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Bolivie : L'opposition déclenche des violences contre les femmes partisanes d'Evo Moralès

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La maire de Vinto, Patricia Arce (MAS), a été sauvée par la police après quatre heures d'agressions et de violences à son encontre. Des images très violentes contre une camarade du Mouvement pour le socialisme (MAS) qui révèle le visage haineux de cette soit-disant opposition démocratique promue contre les régimes socialistes en Amérique Latine - traduction Nico Maury

Un groupe d'opposition appelé "Resistencia Cochala" a kidnappé et agressé la maire de la municipalité de Vinto, Patricia Arce, appartenant au parti du Mouvement pour le socialisme (MAS), du président Evo Morales. Ils ont également incendié le siège de la mairie.

La fonctionnaire a été traîné dans la rue, contraint de marcher jusqu'à Huayculli, à Quillacollo, où elle a été montée sur une plate-forme pour lui couper les cheveux et la peindre en rouge. Les assaillants, dont beaucoup étaient jeunes avec des bâtons et des cailloux, l'ont insultée et l'ont forcée à dire qu'elle quitterait ses fonctions.

"Si les vinteños me le demandent. Si les mouvements des vinteños viennent et me demandent de partir, je partirai", déclare la maire, bouleversée et en pleurs, dans l'une des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.


L'agression s'est produite dans la région centrale de Cochabamba, où plusieurs opposants soutenus par Luis Fernando Camacho, président du comité Pro Santa Cruz et principal promoteur de manifestations violentes contre le résultat des élections, ont commis des actes de violence depuis le 20 octobre dernier, date de la victoire d'Evo Morales.


Acre, alors qu'elle était saisie au cou et attaquée, a déclaré qu'elle était disposée à donner sa vie pour le processus de changement mené par le gouvernement d'Evo Morales. "Je n'ai pas peur de dire la vérité. Et je suis dans un pays libre. Et je ne vais pas me taire et s'ils veulent me tuer, ils me tuent. Par ce processus de changement, je donnerai ma vie", dit-elle dans une vidéo.

La maire a été sauvé par la police sur le pont Huayculi, dans la municipalité de Quillacollo, quatre heures après avoir subi les agressions de la foule de l'opposition. Le commandant de la police régionale, Walter Alvis, l'a accueillie dans une camionnette qui a été attaqué avec des pierres.


Les parlementaires rejettent les attaques contre les femmes

Un groupe de parlementaires a dénoncé mercredi les agressions des groupes d'opposition contre les femmes dans la région de Cochabamba. Ils ont montré une vidéo sur le cas de la mairesse de Vinto, Patricia Arce, et des femmes qui ont marché dans cette ville où des enfants et des jeunes ont été agressés.

De même, la Médiatrice, Nadia Cruz, a déploré les actes de violence perpétrés par des opposants contre des habitant.e.s du secteur rural de Cochabamba, sans se préoccuper de leur statut de femme.

"Nous surveillons ces agressions et nous sommes également inquiets de ce qui se passera avec le maire de Vinto qui serait enlevé ou isolé et soumis à des traitements cruels", a-t-il déclaré à Red Uno, une chaîne de télévision privée.

TeleSur


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