Perspective communiste
La maire de Vinto, Patricia Arce (MAS), a été sauvée par la police après quatre heures d'agressions et de violences à son encontre. Des images très violentes contre une camarade du Mouvement pour le socialisme (MAS) qui révèle le visage haineux de cette soit-disant opposition démocratique promue contre les régimes socialistes en Amérique Latine - traduction Nico Maury
La fonctionnaire a été traîné dans la rue, contraint de marcher jusqu'à Huayculli, à Quillacollo, où elle a été montée sur une plate-forme pour lui couper les cheveux et la peindre en rouge. Les assaillants, dont beaucoup étaient jeunes avec des bâtons et des cailloux, l'ont insultée et l'ont forcée à dire qu'elle quitterait ses fonctions.
"Si les vinteños me le demandent. Si les mouvements des vinteños viennent et me demandent de partir, je partirai", déclare la maire, bouleversée et en pleurs, dans l'une des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
VEAN como la oposición de #Bolivia, llena de odio y frustrada por la derrota en las elecciones presidenciales que ganó @evoespueblo, agreden y secuestran a la alcaldesa de Vinto (Cochabamba), Patricia Arce, y queman la infraestructura de la Alcaldía. pic.twitter.com/TcPcGgr1mg
— Javier Alexander Roa (@RoaJavier) 6 novembre 2019
L'agression s'est produite dans la région centrale de Cochabamba, où plusieurs opposants soutenus par Luis Fernando Camacho, président du comité Pro Santa Cruz et principal promoteur de manifestations violentes contre le résultat des élections, ont commis des actes de violence depuis le 20 octobre dernier, date de la victoire d'Evo Morales.
Secuestrada por terroristas financiados por EE.UU en Bolivia @EmbEUAenBolivia la alcaldesa de Vinto, María Patricia Arce Guzmán, es presentada como trofeo por los terroristas nazis ante la prensa. La golpearon, le cortaron el cabello, orinaron, escupieron y quemaron la alcaldía. pic.twitter.com/qUMWrmARPV
— Negro Primero (@NegroPrimeroh) 6 novembre 2019
Acre, alors qu'elle était saisie au cou et attaquée, a déclaré qu'elle était disposée à donner sa vie pour le processus de changement mené par le gouvernement d'Evo Morales. "Je n'ai pas peur de dire la vérité. Et je suis dans un pays libre. Et je ne vais pas me taire et s'ils veulent me tuer, ils me tuent. Par ce processus de changement, je donnerai ma vie", dit-elle dans une vidéo.
La maire a été sauvé par la police sur le pont Huayculi, dans la municipalité de Quillacollo, quatre heures après avoir subi les agressions de la foule de l'opposition. Le commandant de la police régionale, Walter Alvis, l'a accueillie dans une camionnette qui a été attaqué avec des pierres.
#Bolivia urgente: la derecha agarró a la alcaldesa del municipio Vinto, que es es del MAS, la golpearon y así la tienen. Quemaron la alcaldía. ¿Cómo se llama esto? Camacho, que entrevistan en CNN como demócrata, anunció que llegará hoy a las 7 a El Alto #6Nov pic.twitter.com/n4yZFJO78Q
— Marco Teruggi (@Marco_Teruggi) 6 novembre 2019
Les parlementaires rejettent les attaques contre les femmes
Un groupe de parlementaires a dénoncé mercredi les agressions des groupes d'opposition contre les femmes dans la région de Cochabamba. Ils ont montré une vidéo sur le cas de la mairesse de Vinto, Patricia Arce, et des femmes qui ont marché dans cette ville où des enfants et des jeunes ont été agressés.
De même, la Médiatrice, Nadia Cruz, a déploré les actes de violence perpétrés par des opposants contre des habitant.e.s du secteur rural de Cochabamba, sans se préoccuper de leur statut de femme.
"Nous surveillons ces agressions et nous sommes également inquiets de ce qui se passera avec le maire de Vinto qui serait enlevé ou isolé et soumis à des traitements cruels", a-t-il déclaré à Red Uno, une chaîne de télévision privée.
TeleSur