoir la connaissance, l’exercice et la défense droits de l'homme.

Le "Défenseur du peuple" en Bolivie a dénoncé la persécution des leaders sociaux et les meurtres commis par la police et l'armée. Face à cette situation les fascistes tentent de bloquer l'institution.

Dans son dernier communiqué le "défenseur du peuple" pointé le fait que 34 personnes ont été tué suite au coup d'état en Bolivie. Face à cette situation, le gouvernement putschiste a dut abroger son décret accordant l'impunité aux forces armées. Il a envoyé ses chiens en représailles.


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