Bolivie : Evo Morales officiellement accusé de terrorisme et de sédition par les putschistes
Perspective communiste
32 morts plus tard, les putschistes continuent la purge de la Bolivie. Entre les arrestations des leaders du MAS, c'est au tour d'Evo Moralès d'être officiellement accusé de terrorisme et de sédition par des gens qui ont commis un coup d'état et fait couler le sang - article et traduction Nico Maury
L'ancien président bolivien, Evo Morales, a été officiellement accusé de terrorisme et de sédition par le gouvernement putschiste bolivien. L’accusation se base sur une "preuve", une vidéo révélée par le ministre du gouvernement putschiste (Intérieur), Arturo Murillo, dans laquelle une voix attribuée à Morales est entendue, qui aurait incité au blocus des villes dans le pays. La plainte contre Morales, demandeur d'asile au Mexique, a été déposée au bureau du procureur de La Paz par Murillo lui-même.
Le ministre putschiste a déclaré devant les médias que le gouvernement de l'autoproclamée Jeanine Áñez, demanderait des peines maximales pour ces crimes. Les peines prévues pour le terrorisme en Bolivie vont de quinze à vingt ans d'emprisonnement et la sédition est punie d'un à trois ans d'emprisonnement.
La plainte concerne également l'ancien ministre de la présidence, Juan Ramón Quintana, dont on ignore où il se trouve. Selon les putschistes, il aurait menacé la Bolivie de devenir "un nouveau Vietnam".
Le ministre putschiste a déclaré devant les médias que le gouvernement de l'autoproclamée Jeanine Áñez, demanderait des peines maximales pour ces crimes. Les peines prévues pour le terrorisme en Bolivie vont de quinze à vingt ans d'emprisonnement et la sédition est punie d'un à trois ans d'emprisonnement.
La plainte concerne également l'ancien ministre de la présidence, Juan Ramón Quintana, dont on ignore où il se trouve. Selon les putschistes, il aurait menacé la Bolivie de devenir "un nouveau Vietnam".