L'USAID, officine de l'impérialisme étasunien, avait été expulsée de #Bolivie pour avoir investie 250 millions de dollar pour financer l'opposition.

Une fois le gouvernement légitime renversé, l'#USAID fait son retour#GolpeDeEstadoEnBolivia

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— Perspective communiste ☭🎗️ ☆彡 (@MAURYNicolas1) December 19, 2019

Le ministre de l'Intérieur du gouvernement putschiste, Arturo Murillo, s'est déclaré satisfait de l'intérêt de l'agence américaine à "soutenir" son pays.

Après six ans d'absence en Bolivie, l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), officine de la CIA, a exprimé son intention de "soutenir" le pays andin.

L'information a été divulguée par le ministre de l'Intérieur du gouvernement putschiste, Arturo Murillo, sur son compte Twitter, où il a exprimé sa gratitude pour la réunion qu'il a eue avec l'administrateur adjoint pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l'USAID, John Barsa "pour aborder diverses questions liées à la Bolivie" et au "travail conjoint" dans le pays d'Amérique du Sud. "Il y a un intérêt à soutenir notre pays, nous allons de l'avant", a ajouté le responsable.

La semaine dernière, la chancelière putschiste, Karen Longaric, avait affirmé que le régime Jeanine Áñez cherchait à établir des relations internationales "totalement désidéologisées" pour "garantir les intérêts du pays".

Pourquoi l'USAID a-t-il quitté la Bolivie?

Le 1er mai 2013, le président Evo Morales a expulsé l'USAID du pays l'accusant de complot et d'ingérence dans les affaires politiques internes.

A cette occasion, il avait accusé l'agence opérant dans ce pays depuis 1964 d'ingérence dans les affaires politiques internes .

"Il existe certaines institutions de l'ambassade américaine qui continuent de conspirer contre ce processus, contre le peuple et surtout contre le gouvernement national", déclarait Morales à cette occasion.

En 2010, l'USAID avait alloué un budget de 250 millions de dollars qui était censé être utilisé pour des programmes de développement.

Des experts ont indiqué que l'USAID avait contribué, par le biais d'ONG et d'organisations privées, à la création de partis politiques d'opposition pour torpiller l'arrivée de Morales au pouvoir, ainsi qu'à soutenir des programmes de contre-insurrection dans les secteurs ruraux.

Par la suite, après la victoire de Morales, l'agence a été accusée par le gouvernement de participer activement à des plans de déstabilisation, de séparatisme et d'intervention dans les processus électoraux en Bolivie.

Resumen Latinoamericano